Homélie du 7ème dimanche de Pâques
Abbé Jean Compazieu | 24 mai 2014
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Ce 7ème dimanche de Pâques nous prépare à la grande fête de la Pentecôte qui sera célébrée dimanche prochain. Ce jour-là, les apôtres se mettront à proclamer avec force et courage les merveilles de Dieu. En attendant, ils sont réunis en un même lieu pour un temps de prière. Le livre des Actes énumère chacun des onze apôtres (les douze moins Judas). Dès le début, ils ont été choisis par Jésus. Il les a formés et leur a donné des instructions.
Le Livre des Actes mentionne également la présence de quelques femmes. C’est vraiment exceptionnel dans le monde Juif. C’est une manière de dire qu’elles ont un rôle essentiel dans l’Eglise. Il y a également Marie, la mère de Jésus et quelques membres de sa proche famille. Toutes ces personnes sont réunies pour participer fidèlement à la prière. Les uns et les autres se préparent à la manifestation de la gloire divine qu’ils découvriront quelques jours plus tard. C’est de cette merveille qu’ils auront à témoigner jusqu’aux extrémités de la terre.
Mais il ne peut y avoir de mission sans ce temps de prière. C’est par là qu’il faut commencer. C’est vrai aussi pour nous. Cela vaut la peine de se poser quelques questions : Est-ce que nous prions ? Comment prions-nous ? Le Père Guy Gilbert a écrit dans un de ses livres qu’une journée sans prière, ça ne vaut pas grand-chose. Si nous prions, ce n’est pas d’abord pour adresser des demandes à Dieu. Il sait de quoi nous avons besoin avant que nous lui demandions. Le plus important c’est de nous accorder à son amour et de nous en imprégner. Nous ne serons des témoins rayonnants et lumineux que si nous accueillons la lumière qui vient de lui.
Dans sa lettre, l’apôtre Pierre insiste sur ce point : il rappelle aux chrétiens la nécessité d’être vraiment reliés au Christ. Ils en ont bien besoin car ils sont affrontés à toutes sortes de persécutions. Mais Jésus avait prévenu : “le serviteur n’est pas au-dessus de son maître”. Le Seigneur Jésus a connu la persécution, le rejet et la croix. Il en sera de même pour des générations de chrétiens. Nos médias n’en parlent presque pas : de nombreux chrétiens continuent à être persécutés et mis à mort en Chine, en Corée du Nord, en Egypte et dans de nombreux pays islamistes. Ils sont nombreux ceux et celles qui vivent chaque jour avec la peur au ventre. A travers eux, c’est la famille des chrétiens, notre famille, qui est éprouvée. Ensemble, en communion avec eux, nous prions et nous supplions le Seigneur : qu’il nous garde fermes dans la foi jusqu’au jour où sa gloire se révèlera à tous.
Dans l’Evangile, nous découvrons la prière de Jésus : elle nous le montre en totale communion avec son Père. Ils sont liés l’un à l’autre dans une communion éternelle. Les évangiles nous disent que Jésus passait parfois des nuits entières à prier son Père. Cette union dépasse tout ce que nous pouvons vivre à notre niveau. Elle nous dit l’intensité de la prière de Jésus et nous en sommes éblouis. Ce qui est extraordinaire, c’est qu’il veut nous associer tous à sa prière. C’est avec lui que nous connaîtrons le bonheur de prier.
Cette prière de Jésus se situe à un moment important de sa vie : il se prépare à passer de ce monde à son Père. Sa mort sur la croix ne sera pas un échec mais une élévation. Ce sera la grande victoire de l’amour sur la mort et le péché. Au moment le plus dramatique de sa vie, Jésus veut partager à ses disciples sa joie d’avoir accompli sa mission. La bonne nouvelle a été annoncée aux pauvres. Les petits et les exclus ont été les premiers à l’accueillir. C’est pour toutes ces merveilles que Jésus rend grâce. En lisant cet Evangile, nous découvrons ce que doit être la vraie prière. Trop souvent, elle n’est que plainte et requête. Nous ne devons jamais oublier que la plus belle expression de la prière c’est la louange et l’action de grâce. Nous sommes invités à suivre l’exemple de Jésus qui rendait grâce avant de demander.
Dans cette prière que nous adressons au Père, nous devons souligner le rôle important de Marie, la mère de Jésus. Elle était présente dans le groupe des apôtres. Elle l’est aussi dans l’Eglise d’aujourd’hui pour accompagner et soutenir notre prière. Nous ne pouvions rêver meilleur accompagnement. Comme autrefois, elle continue à nous renvoyer au Christ et à son Evangile ; elle ne cesse de nous redire : “faites tout ce qu’il vous dira.” Et ce que Jésus nous dit, c’est de nous remplir de la source d’eau vive qui est en Dieu.
Avec Marie et avec toute l’Eglise, nous nous tournons vers toi, Seigneur ; nous nous préparons à accueillir le don de ton Esprit. Fais que notre cœur soit disponible et accueillant pour que notre vie dise quelque chose de ton amour. Amen
Sources : Revues Feu Nouveau et Signes – Ta Parole est ma joie (J. Proux) – Guide Emmaüs des dimanches et fêtes (JP. Bagot)
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Un commentaire sur Marie sur le site Notre Dame de la Paix
Pourquoi Dieu a t-il créé Satan sachant qu’il allait tenter Eve, qui allait commettre le péché originel.Sans Satan pas de péché Originel donc pas de mort de son Fils Jesus. Pourquoi lui avoir maintenu tous ses pouvoirs, et lui avoir donné la terre, au lieu d’une autre planète ?
Dieu n’a pas créé des robots mais des êtres libres capables d’accueillir ou de refuser son amour. Le livre de la Genèse nous dit que ce que Dieu a fait “était bon”. Satan fait partie des anges qui se sont révoltés contre Dieu. Mais n’oublions pas ce que nous dit saint Paul : “Là ou le péché a abondé, l’amour a surabondé.” Le mal ne peut avoir le dernier mot
Commentaire de Marie Noëlle Thabut : Lire
Bonjour je voulais s’avoire pourquoi il y a tent d’injustice dans des communauté?