Homélie du 3ème dimanche de Pâques
Abbé Jean Compazieu | 6 avril 2013Textes bibliques : Lire
En ce 3ème dimanche du temps Pascal, l’Eglise nous propose le récit des apparitions de Jésus sur les rives du lac de Tibériade. C’était après la Passion : Jésus avait été jugé, flagellé puis mis à mort sur une croix. Au moment de son procès, Pierre avait renié trois fois son maître. Complètement désemparé, il décide, avec ses compagnons, de reprendre son ancien métier. C’est là que Jésus les rejoint et se manifeste à eux. Il le fait d’une manière discrète. Il se rend présent à leur vie quotidienne d’une manière naturelle. Après leur avoir demandé s’ils avaient du poisson, il leur demande de jeter les filets sur la droite de la barque. Le résultat est tellement extraordinaire qu’ils ne peuvent remonter le filet.
Cette pêche miraculeuse, tout comme la multiplication des pains, nous montre la surabondance des dons de Dieu. Ces 153 poissons représentent toutes les espèces connues à l’époque. Cette pêche symbolise l’univers entier que le Christ veut rassasier. Elle est le signe d’une intervention qui dépasse toutes les forces humaines. C’est la marque du Dieu vivant. C’est aussi l’annonce de la mission qui sera confiée à Pierre. Lui qui, par trois fois, avait renié le Christ se verra pardonné. Il deviendra le berger du troupeau que Jésus va lui confier. Mais rien ne sera possible sans un amour inconditionnel envers le Christ.
Ce retournement de situation, nous le voyons encore aujourd’hui. Des hommes et des femmes qui avaient une vie complètement ratée ont rencontré le Christ. Leur vie a été transfigurée. Eux qui étaient des déshérités, des épaves, des déchets, ont connu un destin merveilleux. Le Christ a changé leur vie. C’est grâce à ce pardon qu’ils sont devenus des témoins de la foi. C’est important pour nous, Nous ne pourrons être des témoins du Christ sans une vraie rencontre avec lui.
La première lecture nous montre les apôtres qui sont devenus des missionnaires. Aujourd’hui, nous les voyons devant le même tribunal qui a condamné Jésus. Malgré toutes les menaces qui pèsent sur eux, ils n’hésitent pas à affirmer leur foi. Ils choisissent d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Ils proclament haut et fort que Jésus est ressuscité. Dieu l’a élevé au rang de chef et sauveur de son peuple pour qu’il apporte le pardon des péchés. C’est ainsi que l’Esprit Saint a fait de ces hommes peureux des missionnaires courageux.
Nous chrétiens d’aujourd’hui, nous sommes appelés à témoigner de notre foi dans le monde d’aujourd’hui. La tentation est grande d’obéir à la mentalité ambiante. Il y a des jours où il faut dire la vérité et dénoncer les injustices. Nous vivons dans un monde souvent hostile ou indifférent à la foi. C’est là que nous sommes envoyés pour témoigner de notre foi en Jésus ressuscité. Beaucoup le font au péril de leur vie. Voici quelques extraits d’un témoignage de chrétiens qui subissent une persécution terrible
« Dans mon pays, toute personne soupçonnée d’être chrétienne est emprisonnée ou exécutée. Dans mon pays, on envoie des familles entières dans des camps. Les chrétiens ont un traitement spécial, ils travaillent davantage, 18 heures par jour, et on leur réserve les travaux les plus pénibles. Ils n’ont pas le droit de lever la tête ou de regarder le ciel… Dans mon pays, les chrétiens ne renient jamais leur foi. J’étais impressionnée de les voir se tenir par la main et chanter avec beaucoup de joie autour des mourants. Un jour, j’ai vu les gardes, les ayant surpris, leur marteler le visage à coups de pied pour les défigurer… Un jour j’ai désobéi aux ordres, et pour cela j’ai passé 7 années en camp. J’y ai rencontré des chrétiens pour la première fois.
À ma sortie, bien que courbés, ils m’imploraient des yeux : « cette liberté n’est pas seulement pour toi ; tu as été libérée pour parler de nous ». Non, je n’oublierai jamais cette lumière dans leurs yeux. Aujourd’hui, grâce à eux, je crois en Jésus et je veux témoigner de ce que j’ai vu : Il n’y a pas d’endroit plus terrible sur terre pour les chrétiens que mon pays. (AED) Ce témoignage nous interpelle tous.
Le texte de l’Apocalypse de Saint Jean nous dit que cette confiance des chrétiens persécutés n’est pas vaine. Le triomphe du Christ nous est présenté comme une grandiose liturgie qui se déploie en plein ciel. Avec saint Jean, nous sommes invités à rendre gloire pour le triomphe du Christ. Bien sûr, il y a des catastrophes, des persécutions, des violences de toutes sortes. Mais au cœur de ces épreuves, nous assistons à des gestes de solidarité et de bonté. Cette puissance de l’amour est une force contagieuse que rien ni personne ne peut arrêter. En définitive c’est l’amour et non le mal qui aura le dernier mot.
Comme Pierre, nous nous jetons à l’eau pour venir à toi, Seigneur. Donne-nous de partager notre espérance et de témoigner de ton amour pour notre humanité.
Sources : Revues Feu Nouveau et Dimanche en paroisse, Homélies pour l’année C (A. Brunot), Lectures bibliques des dimanches © (A.Vanhoye), Commentaires du missel communautaire (A. Rebré), Site Internet Aide à l’Eglise en détresse)
Jean, merci pour votre homélie !
dans cette phrase il me semble qu’il manque un mot :
En définitive c’est l’amour et le mal qui aura le dernier mot.
J’aurai dit ” en définitive c’est l’Amour et non le mal qui aura le dernier mot”
Qu’en dites-vous ?
Amicalement
Monique
Merci, je viens de corriger cette distraction
Bonjour cela me touche pour dire de désobeir les ordres qui me tombent du mal j’espere que tout va bien je vous crois vraiment incroyablement et je vous trouve courageux je pense mon avenir !!! à cas où j’aurai mon malheur !
gros bisous
solange
Troisième dimanche de Pâques C
Voyons comment ce très beau récit qui conclut l’évangile de saint Jean vient nous rejoindre aujourd’hui. Ils avaientdonc repris les tâches de leur métier de pêcheur, ces 7 disciples. La résurrection doit se vivre dans notre vie ordinaire.
Mais cette vie est souvent marquée par des temps d’obscurité. Comme les apôtres, nous avons l’impression d’être dans la nuit de nos soucis et de nos problèmes. Nous naviguons bien souvent sur une « mer agitée », enveloppée de ténèbres hostiles.
C’est alors qu’il faut tourner notre regard vers celui qui est sur la « terre ferme » dans la clarté de l’aube. Jésus se trouve désormais sur l’autre rive. Il nous attend par-delà cette « traversée » qu’il vient d’accomplir. Il est là, sur la rive de l’éternité. Comme les apôtres, nous ne le reconnaissons pas.
Il y a pourtant une exception. Un des sept disciples, Jean l’intuitif et le contemplatif, a reconnu Jésus dans l’inconnu au bord du lac. Parce qu’il est « le disciple que Jésus aimait » et qu’il est le disciple qui aime Jésus. Reconnaître quelqu’un, c’est d’abord une affaire d’amour. Si tu cherches Jésus avec amour, il te rejoindra dans la délicatesse d’une rencontre cœur à cœur. Mais es-tu amoureux de Jésus ? Désires-tu le Seigneur-Amour aussi sauvagement que le plongeur désire aspirer de l’air quand il remonte du fond de l’eau ? Pour devenir un vrai chrétien, pour déployer toutes les richesses de son baptême, il faut aimer d’un désir profond le Ressuscité qui nous attend.
La prière est le premier signe que nous voulons vraiment rencontrer le Christ. La preuve qu’on aime quelqu’un, c’est qu’on est prêt à prendre du temps pour lui. Prier, c’est donner du temps pour nous laisser aimer par Dieu et le lui rendre un peu.
Quand ils débarquent, les disciples trouvent un repas tout préparé. Aujourd’hui toujours, la fraction et le partage du pain sont pour les chrétiens le signe privilégié de la présence du Ressuscité. Oui, Jésus est bien sur une autre rive, où il nous attend, pour nous partager une vie nouvelle dans la fraction du pain. Il faut beaucoup aimer pour le rencontrer dans l’intimité de l’eucharistie.
Mais aimer en vérité signifie aussi oser agir. Après l’intuition amoureuse du contemplatif, Jean, il y a l’engagement de l’homme d’action, Pierre. C’est lui qui amène jusqu’à terre le filet rempli de 153 poissons. Vivre la rencontre de Jésus dans la prière et dans l’eucharistie nous donne la force de le rencontrer dans l’amitié offerte, la solidarité et le service fraternels.
Et c’est à ce Pierre, si impétueux et si fragile, que Jésus confie ses propres pouvoirs. Il change ce marin pêcheur en berger. Maintenant qu’il n’est plus présent « en chair et en os », il confie à Pierre ses agneaux. Mais, extraordinaire délicatesse de Jésus, il ne parle pas à Pierre de sa lâcheté. Il lui demande seulement une triple déclaration d’amour. « M’aimes-tu ? »
Cette même question, Jésus te la pose à toi, aujourd’hui. La foi, c’est croire à cet amour que Jésus te porte et s’appuyer sur lui. Parfois, on commet des erreurs, on glisse sur le chemin trop rude, mais à tout moment la main de Jésus est là, tendue, pour nous ressaisir.
« M’aimes-tu ? » M’aimes-tu encore, m’aimes-tu assez ? Mais si tu m’aimes oublie tes infidélités comme je les oublie. Puis viens et « suis-moi ».
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3ème dimanche du Temps pascal – année C – 14 avril 2013 – Evangile de Jean 21, 1-19
STRUCTURES DE L’EGLISE :
MISSION, EUCHARISTIE, PARDON, COMMUNAUTÉ
Jean avait bien terminé son évangile avec le chapitre 20 et les apparitions pascales : or voici que s’ajoute un ultime chapitre 21 rédigé sans doute par sa communauté après son décès.
C’est un petit chef-d’œuvre qui décrit en images ce qu’est l’Eglise du Ressuscité. Sa lecture nous convertit.
LA MISSION
La scène se passe au lac de Galilée : 7 disciples, guidés par Simon-Pierre, décident d’aller à la pêche. Ils ne semblent pas avoir été bouleversés par les 1ères apparitions du Ressuscité : revenus dans leur province, ils ont repris leur métier comme si de rien n’était. C’est qu’il faut bien gagner sa vie. Selon la méthode du temps, tout au cours de la nuit, ils ont ramé en larges cercles en tirant et refermant le filet mais ils n’ont rien pris. Au-dessus des collines du Golan, apparaissent les premières lueurs de l’aube, une légère brume flotte sur les eaux. Les pêcheurs, las et déçus, se préparent à rentrer lorsqu’un son de voix leur parvient. Là-bas sur le rivage, une silhouette : « Les enfants, auriez-vous un peu de poisson ? ». « Non » répondent-ils. L’inconnu lance : « Jetez le filet à droite de la barque et vous trouverez ». Pourquoi obéir à l’ordre d’un inconnu ? Pourquoi cette précision ? Ils jettent le filet qui se remplit de poissons. 153, précise-t-on : ce serait le nombre d’espèces connues à l’époque, dit S. Jérôme. Signe de mission universelle.
Le disciple que Jésus aimait, le premier, reconnaît l’homme : « C’est le Seigneur ! ». Simon-Pierre se jette à l’eau vers lui et les disciples, tirant le filet, arrivent au rivage.
En débarquant ils voient un feu de braise avec du poisson posé dessus et du pain.
Jésus leur dit : « Apportez donc de ce poisson que vous venez de prendre ». Simon-Pierre tire le filet : 153 poissons …et malgré cela, le filet n’était pas déchiré !
Jésus leur dit : « Venez déjeuner »…Il prend le pain et le leur donne, ainsi que le poisson.
C’était la 3ème fois que Jésus ressuscité d’entre les morts se manifestait à ses disciples.
La mission des apôtres consiste à sauver les hommes, à les retirer du gouffre du mal, à les empêcher de couler dans le désespoir, à les ramener à l’air libre, à être « pêcheurs d’hommes » » (Luc 5, 10) Mais ce travail ne s’accomplit pas par initiative personnelle, par simple dynamisme et bonne volonté. « Sans moi vous ne pouvez rien faire » avait dit Jésus à ses disciples (15, 5). L’apôtre, si doué soit-il, peut bien déployer les trésors de son génie, il demeure bredouille car la conversion de l’homme est une œuvre divine. Les disciples avaient œuvré toute la nuit en vain mais que la lumière apparaisse, qu’ils obéissent à la voix encore non reconnue du Seigneur, et voilà que soudain les prises tant attendues se multiplient.
LE PARTAGE DU PAIN
Oui le missionnaire doit s’attendre à des échecs. Il a beau changer de tactique, modifier son vocabulaire, utiliser d’autres méthodes, recourir aux médias les plus sophistiqués : s’il ne compte que sur lui et ses moyens, il reste bredouille. Mais il est bon qu’il fasse cette expérience, qu’il connaisse le découragement, se bute aux limites de ses possibilités : encore faut-il que, sans démissionner, surmontant la tentation de tout laisser là, il prête l’oreille à la voix qui murmure : « Recommence ! ».
C’est précisément quand il expérimente que sa théologie, ses études, ses qualités, son éloquence échouent, que, du fond de la lassitude, il doit reprendre le travail. « Car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Cor 12, 10)
Alors il constate qu’il est radicalement impossible que le monde se sauve seul. Il change, oui, mais pour retomber plus bas. Il s’améliore puis se défait. Il espère puis il s’écroule. Seul Dieu peut nous sauver. Les apôtres sont appelés à retrouver sa présence, à accepter son invitation : « Venez déjeuner ».
C’est en partageant le Pain de Celui qui est sorti des abîmes de la mort pour rejoindre les rivages des hommes que les apôtres retrouvent leurs forces et leur joie de travailler sans relâche.
LE PARDON
Alors s’ouvre un merveilleux dialogue :
Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre :
– Simon, fils de Jean, m’aimes-tu plus que ceux-ci ?
– Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais.
– Sois le berger de mes agneaux….Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ?
– Oui, Seigneur, je t’aime, tu le sais.
– Sois le pasteur de mes brebis…Simon, fils de Jean, est-ce que tu m’aimes ?
– Seigneur, tu sais tout : tu sais bien que je t’aime.
– Sois le berger de mes brebis.
Simon, pauvre pêcheur, devait être fier d’avoir été placé en tête de la liste des Douze. Impétueux, il avait assuré son Maître qu’il le suivrait toujours : « Moi, je donnerais ma vie pour toi ! » (13, 37). Las, quelques heures plus tard, dans la cour du palais du grand prêtre où l’on avait amené Jésus ligoté, Pierre s’approcha du « feu de braise » : on le reconnut et le pauvre nia par trois fois être l’un de ses disciples (18, 17-27).
Ici, au bord du lac, voici les retrouvailles éblouissantes. Jésus ne fait pas d’allusion directe au triple reniement de son ami, il ne le condamne pas, ne l’humilie pas devant les autres, ne lui commande même pas de confesser ses péchés. Devant un autre « feu », il lui demande simplement de redire son amour.
Pierre n’ose plus prétendre « aimer plus que les autres »: il s’en remet au Seigneur. Oui il a été prétentieux, lâche, traître, il a eu peur de l’arrestation. Mais il peut en vérité dire à Jésus que, malgré tout, il l’aime vraiment.
En conséquence, parce qu’il a fait l’expérience de son immense faiblesse, parce qu’il est revenu à la vérité de l’amour, il peut recevoir la garde du troupeau. Car un berger doit d’abord être quelqu’un qui aime Jésus.
Mais qu’il n’oublie pas : les brebis ne lui appartiennent pas : elles sont « mes » brebis, dit Jésus, je te les confie, guide-les avec l’amour que j’ai eu. Le souvenir de ta faute t’empêchera de les traiter avec dureté. Sois toujours prêt à leur pardonner.
LE MARTYRE
Jésus continue : « Amen, amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les mains et c’est un autre qui te mettra ta ceinture pour t’emmener là où tu ne voudrais pas aller ». Jésus disait cela pour signifier par quel genre de mort Pierre devait rendre gloire à Dieu. Puis il lui dit : « Suis-moi ».
Le dernier soir, avant son arrestation, Jésus avait dit à Pierre : « Tu ne peux me suivre maintenant, mais tu me suivras plus tard » (13, 36). En effet, transformé par la rencontre de Jésus ressuscité et le don de son Esprit, Pierre va s’élancer dans le monde pour « pêcher les hommes ». Il cessera de choisir son propre chemin de vie, il ne cherchera plus à faire sa volonté, il ne s’appartiendra plus mais il imitera Celui qui avait donné sa vie pour lui pardonner. Comme les confrères et comme Paul, il n’épargnera pas ses peines, voyagera, fondera des communautés nouvelles, rencontrera avanies, menaces, subira coups et prisons.
Et un jour, à Rome, capitale de l’Empire, en 64 ou 67, il subira le martyre, « il étendra les mains ». (Crucifié tête en bas ? dit une légende). Maintenant il le prouvait : « C’est vrai, Seigneur, tu sais bien que je t’aime ».
Le chapitre s’achève par une note sur le disciple bien-aimé. Il venait de mourir alors que, disait-on, Jésus lui avait promis de demeurer jusqu’à ce qu’il revienne. Mais c’est à son Evangile que Jésus faisait allusion : le témoignage de l’écrit du disciple bien-aimé éclairera l’Eglise jusqu’ à la fin du monde.
CONCLUSION. C’est pourquoi guidée par Pierre, éclairée par Jean, nourrie par l’Eucharistie, réchauffée par le feu du pardon, l’Eglise peut poursuivre sa route en toute assurance. Rien ne lui manque. Elle existe pour pêcher les hommes qui se noient ou pour rassembler et guider les brebis égarées.
Et elle ne cesse de dire, du fond de sa lâcheté : « Seigneur tu sais que je t’aime ».
Raphaël D
merci SEIGNEUR pour ton evangile de ce dimanche
ce que je n’arrive pas à comprendre c’est comment les disciples ont fait pour ne pas reconnaitre JESUS sur la plage. Pourquoi c’est seulement apres leur avoir dit de jeter le filet à un endroit donné qu’ils l’ont reconnu?
ils ont vecu avec LUI pendant 3 ans! a t il changé d’apparence apres la resurrection pour autant?
Un élément de réponse : Pour reconnaître Jésus ressuscité, les yeux du corps ne suffisent pas. Il faut aussi le regard de la foi