1er dimanche de l’Avent (A)
Abbé Jean Compazieu | 22 novembre 2025Nous attendons ta venue, Seigneur Jésus

Pistes pour l’homélie
Textes bibliques : Lire
En ce premier dimanche de l’Avent, nous commençons notre route vers Noël. Tout le monde en parle déjà en famille, en ville et surtout dans les magasins. On prévoit chaque année des grandes réjouissances en famille ou entre amis, des réveillons, des cadeaux. Le problème c’est que beaucoup oublient celui qui est à l’origine de cette fête. C’est un peu comme si on fêtait un anniversaire en oubliant complètement celui qui est le premier concerné. On pense à tout sauf à lui.
Les lectures bibliques de ce jour et celles que nous entendrons au long de ce temps de l’Avent voudraient nous aider à remettre cette fête “à l’endroit”. Noël c’est d’abord Jésus qui est venu dans notre humanité, qui continue à venir et qui reviendra. Avec les textes de ce dimanche, nous sommes précisément renvoyés à l’avenir : Jésus reviendra. Nous attendons sa venue et nous nous y préparons activement tout au long de notre vie.
C’est ce message que nous adresse le prophète Isaïe dans la première lecture. Ce récit a été écrit à l’occasion de la fête des tentes. Au cours de cette fête, on se souvenait des cabanes du peuple Hébreu dans le Sinaï. Pendant huit jours, les pèlerins vivaient dans des cabanes, même en ville. A cette occasion, la ville de Jérusalem grouille de monde. Les gens sont venus de partout. En racontant ce qu’il voit, le prophète comprend que ce grand rassemblement en préfigure un autre, bien plus important. Le jour viendra où se pèlerinage rassemblera tous les peuples. Le temple sera le lieu du rassemblement de toutes les nations. Toute l’humanité aura enfin entendu la bonne nouvelle de l’amour de Dieu.
Cet appel est aussi pour nous : “Venez, montons à la montagne du Seigneur”. Dans la Bible, la montagne c’est le lieu de la présence de Dieu. Quand le prophète nous adresse cet appel, ce n’est pas pour faire de l’escalade. Il nous invite tout simplement à prendre de la hauteur par rapport à nos soucis terre à terre. C’est avec lui et en lui que nous retrouvons la vraie joie. En ce temps de l’Avent, nous sommes invités à le remettre au centre de notre vie. Il est le seul vrai chemin qui nous conduit vers la Vie Éternelle.
C’est aussi cette bonne nouvelle que nous annonce saint Paul dans la 2ème lecture : “Le Salut est maintenant tout près de nous.” Le projet de Dieu avance irrésistiblement. Trop souvent, nous ne voyons que ce qui va mal. Saint Paul voudrait nous aider l’éclosion du Royaume dans ce monde. Le chrétien doit vivre et agir, tendu vers le “jour du Seigneur” qui pointe à l’horizon. Il est invité à rejeter “les activités des ténèbres”. Cela suppose une rupture avec ce qui se pratique autour de nous dans de nombreux domaines. Tout n’est pas compatible avec la foi au Christ.
L’application de cette consigne suppose une grande vigilance. C’est la recommandation que Jésus nous adresse dans l’évangile de ce jour : “Veillez !” Nous le savons bien, si au volant de notre voiture, nous ne restons pas éveillés, nous allons tout droit à l’accident. Nous, chrétiens, nous devons rester éveillés pour rester en vie, pour entrer dans la vie. Toute notre attention, toute notre pensée, toute notre vie et notre cœur doivent être entièrement tournés vers le Seigneur qui va venir.
Pour nous aider à comprendre cela, Jésus nous raconte l’histoire de Noé. Avant le déluge, les gens “mangeaient, buvaient, se mariaient”. Tout se passait comme toujours. On s’était installé dans la routine. Et c’est encore ce qui se passe trop souvent. Il est urgent d’en sortir. Jésus nous annonce que le meilleur est venir. Lui, qui nous a aimés du plus grand amour, continue à nous aimer. Il est réellement présent en chacun de nous et dans les autres. Il nous laisse chacun responsables de nos vies. Le temps de l’Avent nous invite à vivre cette attente. Non, ce n’est pas comme on attend le docteur dans une salle d’attente. Il s’agit d’être attentifs, actifs et bien éveillés pour ne pas manquer ce rendez-vous définitif.
Cette attitude de veille se vit d’abord dans la prière : C’est ce que Jésus nous dit au jardin des Oliviers, juste avant sa Passion : “Veillez et priez”. Nous pouvons nous unir à la prière des monastères, à celle des personnes malades et à celle de toute l’Église. C’est dans la prière que nous essayons de veiller. Ce contact régulier avec le Seigneur nous permet d’être plus attentifs aux “réalités d’en haut”.
Ces trois lectures nous orientent donc vers l’avenir. Car il y a un avenir pour l’homme et Dieu en fait partie. Il est cet avenir. Bien loin de nous arracher à la joyeuse préparation de Noël, il nous rappelle le sérieux de notre vie quotidienne. La vraie priorité, c’est de nous préparer tous les jours à la grande rencontre du Seigneur, par une vie généreuse et fidèle, remplie de confiance et d’amour.
En ce jour, nous te prions, Seigneur : ‘Fortifie nos pas quand la route traverse déserts et marécages. Dans l’effort de la montée, donne-nous de pressentir l’allégresse des sommets”. Amen.
Sources : Revue Feu Nouveau, Missel communautaire (Père André Rebré), L’Intelligence des Écritures (Marie-Noëlle Thabut), dossiers personnels
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Avec ce premier dimanche de l’année liturgique ‘A’, nous entrons dans le temps de l’Avent. Du latin ‘adventus’, l’Avent évoque l’attente de la ‘venue’ du Messie annoncée par les prophètes. À présent, l’œuvre de la Rédemption est accomplie. L’Avent n’est plus une période d’attente d’un Sauveur mais un temps de préparation de l’âme pour célébrer la venue de Jésus dans notre monde. Un ‘avènement’ qui a marqué l’histoire de l’humanité.
Le rôle est désormais inversé. C’est Jésus qui attend d’être reçu par chacun de nous ! L’Avent est donc un temps de préparation pour accueillir Celui qui nous a choisis pour établir sa demeure. Une période de transformation intérieure pour recevoir dignement le germe de Vie. Un parcours spirituel pour célébrer avec ferveur le mystère de l’Incarnation ! « Le Verbe s’est fait chair et il a habité parmi nous. » (Jn 1:14). En embrassant notre condition humaine, Jésus nous montre le chemin le plus direct vers Dieu : la voie de l’Amour. Vivre dans l’intimité de Dieu. C’est pour cela que, tous les ans, les chrétiens souhaitent que Noël soit une fête pleine de joies et de lumières. Alors, sans tarder, mettons-nous en route pour aller à la rencontre de Jésus. Ensemble, cheminons vers la Lumière de la crèche !
En cette période, certains d’entre nous pensent déjà à la décoration de son salon ou d’un coin discret à soi pour marquer l’événement. Dans les paroisses, on se prépare activement pour une magnifique veillée et une messe de la Nativité qui sort de l’ordinaire. La magie de Noël ! Merveilleux. Charmant. Mais le danger, c’est d’être complètement accaparé par le clinquant du temps des fêtes au point d’oublier l’aspect religieux qui nous invite à faire plus de place à Dieu dans notre vie. Cette attitude superficielle nous rappelle celle des gens qui vivaient au temps de Noé. Tous semblent inconscients de ce qui va leur arriver. Ils se voilent les yeux sur les signes annonciateurs du désastre ! « En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. » (Mt 24:38-39). Et c’est ce qui se passe encore trop souvent en cette période de l’année ! Pris dans un remue-ménage festif, notre vie spirituelle est en sommeil. Notre esprit s’assoupit… Noël est perçu comme une occasion de festivité et de rencontre !
Le temps de l’Avent nous invite à nous mettre dans l’attitude de celui qui attend la venue d’un être cher. Plus l’attente est fébrile, plus la joie sera intense lors de la retrouvaille. Et pour que le bonheur soit au rendez-vous, il est important d’être actif pour ne pas être pris au dépourvu par des événements imprévisibles. Alors, reconsidérons notre manière de célébrer la Nativité. Ralentissons notre vie agitée pour mieux entendre la voix de Dieu qui murmure dans la profondeur de notre âme. Faisons de cette fête un moment de renouveau spirituel !
Toutefois, ce chemin intérieur ne nous empêche pas de profiter pleinement des joyeux préparatifs de Noël. Loin de nous l’idée de condamner les plaisirs sobres que Dieu nous offre. Respirons à plein poumons le bonheur de vivre. Saisissons les joies simples à notre portée. Mais ne laissons pas ce joyeux temps de fête nous bercer au point d’oublier notre vie intérieure. La festivité ne doit pas nous faire oublier que Dieu est là, au cœur de notre vie. Recentrons-nous sur le véritable esprit de Noël. « Marchons à la lumière du Seigneur. » (Isaïe 2:5). Jésus veut s’inviter chez nous, comme Il a fait savoir à Zachée : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » (Lc 19:5). Il est temps de nous réveiller et de sortir de notre torpeur car Jésus est là. Il vient à notre rencontre. Le Seigneur attend que nous Lui ouvrions la porte de l’âme pour venir s’y installer !
L’Évangile de ce dimanche nous insuffle l’état d’esprit qui anime le veilleur : se tenir prêts à toute éventualité. « Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. » (Mt:24:44). Restons aux aguets, dans une attente vigilante. « Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. » (Mt 24:42). Car, à présent, Bethléem, c’est nous. Nous sommes le gîte où Dieu veut être accueilli. Saint Paul nous exhorte : « Vous le savez : c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. » (Rm 13:11-12). Le Temps de l’Avent porte cette promesse de foi et d’Espérance pour tous.
Le Seigneur est là, au seuil de notre âme et attend un geste de notre part. Faisons-Lui bon accueil. Disons-Lui humblement : ‘Viens, Seigneur Jésus. Voilà, je t’ouvre la porte de mon cœur !’ Mettons de l’ordre dans notre for intérieur pour Lui offrir la meilleure place. Et ce, au quotidien de notre vie. Cette disposition de l’âme ne doit pas se limiter pas à cette période de l’année !
Nguyễn Thế Cường Jacques
En écho, au sujet de l’évangile de la veille de ce 1er dimanche de l’Avent :
Je voudrais, dans l’extrait d’évangile du jour (Luc 21, 34-36), souligner des expressions et mots employés par Jésus et qui sont de nos jours bannis du langage ecclésial :
“Tenez-vous sur vos gardes”, “crainte”, “ne tombe sur vous” , “la force d’échapper”, “ce qui doit arriver”…
Les théologiens et prédicateurs contemporains contourneront habilement mon propos en me faisant d’une part passer pour ignare ou fondamentaliste, et d’autre part en s’empressant de rassurer à bas coût leurs lecteurs ou auditeurs. Florilège de leurs affirmations habituelles :
“On à affaire ici à un langage apocalyptique imagé…
C’est un avertissement spirituel, une métaphore pour éviter le sommeil de l’âme…
Il est loin, le temps où on devait craindre un Dieu qui fait peur !
Dieu n’est qu’amour et miséricorde, nous devons avant toute chose nous préparer à ne pas refuser le pardon de nos péchés de sa part…
Jésus disait cela au sujet de la chute du Temple de Jérusalem en 70, qui avait d’ailleurs déjà eu lieu au moment de la rédaction des Evangiles…
On ne peut pas être sûr que cette parole soit du Christ, qui n’était pas un devin…
Ce jour évoqué est celui de notre propre mort, tenons-nous prêts à accueillir l’immense miséricorde de Dieu !”
Etc, etc, et j’en passe…
Je dis STOP !
Stop aux empêcheurs de se convertir à la vérité de l’Evangile, stop aux anesthésistes de la conscience, stop aux intellectuels de la Parole de Dieu qui la dissèquent pour mieux la travestir !
Stop aux fauteurs d’une fausse paix de l’âme, autorisée à pécher puisque de toute façon “Dieu pardonne tout, absolument tout !” (Pape François).
Stop aux vendeurs de rêve chrétien : “Nous baptisés, nous sommes d’ores et déjà tous sauvés par la mort et la résurrection du Christ, notre propre mort ne sera qu’un face-à-face immédiat avec lui pour notre béatitude éternelle, pourvu que nous nous jetions dans ses bras largement ouverts !”
Coup d’éponge instantané et indolore sur toutes nos fautes et sur nos manquements quotidiens aux commandements divins, voilà ce que les discours ecclésiaux contemporains nous vendent comme illusions réconfortantes !
(Je préfère ne pas parler ici des catholiques traditionalistes voire intégristes qui prêchent, eux, que ce sera terrible pour tout le monde, sauf pour eux les “purs des purs” qui pratiquent selon les rites d’avant Vatican II…)
Bref, vous l’aurez compris, j’en ai plus qu’assez de cet aveuglement collectif imposé et accueilli avec reconnaissance pour l’insouciance qu’il procure aux chrétiens d’aujourd’hui…
Ma grand-mère paternelle, une sainte femme, tremblait au quotidien d’avoir mérité l’enfer éternel.
Ce n’est pas du tout à cela que je désire revenir. Et d’autant plus qu’à cette époque-là, selon bien des curés, l’enfer qu’ils prêchaient semblait réservé aux femmes qui portaient un chapeau un peu trop joli à la messe ou ne se montraient pas assez soumises à leurs maris…
Je voudrais au contraire que nous nous affranchissions de toute doctrine ecclésiale pour accueillir et comprendre enfin cet extrait d’Evangile pour ce qu’il annonce vraiment : le Jour de Dieu – non ce n’est pas notre mort individuelle – qui advient à l’improviste et en grande puissance.
Jour de Vérité, jour de lucidité absolue sur qui nous sommes et ce que notre vie a causé comme malheur – et aussi comme bonheur – à notre prochain. Jour d’égalité devant Dieu quels que soient notre statut social, notre caste et même notre foi. Jour où l’on rend enfin compte de la fécondité ou de la nuisance de sa propre vie terrestre. Jour où l’on est contraint d’abandonner en un seul instant tous ses pouvoirs, prérogatives et possessions terrestres. Jour de mise à nu de l’âme, de notre âme devant notre propre conscience soudain absolument lucide sur le vrai Bien et le vrai Mal. Jour du Jugement, oui, par la puissance de l’Esprit Saint qui n’épargnera à notre prise de conscience personnelle aucune trahison aux commandements consignés dans l’Evangile, aucune mesquinerie dans nos vies professionnelles, familiales, sociales, aucune persécution orchestrée par notre orgueil tout-puissant, aucune injustice commise, aucun harcèlement dont nous nous sommes rendus coupables, et que dire si nous avons commis de grandes transgressions ou avons du sang sur les mains… Que dire si nous avons déjà fait endurer l’enfer sur terre à autrui…
Mais pourquoi tout cela ?
Dieu prendrait-il plaisir à nous voir souffrir ?
Là n’est pas la question.
C’est simplement que ce Jour d’extrême justice advient pour que nous soyons vraiment purifiés dans la perspective du Royaume, accessible à partir de ce jour-là et pas avant : ce ne sont en effet pas des ardoises essuyées, des âmes blanchies à peu de frais qui auront la possibilité de suivre le Christ vers le Royaume ouvert dans un ailleurs, mais des êtres pleinement conscients de ce qu’a réellement été leur vie terrestre, à l’aune des commandements divins et non plus à l’échelle de valeurs du monde.
On laissera donc derrière soi les scories de son mal-agir et aussi de son mal-être pour peu qu’on ait été persécuté injustement.
On entrera purifié, pleinement, sans ne laisser là aucune place au mal vagabond.
Le mal n’entrera définitivement pas au Royaume de Dieu. Jamais plus.
Entrerons-nous tous ?
La réponse appartient à Dieu.
Ce qui est certain, c’est que l’orgueil, le pouvoir, la volonté de nuire, la manipulation mentale sur autrui, l’avoir et la gloriole ne pourront pas passer par le chas de l’aiguille.
On entrera riche de ses seules œuvres bonnes et de l’amour qu’on aura répandu sur les créatures, égaux pour l’avenir, on acceptera de repartir à zéro pour une vie nouvelle… ou on n’entrera pas.
La Terre, quant à elle, sera et demeurera ce qu’elle est déjà en train de devenir ces derniers siècles : le règne du Prince de ce monde, refuge de ceux qui sont tombés au pouvoir du démon, et qui le préfèreront jusqu’au bout au Dieu de grâce et de Vérité.
Le cortège nuptial du Roi de Gloire parti, il sera définitivement trop tard pour échapper à cet enfer terrestre.
Merci Véronique pour votre réflexion. Je voudrais préciser que le langage apocalyptique n’est pas un langage de catastrophe mais un langage en période de catastrophe. Il s’adresse à des chrétiens persécutés et il vise à les encourager : “Tenez bon, le mal n’aura pas le dernier mot. C’est un appel à l’espérance.
Je voudrais aussi préciser que la “crainte de Dieu” n’est pas la peur ; voir le lien ci-dessous :
https://www.diocese-besancon.fr/diocese/doyennes-et-paroisses/d05-haut-doubs-forestier/celebrer/messes-celebrations/meditations-autour-de-la-parole/2022-2023-annee-a/20231119-33to-a/a-20231119-33to-jcmenoud
Merci Jean d’avoir publié mon commentaire.
Je n’ai pas évoqué de cataclysmes me semble -t-il. Il y en a suffisamment au JT tous les jours. Encore faut-il être capable de lire les signes des temps.
Le mal, en effet, n’aura pas le dernier mot puisque le Seigneur revient.
Pour le moment, le mal triomphe et s’étend dans le monde par la toute-puissance de l’appétit de conquête territoriale et de l’argent facilement acquis – expansion russe et narcotrafic par exemple.
Signes des temps !
Personnellement, je ne crains que de ne pas être assez fidèle à Dieu et à sa Parole.
Je ne le crains pas, au contraire, je l’attends avec grande ferveur et impatience. Comme il se doit en ce 1er jour de l’Avent.
Je l’attends et je l’espère, et pas du tout sous la forme d’un poupon de plâtre.
Amen, viens Seigneur Jésus !