Fête de la Sainte Trinité
Abbé Jean Compazieu | 26 mai 2012Fête de la Sainte Trinité
Textes bibliques : Lire
Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Sainte Trinité. C’est celle de Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit. Quand nous proclamons le Credo, nous disons : “Je crois en Dieu le Père… Je crois en Jésus Christ… je crois en l’Esprit Saint…” Cette profession de foi est proclamée tous les ans au cours de la veillée pascale. C’est dans cette foi de l’Eglise que nous avons tous été baptisés. Avant de quitter ce monde, Jésus a donné cette consigne aux apôtres : “Allez, enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit.”
Cette révélation du Dieu Trinité s’est faite progressivement au cours des siècles. La première lecture de ce dimanche est un extrait du livre du Deutéronome ; au moment où le peuple hébreu se prépare à entrer dans la Terre promise, Moïse lui rappelle l’essentiel de la foi : “Dieu est unique.” Il leur dit en particulier : “Le Seigneur est Dieu, là-haut dans la ciel comme ici-bas sur la terre. Il n’y en a pas d’autre.” Ce témoignage va très loin : Dieu c’est quelqu’un ; ce n’est pas une force de la nature comme le tonnerre ou un phénomène naturel.
Le plus merveilleux dans cette révélation c’est que Dieu s’est engagé envers son peuple. Il l’a sorti de l’esclavage d’Egypte ; il lui a fait traverser la mer Rouge ; il l’a conduit dans le désert. Au moment où ce texte est proclamé, les hébreux se préparent à le faire entrer dans la Terre promise. Ce texte nous révèle donc un Dieu libérateur qui fait alliance avec son peuple. Cette bonne nouvelle vaut aussi pour nous aujourd’hui. Comme au temps de Moïse, Dieu voit la misère de son peuple. Il voit les méfaits de l’argent roi, de l’égoïsme, des guerres. Il voit la souffrance de ceux qui sont accablés par la misère. Comme autrefois, il continue à nous dire son désir de libérer son peuple. Et il compte sur nous pour que nous donnions le meilleur de nous-mêmes à cette mission.
En écho à cette première lecture, nous avons le psaume 32. C’est une très belle prière qui développe les qualités surprenantes de Dieu : “Son amour enveloppe l’univers… la terre est remplie de son amour… Dieu veille sur ceux qui mettent leur espoir dans son amour…” C’est cette bonne nouvelle que nous retrouvons tout au long de la Bible : “Dieu unique dont le nom est LE SEIGNEUR nous aime et nous sauve. Dès lors, nous comprenons bien que toutes les représentations d’un Dieu qui punit n’ont rien à voir avec le vrai Dieu. Il en est de même pour toutes les violences que les hommes se font au nom de Dieu.
Dans sa lettre aux Romains, Saint Paul nous aide à faire un pas de plus. Il nous invite à appeler Dieu “Père”, à être des fils de Dieu et à nous laisser conduire par l’Esprit. A travers tout cela, nous découvrons un Dieu qui nous aime au point de faire de nous ses enfants. Si Dieu établit avec nous des relations d’amour c’est parce qu’il est lui-même amour. Saint Paul nous annonce que nous sommes héritiers de Dieu parce que nous sommes membres de sa famille. Voilà un message de la plus haute importance. Il vient nous rappeler que nous ne devons pas avoir peur de Dieu car nous sommes ses enfants bien aimés. Nous avons beaucoup à faire pour corriger l’image que nous nous faisons de lui. Il sera toujours bien au-delà de tout ce que nous pourrons dire ou écrire de lui.
L’évangile de saint Matthieu nous invite à suivre Jésus sur la montagne. Pour le monde de la Bible, la montagne c’est un symbole très fort. Elle rappelle celle du Sinaï où Dieu s’est manifesté à Moïse. C’est le lieu de la rencontre avec Dieu. Elle invite à la foi. C’est là que les apôtres ont pu vaincre leurs doutes. Et surtout, elle invite à l’adoration. Les apôtres se sont prosternés devant Jésus. Cette adoration consiste à reconnaître Dieu pour ce qu’il est.
A la suite des apôtres, les chrétiens se rassemblent chaque dimanche à l’église. Ils viennent pour adorer le Seigneur et se nourrir de sa Parole et de son Eucharistie. Nous en avons tous besoin ; il arrive parfois que notre foi soit un peu exténuée. Nous venons auprès du Seigneur pour nous imprégner de sa présence et de son amour. Mais si nous nous rassemblons autour de lui, ce n’est pas pur rester là. Comme il l’a fait pour ses apôtres, Jésus nous envoie : Allez, cet amour que vous avez reçu, il faut le partager et le rayonner. Tout au long de nos journées, nous rencontrons des gens qui vivent loin de Dieu et qui ne connaissent pas son amour. C’est vers eux que nous sommes envoyés pour rendre compte de l’espérance qui nous anime.
Cette grande mission nous dépasse. Elle peut nous faire peur. Mais nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur nous a promis d’être avec nous tous les jours et jusqu’à la fin du monde. En ce jour, nous le supplions : qu’il nous garde fidèles à son amour. Qu’il nous donne force et courage pour en témoigner tous les jours auprès de ceux qu’il met sur notre route. Amen.
Sources : Revues liturgiques Signes et Feu Nouveau, Homélies du dimanche (Mgr Léon Soulier), dossiers personnels…
Qu’en ce magnifique jour de Pentecote,l’Esprit Saint,Esprit d’Amour et vérité,vous accompagne ,Père Jean ,dans votre mission,qu’Il vous bénisse et continue a vous inspirer de si belles lectures pour nous ,afin de toujours mieux nous faire connaitre La Sainte Famille!Bonne Fete de la Pentecote mon P7RE et encore une fois Merci pour vos messages.marie josé.
bonne fete de pentecote k le Saint Esprit soit toujours votre source d’inspiration
FETE DE LA SAINTE TRINITE – année B – Dimanche 3 juin 2012 – Evangile de Matthieu 28, 16-20
PERE, FILS, ESPRIT : UNE SEULE PRESENCE
Cette année-là, à la fête de Pessah, le matin du premier jour de la semaine (lendemain du sabbat- qui deviendra « Jour du Seigneur, en français « dimanche), les femmes accourent vers les disciples et leur annoncent l’incroyable nouvelle : « Jésus est ressuscité, il nous est apparu et il vous invite à le rejoindre en Galilée ». Ils s’y rendent et cette dernière rencontre constitue la scène qui clôt l’évangile de Matthieu, sommet de la Bonne Nouvelle et Source de la vie et de la mission de l’Eglise.
Au temps de Pâques, les 11 disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.
Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles :………
Au début de l’évangile, c’est une femme, Marie, qui avait donné vie à Jésus et Joseph avait dû la croire sur parole ; à la fin, les apôtres, à leur tour, doivent faire confiance à Madeleine et Marie. N’est-ce pas par la femme que vient la vie ? Et n’est-il pas normal, en ce cas, que les églises chrétiennes accueillent une majorité de femmes, alors qu’elles sont absentes des synagogues et des mosquées ?
Aucune description de Jésus « ressuscité », aucun triomphalisme. Il n’est plus d’abord un maître que l’on écoute mais un Seigneur devant lequel on se prosterne en silence ; toutefois son apparition ne force pas l’adhésion, les « doutes » restent possibles. N’est-on pas le jouet d’une hallucination ? La foi pascale respecte notre liberté. L’essentiel est de recevoir le testament de Jésus : ce sont ses ultimes paroles, elles transmettent un message capital qui définit la mission de l’Eglise et le sens de l’Histoire.
Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
Le verbe au passif indique qu’il s’agit d’une action de Dieu : Dieu, dit Jésus, m’a donné pouvoir…Lorsque, après son baptême, il avait réfléchi à la mission reçue, il avait vu en rêve (aussi « sur une haute montagne ») tous les royaumes de la terre et satan lui avait promis de les lui donner « si tu m’adores », c.à.d. si tu te mets à mon service, si tu emploies mes moyens : la violence, la corruption, la haine. Jésus avait rejeté avec force cette tentation et avait opté pour une voie de pauvreté, d’humilité, de respect des consciences jusqu’à accepter souffrances et mort. C’est pourquoi son Père, à présent, lui a donné la Royauté : c’est lui, et non les despotes, les dictateurs, qui est le véritable Seigneur, le seul à qui il faut rendre gloire en obéissant à son Evangile.
Et évidemment cela ne signifie pas que l’Eglise, dorénavant, peut s’appuyer sur cette foi pour devenir « une Puissance ». Quand elle est portée à le faire, c’est encore satan qu’elle écoute !
Allez donc ! De toutes les nations, faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit et leur apprenant à garder tous les commandements que je vous ai donnés.
Jésus est juif mais il est le Sauveur pour le monde ; l’Alliance d’abord offerte à Israël doit s’évaser et se propager jusqu’au bout du monde. L’Evangile est LA Bonne Nouvelle définitive et elle concerne tout être humain : aucune autre « nouveauté » ne viendra jamais la supplanter. Il ne faut pas demeurer en « terre sainte » et convoquer les gens à y rejoindre les apôtres : au contraire, c’est à eux et à leurs successeurs de « partir ». Les « Actes des Apôtres » témoignent de la force centrifuge qui a pressé les premiers chrétiens à quitter la Judée et la Galilée pour s’enfoncer dans les autres pays et, très vite, gagner Rome, la capitale de l’Empire. L’Evangile a une visée universelle.
Que faudra-t-il faire ? Essentiellement, dit Matthieu, « faire des disciples » c.à.d. proclamer l’Evangile, le traduire, l’expliquer et appeler les auditeurs à croire, à faire confiance et à s’engager à vivre comme Jésus l’a appris selon le Sermon sur la Montagne, lui qui est mort et ressuscité pour donner vie à ses « disciples ».
Ensuite, si l’auditeur a pris le temps d’écouter le message et d’en percevoir la vérité pour lui, si accord libre il y a, en toute bonne conscience, l’apôtre le baptisera, le plongera dans l’eau. Ce rite ne sera plus seulement celui que Jean-Baptiste accomplissait dans le Jourdain (purification dans l’attente du Messie) mais sera communion au Dieu tel qu’à présent il est révélé :
– PERE : non plus une divinité ineffable, inconnue, lointaine, mais Père dont l’amour, la bonté, la miséricorde sont manifestés si clairement dans l’Evangile
– FILS : non plus seulement le Jésus maître de sagesse, prophète, guérisseur, mais celui qui est l’image, le rayonnement, l’humanisation de Dieu.
– ESPRIT-SAINT : non plus « la rouah » impersonnelle, le vent qui manifestait l’action divine dans la Première Alliance, mais le Souffle d’amour entre Père et Fils, Souffle maintenant partagé avec tous les croyants pour en faire un peuple uni dans la communion au Père, au Fils et à l’Esprit.
Il faudra du temps, des siècles, pour que l’Eglise, suite aux débats théologiques, parvienne à la confession qui demeure si surprenante : Oui il n’y a qu’un Dieu mais il est Trinité.
Mais ce n’est pas tout : le baptême n’est pas un enregistrement, une inscription sur une liste, une mise en règle, un conformisme social dans une société dite « chrétienne ». On n’a jamais fini d’apprendre à être disciple, on le devient petit à petit, sans l’être jamais tout à fait. La vie dans la communauté chrétienne est apprentissage permanent, catéchèse ; donc elle est débat, recherche, mise à jour de l’héritage, affrontement avec les questions qui agitent la société, tentative de répondre aux objections des adversaires, approfondissement des trésors des Ecritures, déploiement de la Tradition.
« Apprendre à garder tous les commandements que je vous ai donnés » : un chrétien ne peut se satisfaire d’être un pratiquant régulier, gentil et bien élevé. L’Evangile est un chemin de bonheur, oui, mais pour les pauvres de cœur, pour ceux qui acceptent de perdre leur vie pour la trouver.
Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
Plus de 700 ans avant le Christ, alors que les armées ennemis s’approchaient, le prophète Isaïe avait assuré le jeune roi : « N’aie pas peur : la jeune femme concevra et enfantera un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel (en hébreu : Dieu-avec-nous) » (Isaïe 7, 14) et en effet, Jérusalem avait échappé miraculeusement au désastre. Ce récit s’était transmis par la suite, continuant à rassurer le peuple : quels que soient les menaces et les dangers, on pouvait continuer à espérer car « ce fils » serait un jour le Messie qui, né d’une femme, nous sauverait.
C’est pourquoi, dans son récit de l’Annonciation à Joseph, Matthieu avait repris cette prophétie : Jésus qui allait naître était cet enfant – mais Joseph l’avait nommé Jésus, YESHOUAH, qui en hébreu signifie « YHWH sauveur ». Effectivement par sa vie, sa croix et sa résurrection, Jésus a accompli le salut non seulement d’Israël mais de l’humanité car son péril mortel, c’est le péché, l’éloignement de Dieu.
Maintenant qu’il est glorifié, le Sauveur peut désormais être appelé « EMMANUEL », DIEU-AVEC-NOUS.
Cet « avec vous » ne se réduit pas à des moments de grâce, des extases mystiques, des heures de célébration et il ne doit absolument pas s’inscrire sur les ceinturons ! Cette présence n’est pas éphémère, conditionnelle, fragile, peu sûre. Elle est donnée définitivement à une Eglise qui annonce l’Evangile, qui l’explique, qui crée des disciples toujours en état d’écolage, qui s’élance au milieu de tous les dangers afin que la Bonne Nouvelle parvienne à tous les humains prisonniers de leur faiblesse, de leur désespoir, du mal.
—– Quelle Révélation aujourd’hui ! Qui est Dieu ? Jésus le résume tout entier :
Non le Dieu tout-puissant et effrayant mais le Pauvre dont la force est l’amour
Non le Concept perdu dans les nuages, mais le Fils qui rassemble les fils dans son enseignement
Non un Ether, la dissolution dans le nirvana mais la communion dans le respect de chaque personne.
Raphaël D., dominicain
Sainte Trinité 2012 – 3 juin
La Sainte Trinité ! Rien à voir bien sûr avec une personne de ce nom, comme Marie, Joseph ou Benoît. Les chrétiens sont-ils bien éclairés à son sujet ? Un brin de théologie est utile pour comprendre ce que l’Evangile nous enseigne en ce jour (Matthieu 28, 16-20). « Après sa résurrection, nous est-il dit, sur la montagne où Jésus leur a donné rendez-vous, en Galilée, ses apôtres se prosternent devant lui » ; « mais certains eurent des doutes » La foi en la résurrection du Christ ne va pas de soi. Jésus leur dit alors : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit » Exprimée nettement ici la révélation qu’il est venu apporter sur Dieu, un en trois personnes.
Profitons-en pour y lier des exigences : « apprenez-leur à garder mes commandements » ; mission confiée de former des disciples de sa Bonne Nouvelle. Et il les rassure : « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Il le sera par l’Esprit qu’il est venu transmettre de la part de son Père.
Arrêtons-nous là. Proclamons déjà une vérité historique : l’homme nommé Jésus Christ est entré dans l’histoire humaine. Rien de virtuel ou légendaire ! Avec le livre du Deutéronome (1ère lecture) découvrons aussi un homme historique appelé Moïse. Sa vie, bien connue par la Bible, nous le montre ici s’adressant au peuple d’Israël dont il est le guide choisi par le Seigneur. Il lui rappelle tout ce que le Seigneur a réalisé à son égard : son amour libérateur de l’esclavage d’Egypte « par des exploits terrifiants ». Il lui précise aussi qu’il est le Dieu créateur du ciel et de la terre, non l’œuvre du hasard, et le seul Dieu. Tribus et nations se bâtissaient des dieux dont les souverains se servaient pour imposer leur domination. Ce n’étaient qu’idoles sans valeur. Israël parfois s’y laissera séduire, abandonnant son Dieu, mais pour connaître déboires et déportation comme avec Nabuchodonosor. Toujours Dieu pardonnera, avec les regrets et conversions du peuple qui rétabliront paix et prospérité.
C’est évidemment la venue de Jésus, Fils de Dieu fait homme, qui révélera l’identité divine. Il se présente comme égal à Dieu : « le Père et moi nous sommes un » – « qui me voit, voit mon Père » Dans l’obéissance amoureuse constante au Père, Jésus affirmera qu’Il est Amour. Il est envoyé non pour punir mais pour sauver l’humanité et la délivrer du péché dont nul n’est préservé.
Jésus sera venu aussi pour donner l’Esprit Saint. C’est lui, Esprit du Christ qui, après le retour de Jésus au Père, vient changer nos cœurs, permet la conversion, donne la force de vivre d’un amour comme celui de Jésus. Dieu perd tout visage dominateur pour se révéler Amour qui se donne entièrement à son Fils dans une communion, grâce à l’Esprit Saint. Merveilleuse communauté qu’aucune religion n’avait soupçonnée.
Quel bonheur de la connaître ! Grâce à Jésus elle nous est donc révélée et nous pouvons l’adorer, lui rendre grâce. Elle nous permet d’aimer dans le don de soi, de nous unir en famille créée à son image, de travailler en collectivité nationale et internationale pour bâtir la paix.
« Ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu » nous dit St Paul (2ème lecture). L’Esprit ôte la peur, nous fait appeler Dieu « Abba » ; note d’intimité comme le « papa » des tout petits. Il nous donne foi et confiance en la résurrection de Jésus qui sera nôtre au Jour de Dieu.
N’oublions pas qu’aujourd’hui c’est aussi la fête des mères. Vivantes ou ayant quitté ce monde, pensons à prier à leur intention dans un amour sollicitant leur prière. La meilleure démarche reste celle d’aimer. Et nous avons Marie, Mère de Jésus et notre mère du ciel. Elle ne cesse d’intercéder pour nous, pour l’Eglise de son Fils, pour l’humanité entière et ses milliards d’humains. Un jour le Corps de son Fils les comprendra, membres ressuscités dont il est la tête. Merci Marie !
Ces commentaires ne cessent de nourrir ma méditation et mes prédications! Merci à toute personne qui nous les livre gratuitement! Que vous garde et vous bénisse! Amen Abbé Eric Batalasana
Un jour, un curé avait fait venir un prédicateur. Il a trouvé qu’avec lui “le verbe se fait cher” (sourire)