32ème dimanche du temps ordinaire
Abbé Jean Compazieu | 31 octobre 2010
Le Dieu des vivants
Textes bibliques : Lire
Tout au long de ce mois de novembre, nous prions pour nos défunts. Nous nous sommes rendus au cimetière pour un temps de recueillement et de prière. Beaucoup ont également demandé que des messes soient célébrées pour ceux et celles qui nous ont précédés. En nous rassemblant à l’église, nous les confions tous au Seigneur. Nous pensons aussi à toutes les victimes des guerres, des violences, des catastrophes et de la misère. Ce qui motive notre prière, c’est notre foi en la résurrection. C’est précisément la bonne nouvelle que nous avons entendue dans l’évangile de ce dimanche : “Il n'est pas le Dieu des morts mais des vivants.”
Nous chrétiens d'aujourd'hui, nous sommes habitués à entendre ce message sur la résurrection. Il fait partie de notre foi. Mais à l'époque de Jésus, on était divisé à ce sujet. Les pharisiens l'acceptent. Mais les sadducéens, plus conservateurs, la refusent parce qu'elle n'est pas inscrite dans la loi de Moïse. Ces derniers veulent confondre Jésus en lui présentant une situation surréaliste. C'est l'histoire de cette femme qui a épousé sept frères dans l'espoir de donner une descendance au frère aîné défunt. De qui sera-t-elle l'épouse lors de la résurrection des morts. En posant cette question, les sadducéens cherchent à mettre en avant le ridicule de cette croyance.
La réponse de Jésus est double ; tout d'abord, il leur dit que dans l'au-delà, les relations conjugales et la génération humaine sont dépassées. Il n'est plus question de concevoir la vie future de manière terrestre et matérielle ; c'est ce que nous lisons dans l'évangile de ce jour : “Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui ont été jugés dignes d'avoir part au monde à venir et à la résurrection d'entre les morts ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection.”
Puis vient l'argument en faveur de la résurrection. Pour cela Jésus s'appuie sur la révélation de Dieu à Moïse : Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob n'est pas le Dieu des morts mais des vivants. A la suite de ces patriarches et de bien d'autres croyants, nous sommes appelés à une vie nouvelle que Jésus appelle le Royaume de Dieu. Ce monde nouveau n'est pas la continuation de celui dans lequel nous vivons actuellement. Il est tout autre. C'est de cela que nous devons nous rappeler chaque fois que nous nous rassemblons à l'église pour des funérailles et aussi chaque fois que nous évoquons le souvenir de nos défunts.
La foi en la résurrection est vraiment au cœur de l'évangile. Elle en est l'élément central. Au matin de Pâques, les femmes n'ont trouvé qu'un tombeau vide. Personne n'a assisté à la sortie de Jésus de son tombeau ni à sa résurrection. Personne ne sait ce qui s'est passé entre la mise au tombeau et le matin de Pâques. Les évangiles nous rapportent seulement les apparitions de Jésus ressuscité aux uns et aux autres dans les jours qui ont suivi “le premier jour de la semaine.” Des femmes ont été les premières à témoigner par leur parole du tombeau vide et de l'absence de celui qu'elles avaient accompagné sur les routes de Palestine. Elles ont été les premières messagères de la victoire de Jésus. Un ange les avait chargées de retourner à Jérusalem pour annoncer cette bonne nouvelle : “Il est vivant, il a vaincu la mort”.
Notre foi en la résurrection est donc fondée sur une parole. Il s'agit de la parole de ces femmes qui ont trouvé le tombeau vide mais aussi celle des apôtres qui l'ont vu vivant et ont témoigné jusqu'au martyre. Si nous croyons, c'est parce que nous faisons confiance à cette parole. Depuis vingt siècles, elle a fait vivre des hommes, des femmes et des enfants. Beaucoup ont préféré mourir plutôt que de la renier. L'important c'est que nous ne cessions de faire confiance en celui qui a dit : “Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra éternellement.”
Dans la seconde lecture, l'apôtre Paul s'adresse précisément à des chrétiens persécutés. Il leur rappelle qu'ils ne sont pas seuls. Dieu est là pour les réconforter, leur donner courage dans les épreuves. Sa fidélité nous est acquise une fois pour toutes. Il ne cesse de raviver l'espérance de son peuple. Saint Paul nous invite à persévérer dans la foi en évitant tout désordre. Chaque jour, nous sommes invités à raviver notre espérance dans la prière. Nous mettons toute notre confiance dans le Christ et nous gardons la certitude de l'amour de Dieu pour chacun de nous.
Ce trésor de la résurrection, nous ne pouvons pas le garder pour nous. Comme les apôtres au matin de la Pentecôte, il nous faut le transmettre, le crier au monde entier. Actuellement, certains occidentaux se tournent vers la “réincarnation” pour se donner une seconde chance de “réussir” leur vie. Cette théorie ne fait pas partie de la foi des chrétiens. Il n'est pas question d'un retour à la vie terrestre mais d'une vie en Dieu. Au-delà de la mort, nous serons vivants en Dieu. Nous n'avons aucun mot pour expliquer cette nouvelle manière d'être. Simplement, nous faisons confiance en l'Amour qui aura le dernier mot.
Dieu de la vie, tu fais de nous des vivants. Lorsque la souffrance et le découragement nous atteignent, montre-nous le chemin de la Vie, car personne ne peut aller vers le Père sans passer par toi.
D'après diverses sources
Les hommes sont appelés à être FILS DE DIEU. C’est un changement de dimension, de nature. Et du point de vue de Dieu, et par sa grâce, la vie de ses enfants est éternellement contemporaine de la sienne. SANS QUOI NOUS NE SERIONS PAS SES FILS.
La mort n’est pas niée, mais remise à sa place : elle n’est pas le terme de la vie, la nôtre, donnée par Dieu. Voilà à partir de quoi il nous faut penser toute chose.
Et personnellement, je suis quasi certaine qu’à ma mort, je plongerai dans les bras du Christ, toute environnée de béatitude.
Seigneur, aide-moi à me convertir chaque jour, à chaque instant, afin que ma foi embellisse. Aide-moi aussi à être moins égoïste : en effet, depuis la retraite d’Henri mes moments seule sont très rares et j’en souffre énormément.
Christiane
Du Père RD
32ème dimanche ordinaire – année C – 7 novembre 2010 – Evangile de Luc 20, 27 – 38
LA CERTITUDE DE LA RESURRECTION
La fête de la Toussaint et la Commémoration des défunts nous ont replacés devant la question incontournable : qu’y a-t-il après la mort ? Que devenons-nous ? Que répond la Bible à ce sujet ?
LA FOI EN LA RESURRECTION EST VENUE TRES TARD
Pendant des siècles, en Israël, on a cru que tous les morts descendaient dans un profond abîme – appelé shéol – où bons et méchants erraient comme des zombis, des fantômes, dans les ténèbres, sans relations ni espoir de salut. Un grand malheur provoqua un approfondissement de la révélation. Depuis les conquêtes fulgurantes d’Alexandre le Grand, la civilisation hellénistique s’était imposée dans tout le Proche Orient. Sauf chez un petit peuple : Israël. Le roi Antiochus IV désireux d’unifier toutes les nations sur lesquelles il régnait décida donc d’éradiquer cette religion juive trop particulière: on interdit de circoncire les enfants, d’observer le sabbat, de posséder des livres de la torah, de manger casher (sans porc), etc. En décembre 167 avant J.C., le roi commit même « l’abomination de la désolation » : il fit placer sa statue sur l’autel du temple de Jérusalem. Par crainte ou séduits par la « modernité », des Juifs adoptèrent la nouvelle manière de vivre mais un certain nombre refusa cette apostasie. Menacés, arrêtés, torturés, beaucoup moururent martyrs pour leur foi. La résistance s’organisa sous la direction de Judas surnommé Maccabée : en décembre 164, son armée reprit Jérusalem et on procéda à la purification du temple.
Mais une question douloureuse se posait : qu’étaient devenus les martyrs ? Etait-il possible qu’ils subissent le même sort que leurs bourreaux ? Dans ce cas, Dieu serait atrocement injuste !
C’est à ce moment qu’un prophète surnommé Daniel publia un livret où, pour la première fois, s’exprimait clairement en Israël l’espérance en la résurrection :
« Beaucoup de ceux qui dorment dans le sol poussiéreux se réveilleront,
ceux-ci pour la Vie éternelle, ceux-là pour l’opprobre, pour l’horreur éternelle.
Et les gens sages resplendiront comme la splendeur du firmament » (Daniel 12, 2)
Peu après, dans le livre qui racontait cette époque dramatique (2ème Livre des Martyrs d’Israël – appelé jadis « Livre des Maccabées »), on rapportait l’histoire d’une maman dont les sept fils avaient refusé absolument d’obéir aux injonctions du roi qui voulait les forcer à manger du porc. Au moment d’être exécutés, ils avaient proclamé, l’un après l’autre la certitude de leur espérance :
« Tu es un scélérat, toi qui nous arraches à cette vie présente, mais puisque nous mourons par fidélité à ses lois, le Roi du monde nous ressuscitera pour une Vie éternelle »
(2 Macc 7 – 1ère lecture de ce jour)
Cette promesse de résurrection fut dès lors acceptée par beaucoup, notamment par le mouvement des Hassidim (pieux) qui donna naissance aux Pharisiens et aux Esséniens. Mais d’autre part elle fut refusée par les Sadducéens (grandes familles sacerdotales descendant du grand prêtre Sadoq) qui n’acceptaient comme textes de la Révélation que les cinq livres de la Torah (Gen., Ex., Lev., Nb., Deut.).
C’est à propos de cette croyance que se joue l’évangile de ce dimanche.
POLEMIQUE ENTRE JESUS ET LES SADDUCEENS
Après son passage à Jéricho (chez Zachée), Jésus est entré à Jérusalem. Descendant de David, il est acclamé comme un roi mais loin d’appeler à la révolte, il entre dans le temple et en chasse les marchands. Les jours suivants, Jésus enseigne chaque jour sur le parvis du temple. Furieux, Grands Prêtres, scribes et anciens cherchent à l’arrêter mais sans succès car le peuple se presse pour l’écouter. Plusieurs polémiques éclatent avec les autorités dont celle-ci :
Des sadducéens, pour ridiculiser la croyance en la résurrection, proposent à Jésus une histoire. La Loi du lévirat (Deut 25, 5) demande que, si un homme meurt sans enfants, son frère épouse la veuve afin de lui donner une progéniture : donc supposons, disent-ils, qu’une femme épouse successivement 7 frères sans jamais avoir d’enfants : « Eh bien, à la résurrection, cette femme, de qui sera-t-elle l’épouse puisque les 7 l’ont eue pour femme ? ». La réponse de Jésus est double.
1. L’AU-DELA N’EST PAS LE DECALQUE DE NOTRE MONDE
« Les enfants de ce monde se marient. Mais ceux qui seront jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts, ne se marient pas, car ils ne peuvent plus mourir. Ils sont semblables aux anges, ils sont fils de Dieu, en étant héritiers de la résurrection »
On ne peut imaginer le « monde à venir » sur le modèle du nôtre. La procréation est une façon de se prolonger dans le temps, de lutter contre la mort : or là il n’y aura plus de temps ni de mort. Remarquons que Jésus n’envisage que le sort des justes : rien n’est dit sur un châtiment des impies.
Les premiers chrétiens de Corinthe (grecs, donc ne croyant qu’à la survie de l’âme) achoppaient sur l’état mystérieux des ressuscités : aussi S. Paul leur écrira :
« Mais, dira-t-on, comment les hommes ressuscitent-ils ? Avec quel corps ? Insensé ! Ce que tu sèmes ne prend vie qu’à condition de mourir. Et ce que tu sèmes n’est pas la plante qui va naître mais un grain nu. Il en est ainsi pour la résurrection des morts : semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible ; semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire ; semé corps animal, il ressuscite corps spirituel… »
(1ère lettre aux Corinthiens 15, 35-50)
2. IL Y AURA BIEN RESURRECTION
Quant au fait de la résurrection, Jésus partage entièrement la foi des pharisiens :
« Quant à dire que les morts doivent ressusciter, Moïse lui-même, le fait comprendre dans le récit du buisson ardent quand il appelle le Seigneur : « le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ». Il n’est pas le Dieu des morts mais des vivants : tous vivent en effet pour lui »
Jésus s’appuie sur un texte accepté par les Sadducéens : bien avant l’époque de Daniel et des Martyrs, dans l’Exode (3, 6), YHWH s’est révélé à Moïse comme le Dieu des ancêtres. Non le Dieu commun à tous, le Dieu lointain de X…, Y…, Z…, mais un Dieu qui a avec chacun une relation personnelle laquelle ne peut être vaincue par la mort physique. Les grands patriarches et tous les justes n’étaient donc pas pour Jésus dans le shéol informe mais dans le nouveau monde de Dieu, dans la vie, la joie, la paix, la communion éternelle. C’est pourquoi d’ailleurs Jésus pouvait raconter une parabole où il évoquait le pauvre Lazare accueilli « dans le sein d’Abraham » (16, 22).
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CONCLUSION
Ainsi ce débat n’est pas seulement un échange théologique : alors que la fête de Pâque approche et que les menaces de mort se précisent, Jésus affirme sa propre foi en la résurrection. Son Père est le « Dieu des vivants » : aussi il ne doute pas que, par-delà l’horreur de la croix, non seulement il le prendra avec lui dans la Vie éternelle mais il le ressuscitera sur le champ.
Seules cette foi et cette espérance nous permettront
– comme les 7 frères, de refuser les compromissions du paganisme et certaines idolâtries mensongères de la « modernité »
– comme Jésus d’oser exprimer une croyance moquée par beaucoup d’autres
– comme lui d’affronter les menaces de mort, dans la certitude que la profession de foi sauve le moi de l’anéantissement.
Raphaël D, dominicain.
Du Père Jean Mourdon
Depuis la Toussaint, fêtée lundi, nous sommes entrés dans le mois de novembre, catalogué mois des défunts. Dans notre liturgie un jour leur est spécialement consacré, le 2 novembre. Ce mois des cérémonies diverses leurs sont consacrées et les cimetières sont davantage visités.
Une réalité sur laquelle il est vain de se boucher les yeux : nous n’échappons pas à la mort, à la disparition de ce monde. De façons bien diverses : maladies, accidents, suicides, mort dite naturelle avec un âge avancé. Ce départ peut s’effectuer à tout âge. Diabolique la mort lorsqu’elle est causée par d’autres hommes avec accompagnement de tortures.
C’est le cas de ces martyrs d’Israël (1ère lecture) : 7 frères juifs, arrêtés par Antiochus, roi très cruel de Syrie, condamnés à mort pour refus d’obéir à des lois en désaccord avec leur foi en Dieu. La torture ne les arrachera pas à leur amour du Seigneur. L’un d’eux proclamera : « le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle ». Un autre déclarera : « Mieux vaut mourir par la main des hommes, quand on attend la résurrection promise par Dieu ». Combien hélas, comme ces juifs du 2ème siècle avant Jésus, (et l’on peut rappeler la Shoah) de tous âges, de toutes nationalités, par fidélité à Dieu, au Christ, mais aussi par désir de liberté, de justice, de fraternité, connaîtront des fins semblables. Les martyrs d’Israël avec leur foi ont cependant une espérance : celle de la Résurrection ! Comment ne pas la souhaiter pour les victimes de cet horrible assassinat terroriste commis la veille de la Toussaint dans la cathédrale de Bagdad avec 46 morts dont deux prêtres. Qu’ont-ils fait de répréhensible ?
Le Psaume 16 nous a fait chanter : « le jour viendra, Seigneur, où je m’éveillerai en ta présence », espérance d’une rencontre avec Dieu après la mort : « au réveil je me rassasierai de ton visage ». De Dieu souvent les psaumes mentionnent :« Eternel est ton amour », amour et bonheur sont étroitement liés.
L’Apôtre St Paul dans sa 2ème lettre aux Thessaloniciens (2ème lecture) invite à se laisser réconforter « par notre Seigneur Jésus Christ et par Dieu notre Père » et à garder « joyeuse espérance ». Il engage aussi fortement à prier « afin que la Parole du Seigneur poursuive sa course » (elle annonce la résurrection et la vie éternelle) et qu’ « il conduise à l’amour de Dieu et à la persévérance pour attendre le Christ ». Il a promis sa venue à la fin des temps. Elle arrivera non sans dévastations et sans combats pour instituer la paix dans l’amour.
Dans l’Evangile (Luc 20, 27-38) Jésus lui-même parle de la Résurrection avant de la vivre, premier ressuscité, le troisième jour après sa mort en croix. Rappelons qu’il a consenti sa passion pour remporter justement la victoire de l’amour sur la mort et en même temps sur le mal, l’esprit du Mauvais, le péché, opposés à l’Amour.
Questionné par des sadducéens, incroyants de la résurrection, ceux-ci ne trouvent rien de mieux pour expliquer ce rejet que présenter à Jésus un cas spécial : celui d’une femme qui voit mourir les uns après les autres 7 de ses maris sans avoir d’enfant. De qui sera-t-elle l’époux à la résurrection ?
La réponse de Jésus nous éclaire sur ce devenir : le mariage n’existera plus « car ils ne peuvent plus mourir », dans un état où, « héritiers de la résurrection », « ils sont semblables aux anges, sont fils de Dieu ». Le Dieu créateur de l’humanité, « Dieu d’Abraham …n’est pas le Dieu des morts mais des vivants ». Avec le Christ nous ne ferons qu’un seul Corps !
Que cette parole du Christ nous rassure au sujet de nos défunts … et pour nous-mêmes ! « Que la splendeur de la Résurrection nous illumine pour pouvoir parvenir à la lumière dans son Royaume » – celui de l’Amour !
Marie, mère de Dieu et notre mère du ciel que nous prions, saura aussi nous éclairer.
homélie du Père Meynen en audio
http://meynen.homily-service.net/an2007/mp3/c32dmann.mp3
De Kerit.be
32e dimanche dans l’année C
Que savons-nous de l’au-delà ? Qu’en dit Jésus ? Eh bien, essayons de suivre pas à pas, phrases après phrases, les convictions de Jésus, qui sont aussi celles de notre foi.
« Ils sont semblables aux anges »
Qu’il y ait un monde à venir ne fait aucun doute pour Jésus. Il l’affirme tranquillement, mais en nous faisant renoncer à toute représentation de la résurrection des morts. « Ils sont semblables aux anges », dit-il. Or, un ange, pur esprit, nous ne pouvons pas le décrire. C’est tout à fait hors de nos prises. Jésus dit seulement qu’il n’y aura plus besoin de se marier, de procréer, parce qu’on ne mourra plus. Il faut renoncer à imaginer cette vie de l’au-delà et garder une très grande sobriété à son propos. Que pourrait-on dire à l’enfant qui va naître et qui encore dans le sein de sa mère pour lui « dévoiler » la vie qui l’attend ? Qu’y a-t-il de commun entre la chenille rampante et le papillon qui volette ? C’ est à la fois le même être qui continue, et pourtant, c’est une toute autre vie. La tige de blé verte est toute autre que le grain de blé. Ce sont là autant d’images qui suggèrent discrètement la résurrection qui nous attend.
« Ils sont fils de Dieu en étant héritiers de la résurrection ».
Jésus franchit ici un nouveau pas. Nos défunts, dit-il, sont introduits dans l’intimité du Père. C’est encore plus beau que tout ce que nous pourrions rêver. Vivre en « fils de Dieu » est la plus grande félicité, et Jésus s’y connaît sur ce bonheur d’être « fils ». « Dieu nous a prédestinés à être pour lui des fils adoptifs, par Jésus-Christ, sous son regard, dans l’amour », dit saint Paul (Ephésiens 1, 4-5).
Comme tout ce qui touche à Dieu, nous n’avons aucun moyen de nous représenter de telles réalités. Notre seule possibilité est d’y croire, ou de ne pas y croire.
« Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. »
La certitude qui est celle de Jésus sur la résurrection de nos morts s’appuie sur deux réalité de foi essentielles :
1°) L’amour de Dieu nous aime par-delà la mort. Abraham, Isaac et Jacob, ne sont pas morts pour Dieu, mais vivants. Si ceux que Dieu a créé, Abraham, Isaac, ou Nathalie, ou Henri, étaient voués à un néant définitif, ce serait que l’amour de Dieu aurait échoué. On n’est pas loin du blasphème ! Dieu n’aime pas qu’à moitié ou pour un temps. Que serait un survie qui ne serait qu’un ballet d’ombres dans l’obscur shéol. La puissance de l’amour de Dieu n’est pas aussi éphémère.
2°) La vie éternelle n’est pas une simple continuation de la vie terrestre. Le papillon n’est pas une chenille congelée, la tige de blé un grain grossi et prolongé. Elle est un don de Dieu qui glorifie notre corps et notre esprit terrestres. Dès à présent, laissons transfigurer notre vie quotidienne par cette espérance.
Les homélies sur kerit.be
“Je crois en la Resurrection des Morts” Cest notre notre Credo dans les Messes Solenneles. Serait-il contradictoire quant Aujourd’hui le Seigneur Jesus nous dit Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants. Et Les morts pour qui nous prions tous les jours; Serait-ce vaine notre priere. C’est dans le contexte que nous qui croyons en Jesus-Christ, nous ne sommes pas des morts mais des vivants parce que saint Paul nous dit celui qui croit meme s’il meurt vivra. Mort dans notre corps mortel vivant dans notre esprit immortel. Quelques dimanches avant nous lisions l’Evangile du Riche et Lazard et Lazard est entre dans la consolation eternelle et le riche dans la souffrance perenne qui n’aura pas de fin. Pour nous croyant dans le kerygme c’est la parole des Apotres particulierement St Pierre, nous, qui avons mange et bu avec lui, savons qu’il ressuscite. Alors que nous sommes les membres vivants de son corps comment peut-il nous laisser mourir pour etre handicape lui-meme en perdant un membre de son corps. En disant que Dieu est le Dieu des vivants et non des morts il nous cite Abraham, Issac et Jacob alors que ces gens la ne sont pas au milieu de nous mais c’est parce que ce sont des croyants qui fait qu’ils ne meurent pas car leur esprit est vivant en nous et nous leur faisons memoire. Si nos patriarches ne sont pas morts comment a plus forte raison pouvons-nous mourir a notre tour quand nous croyons a la resurrection des morts et que le Christ est le Premier Ne d’entre les morts.
« Je crois en la Résurrection des Morts » C’est notre Credo dans les Messes Solennelles. Serait-ce contradictoire quant Aujourd’hui le Seigneur Jésus nous dit Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants. Et Les morts pour qui nous prions tous les jours; Serait-ce vaine notre prière ? C’est dans le contexte que nous qui croyons en Jésus-Christ, nous ne sommes pas des morts mais des vivants parce que saint Paul nous dit celui qui croit même s’il meurt vivra. Mort dans notre corps mortel vivant dans notre esprit immortel. Quelques dimanches avant nous lisions l’Evangile le riche et le Pauvre Lazare et Lazare est entre dans la consolation éternelle et le riche dans la souffrance pérenne qui n’aura pas de fin. Pour nous croyant dans le kérygme c’est la première parole des Apôtres particulièrement de St Pierre en disant, nous, qui avons mange et bu avec lui, savons qu’il est ressuscite d;entre les morts. Alors que nous sommes les membres vivants de son corps (corps mystique du Christ ou le Christ tout entier) comment peut-il nous laisser mourir pour etre handicape lui-meme en perdant un membre de son corps. En disant que Dieu est le Dieu des vivants et non des morts il nous cite Abraham, Issac et Jacob alors que ces gens la ne sont pas au milieu de nous mais c’est parce que ce sont des croyants qui fait qu’ils ne meurent pas car leur esprit est vivant en nous et nous leur faisons memoire. Si nos patriarches ne sont pas morts combien a plus forte raison pouvons-nous mourir a notre tour quand nous croyons a la resurrection des morts et que le Christ est le Premier Ne d’entre les morts.
Merci de tout…votre texte de l’année dernière et les commentaires…autant de pain en plus sur la planche pour animer cette prière pour et avec les morts qui sont déjà auprès du Seigneur Jésus.
Bonne fête de la Toussaint. François Beauchesne
(Missionnaire d’Afrique (Pères Blancs)