Homélie du 25ème dimanche
Abbé Jean Compazieu | 10 septembre 2011Dieu appelle à toutes les heures
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Voilà un évangile qui pose question : Des ouvriers qui n'ont travaillé qu'une heure qui sont payés comme ceux qui ont supporté le poids douvriersu jour et de la chaleur… Dans toute entreprise, chacun est payé en fonction de son travail et du nombre d'heures. Aucun ouvrier, aucun syndicat n'accepterait qu'il en soit autrement. C'est une question de justice sociale. Ceux qui réagissent pour dire leur désaccord ont entièrement raison.
Mais si nous lisons cet évangile en ne pensant qu'au salaire reversé, on se trompe. En effet, ce n'est pas sur ce terrain que Jésus se situe. Son vrai message est ailleurs. Il nous présente un Dieu qui ne demande qu'à nous combler tous de son amour. Il ne se contente pas de donner à chacun la part qui lui revient. Il veut nous donner tout. Cet évangile insiste sur la bonté du Maître. Il ne saurait se contenter d'une équité strictement humaine. La justice de Dieu est bonté et miséricorde. Il veut que tous les hommes soient sauvés. Le salaire qu'il veut donner à tous c'est la Vie Eternelle.
Cet évangile est une réponse à des gens qui n'ont rien compris au vrai Dieu. Nous avons tout d'abord les pharisiens et les chefs religieux qui pensaient être plus méritants que les autres. Ils sont souvent en conflit avec Jésus ; ils ne comprennent pas son attitude d'accueil envers les publicains et les pécheurs. D'autre part, quand saint Matthieu écrit son évangile, il s'adresse à des chrétiens d'origine juive. Depuis bien longtemps, ces derniers se sont efforcés de rester fidèles à la loi de Moïse. La tentation est grande de penser qu'aux yeux de Dieu, ils sont supérieurs aux nouveaux convertis. Matthieu s'adresse aux convertis de la première heure : il leur demande de ne pas être jaloux du bon accueil fait aux païens qui se sont convertis plus tard.
Que retenir de cet Evangile pour nous aujourd'hui ? Tout d'abord que Dieu est amour. Nous avons l'habitude de le dire et de le chanter ; mais nous n'en tirons pas toujours les conséquences. Nous nous représentons un Dieu à notre image. Nous oublions que ses pensées ne sont pas nos pensées. Il nous aime tous gratuitement et sans mérite de notre part. C'est vrai pour ceux de la 11ème heure et pour ceux de la première. Son amour pour chacun n'est pas moins grand quand il est partagé entre tous. La grande passion de Dieu c'est de donner son amour à tous, y compris ceux de la derni
Toujours heureux de recevoir vos homélies si attrayantes avec huit jours d’avance et donc de pouvoir y trouver inspiration pour la crmposition de nos feuillets de lectures dominicales commentées dont le bouclage se fait le dimanche soir en vue d’une impression le lundi et la diffusion en porte-à-porte dès le mardi.
Merci, L.J.
cela est vrai quand mamie etait en fin de vie,maman m’a donné le missel d’un pretre sulpicien branche familliale,qui etait parti en montreal,en 1860
vous vous rendez compte
qu’il a tout quitté son village natal ses parents qu’il n’a plus revu
tout quitté pour suivre le christ
et bien dans ce missel,j’ai decouvert le sacre coeur de jesus
une priere qui vous transperce le coeur
je n’ecrirai pas ici ce que fut sa fin de vie…………….
mais ce fut atroce
alors il n’y a pas un seul jour ou je pense a “mes mamies”
je vis dans sa maison ,la maison de mes parents!!
chaque jour est une esperance a la vie
Toutes ces lectures me comblent en tout temps et m’aident à mieux vivre ma relation avec Dieu. Merci de tout coeur pour ces explications
Le Bonheur de travailler pour le Seigneur
Après le discours sur la vie commune des disciples (Chap. 18), les chapitres 19 et 20 rapportent la dernière section du grand voyage de Jésus vers Jérusalem. Ses enseignements successifs sur le mariage, le célibat, les enfants et l’argent suscitent stupéfaction et incompréhension des disciples. Une parabole leur apprend à ne plus se comparer ni à se jalouser mais à se réjouir ensemble de la même grâce de croire.
LE SEIGNEUR NOUS APPELLE A SON SERVICE
Jésus disait cette parabole : « Le Royaume des cieux est comparable à un maître d’un domaine qui sortit au petit jour afin d’embaucher des ouvriers à sa vigne. Il se mit d’accord avec eux sur un salaire d’une pièce d’argent pour la journée et il les envoya à sa vigne….. ».
Jésus, dès le départ, n’a eu qu’un projet exprimé en bref par sa première prédication : « Convertissez-vous : le Règne de Dieu s’est approché » (4, 17). Jadis Dieu avait choisi Israël non par rejet des autres nations mais pour qu’il soit le peuple modèle, « la vigne » magnifique qui donnerait comme fruits la justice, le salut des pauvres et la paix. Hélas tous les rois ont échoué à instaurer cet idéal (cf. le célèbre chant de la vigne en Isaïe 5). C’est pourquoi Jésus affirme maintenant qu’il est vain d’attendre un nouveau roi qui rendrait son indépendance au pays. Avec lui, c’est Dieu lui-même qui survient : il ne choisit pas un peuple particulier, ne s’enferme pas dans des frontières, n’impose pas sa puissance. Toute personne humaine peut entendre son appel et « se convertir », laisser retourner son existence par l’Evangile. On ne naît pas « citoyen de Dieu », on le devient. Il n’est pas requis de quitter son lieu, de gagner un espace sacré, de changer de profession, d’adopter un habit. Là même où elle remplit ses obligations professionnelles, sociales, citoyennes, la personne croyante devient « embauchée », « envoyée » : ce qu’elle est, ce qu’elle vit, ce qu’elle fait devient travail de l’enfant pour son Père. Cette vendange, cette récolte des fruits que Dieu attend (justice et paix) est accomplie par un peuple. La vie devient recherche, préparation du « vin de l’amour de Dieu ».
SANS ARRET L’APPEL RETENTIT
Sorti vers 9 h., il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans travail. Il leur dit : « Allez, vous aussi, à ma vigne et je vous donnerai ce qui est juste ». Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers 3 h. et fit de même. Vers 5 h., il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : « Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? ». Ils lui répondirent : « Parce que personne ne nous a embauchés ». Il leur dit : « Allez, vous aussi, à ma vigne ».
A cinq reprises, tout au long du jour, le maître sort à la rencontre des humains. Jusqu’à la fin de chaque existence, jusqu’au terme de l’histoire, sans se lasser, il interpelle. Quoi qu’on fasse, on ne peut faire taire l’appel du divin, la sollicitation à sortir de la banalité pour enfin comprendre que la vie humaine a sens lorsqu’elle est réponse à une vocation. Or des multitudes innombrables n’ont jamais perçu cet appel, personne ne leur a parlé de Jésus. L’incroyant est rarement atteint par un pratiquant pieux qui suit des cérémonies : il peut l’être lorsqu’il voit un croyant qui manifeste – par son zèle, par sa joie – pourquoi, pour qui il vit.
LE SEIGNEUR DONNE TOUT A TOUS
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : « Appelle les ouvriers et distribue le salaire en commençant par les derniers pour finir par les premiers ». Ceux qui n’avaient commencé qu’à 5 h. s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’argent. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage mais ils reçurent, eux aussi, chacun, une pièce d’argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître : « Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur ?! ». Mais le maître répondit à l’un d’eux : « Mon ami, je ne te fais aucun tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Prends ce qui te revient et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. N’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ? ».
Nous aussi, nous aurions crié à l’injustice : à travail inégal, salaire inégal ! Mais le maître a pitié de ces pauvres hommes qui, bien malgré eux, sont restés désœuvrés toute la journée ; il sait qu’une pièce d’argent est le salaire minimum pour pouvoir assurer la subsistance quotidienne d’une famille. Le contrat pour les premiers est rempli : ils reçoivent la somme convenue. Qu’ils apprennent donc à surmonter leur jalousie et qu’ils se réjouissent de voir que leurs camarades pourront eux aussi pourvoir à l’entretien des leurs.
Mais puisqu’il s’agit d’une parabole, il faut creuser la signification au niveau spirituel. Lorsque l’homme est embauché par le Seigneur, son « salaire » n’est pas une rétribution extérieure, comme l’argent pour un travailleur ou un diplôme pour l’étudiant. Dans ce cas, les grands Saints, après toute une existence vouée à Dieu parmi beaucoup de souffrances, devraient recevoir davantage qu’un homme qui se convertit dans son grand âge. Le « salaire » est « grâce »: il ne se calcule pas sur la durée, les mérites, la fatigue. Le croyant « embauché » a son existence quotidienne transfigurée en réponse à une vocation divine. Il ne remplit plus des tâches fastidieuses ou lucratives dans son intérêt personnel ou celui d’un patron, il ne se soumet plus à un projet extérieur à lui-même. Obéir au Seigneur, c’est être libre, s’accomplir en vérité. Participer au Royaume de Dieu, c’est être soi-même roi puisque le joug du péché est ôté et que tout prend sens.
Le converti de la dernière minute (Pranzini, l’assassin condamné à mort) jouit de la même grâce que la petite fille modèle, devenue carmélite : sainte Thérèse de Lisieux en bondissait de joie.
Ainsi les premiers chrétiens, Juifs pieux pour la plupart, ne pouvaient jalouser les païens qui, après des années de vie dans le péché, avaient enfin entendu l’appel du Seigneur.
Le « bon larron » est accueilli le premier au paradis : les apôtres n’en sont pas marris – eux, les lâches, qui auront aussi besoin du pardon.
CONCLUSION
« Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers ».
Matthieu conclut son histoire par une petite phrase qu’il avait déjà dite en 19, 30 et qui semble la leçon de tout le passage 19, 1 à 20, 16. Ceux que l’on considère d’habitude comme « les derniers » (la femme répudiée, le célibataire pour le Royaume, le petit enfant, le disciple qui a abandonné tous ses biens pour suivre Jésus, et ici « l’ouvrier de la 11ème heure » c.à.d. le païen qui s’est converti sur le tard) deviennent par grâce « les premiers ». Tandis que les jaloux, les endurcis, les juges au cœur dur, les calculateurs passent derrière parce qu’ils n’ont pas compris à quel point « le Maître est bon » (verset 15) et qu’il offre à chacun la grâce du Royaume ouvert à tous et à tout instant.
Raphaël D.
Où est l’Amour, là est Dieu
Chrétiens, nous en sommes convaincus : la paix dans le monde, la fraternité de toutes les nations pour leur bonheur, ne sont possibles qu’avec un amour profond des cœurs humains. Et ceux-ci ne peuvent le vivre sans s’ouvrir à sa source qu’est le Christ vivant !
Comprenons alors l’appel d’Isaïe (1ère lecture) : « Cherchez le Seigneur tant qu’il se laisse trouver, tant qu’il est proche ». Le prophète indique les conditions nécessaires pour cette atteinte : l’abandon des mauvais chemins et des pensées perverses. Il nous enseigne une réalité : « Notre Dieu est riche en pardon » tout en nous prévenant que ses pensées et ses chemins sont infiniment au-dessus des nôtres.
Le Psaume 144, invite dès lors, à une conversion : « Proche est le Seigneur de ceux qui l’invoquent ». « A sa grandeur pas de limites » mais « sa bonté est pour tous », « sa tendresse pour toutes ses œuvres ». Pas d’obstacle à la rencontre !
« Dieu est Amour !» Croyons-y profondément. N’hésitons pas à l’affirmer, à en vivre ! L’Evangile (Matthieu 20, 1-16a) va le souligner dans une parabole de Jésus, très actuelle en cette saison : celle du maître d’un domaine à la recherche d’ouvriers pour s’occuper de sa vigne, peut-être les vendanges ? Comme cela se faisait autrefois en certains lieux il sort « au petit jour », « sur la place », pour en embaucher. Il en trouve, convient « avec eux » du salaire : « une pièce d’argent pour la journée ».
La vigne est immense. Nous y voyons maintenant l’Eglise. Il sort à différentes heures pour de nouvelles embauches : vers 9 heures, midi, 3 heures. « Je vous donnerai ce qui est juste » Il sort encore vers 5 heures de l’après-midi. Des présents sur la place : « Pourquoi êtes-vous là, sans rien faire ? » – « Personne ne nous a embauchés » – « Allez, vous aussi, à ma vigne » Il veut leur donner de quoi vivre décemment, l’espoir d’une vie meilleure. Ils vont à la vigne ! Au soir vient le moment de la paie. Le maître demande à son intendant de régler les ouvriers en commençant par les derniers embauchés pour finir par les premiers et en donnant à tous « une pièce d’argent ». L’Eucharistie ne serait-elle pas la « pièce d’argent » ?
Les premiers récriminent contre le maître du domaine : « les derniers sont venus qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur ». A l’un d’entre eux le maître répond : « Mon ami, je ne te fais aucun tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi » Le maître, image de Jésus lui-même, créateur de tout ce qui existe, mentionne sa liberté de disposer de son bien et reproche : « Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ? Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers »
Voyons ici une attitude divine. Le Seigneur veut rendre heureux tous les hommes, même ceux qui lui ont donné leur foi en dernier, les païens après les juifs. Jésus révèle son amour de toute l’humanité, même ceux qui ne le connaissent pas mais qui, en vivant dans un amour vrai et fidèle, eux aussi sont « embauchés ».
St Paul (2ème lecture) converti à Jésus après avoir persécuté ses disciples, en vient à dire : « pour moi vivre, c’est le Christ, et mourir est un avantage » Il pense à la vie et la joie éternelles, mais continue : « mais en faisant un travail utile (pour lui, annoncer le Christ) que choisir ? Partir pour être avec le Christ, c’est le meilleur, mais, à cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nécessaire ! » De nombreux missionnaires peuvent prendre à leur compte ces paroles de Paul. Tous, écoutons ce qui suit : « Quant à vous, menez une vie digne de l’Evangile du Christ ».
Voilà l’important pour le chrétien, et c’est valable pour tout homme et femme gagnés par l’esprit d’amour, en particulier des pauvres, des humbles, de tous les souffrants.
Jésus et Marie ne peuvent que nous encourager dans cette vie nouvelle et éternelle.
Seigneur, merci je suis une ouvrière de la dernière heure, une recommençante, et tu m’aimes autant que tous les autres ouvriers qui répondent présent dès leur plus jeune âge.
J’essaie de mener une vie digne de l’Evangile du Christ. Je dorlote les miens et ceux que je côtoie ce qui fait que tout le monde est agréable avec moi et je n’ai rien à pardonner à personne.
Par contre dans le fond de mon coeur, je sais que je fais pas mal de petits péchés et il me faudra toute la vie pour m’en débarrasser. Mais cette dernière semaine, je me suis bien reprise en mains et je suis un peu plus fière de mes paroles et de mes actes.
Quelque chose a changé en moi, puisque désormais je demande aussi l’intercession de MARIE, cette femme admirable qui a tant souffert.
Je vous souhaite à tous une bonne fin de semaine auréolée par l’Esprit Saint.
De tout coeur avec vous,
Christiane
25e dimanche dans l’année A
« Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi. » C’est de sa vie que Jésus veut nous parler à travers cette parabole volontairement insolite et provocante. Nullement d’éthique économique ou de morale sociale ! Cette histoire des ouvriers envoyés à la vigne nous parle de l’appel du Père aux hommes à venir partager tout ce qu’il est. Dieu ne donne pas des choses secondaires. Il ne peut que se donner lui-même, avec excès. Dieu appelle tout au long de la Bible. Depuis le jardin d’Eden où l’homme a caché sa honte : « Homme, Où es-tu ? » (Genèse 3). Les prophètes n’ont pas arrêté de faire résonner cet appel tout au long de l’histoire. « Que le méchant abandonne son chemin, et l’homme pervers, ses pensées ! Qu’il revienne vers le Seigneur qui aura pitié de lui, vers notre Dieu qui est surabondant en pardon. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et mes chemins ne sont pas vos chemins, déclare le Seigneur » (Première lecture)
« Faut-il que tu sois jaloux parce que je suis bon ? » La bonté de Dieu que nous montre saint Luc : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait bien festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé ! » (Luc 15, 31-32). « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » – « Amen, je te le déclare : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » (Luc 23, 42-43)
Mais que l’ouvrier de la 11e heure reçoive le salaire de toute une journée est déjà annoncé dans le Premier testament : « Chaque jour tu lui donneras son salaire, sans laisser le soleil se coucher sur cette dette ; car il est pauvre et il attend impatiemment ce salaire » (Deutéronome 24, 15). La justice, certes indispensable, doit se parfaire en miséricorde, en gratuité et en bonté.
L’amour de Dieu ne se fractionne pas selon les mérites. Les premiers s’attendaient à recevoir davantage que les derniers. Or ils reçoivent tous une pièce d’argent c’est-à-dire le salaire « juste » qui avait été accepté par eux, permettant à chacun de manger, avec sa famille, pour une journée. Les derniers aussi doivent manger, eux et leur famille, même s’ils n’ont trouvé du travail que pour une heure. L’amour, la sainteté de Dieu, va au-delà de l’équité.
Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi, au bon larron autant qu’à toi, au fils prodigue autant qu’à toi, à Pierre le poltron autant qu’à toi, à Paul le persécuteur autant qu’à toi…Mais le fils perdu et le larron, Pierre et Paul, n’est-ce pas toi, moi, notre assemblée eucharistique. Le Seigneur, dans sa bonté divine, nous aime tous également.
Dans une magnifique homélie pascale, saint Jean Chrysostome que nous avons fêté mardi dernier, s’écrie : « Que celui qui a travaillé dès la première heure reçoive à présent son juste salaire ! Si quelqu’un est venu après la troisième heure, qu’il célèbre cette fête dans l’action de grâces ! Si quelqu’un a tardé jusqu’à la sixième heure, qu’il n’ait aucune hésitation, car il ne perdra rien ! S’il en est un qui a différé jusqu’à la neuvième heure, qu’il approche sans hésiter ! S’il en est un qui a traîné jusqu’à la onzième heure, qu’il n’ait pas honte de sa tiédeur, car le Maître est généreux, il reçoit le dernier aussi bien que le premier. Goûtez tous au banquet de la foi, au trésor de la bonté. Que nul ne déplore sa pauvreté, car le Royaume est apparu pour tous.
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Loué soit Jésus-Christ !
Voici mon homélie pour dimanche prochain,
vingt-cinquième Dimanche dans l’Année !
” «Ainsi les derniers seront les premiers,
et les premiers seront derniers.» “
Si vous désirez écouter mon homélie, il vous suffit
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Que Dieu vous bénisse, par Marie !
Chanoine Dr. Daniel Meynen
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