Homélie du 3ème dimanche de Pâques
Abbé Jean Compazieu | 14 avril 2012
Grandir dans la foi…
Textes bibliques : lire
L’Evangile de ce jour nous montre comment Jésus s’est manifesté une fois de plus à ses disciples. Il les trouve incrédules, frappés de stupeur et de doutes. Nous avons même entendu qu’ils le prennent pour un fantôme. Nous n’avons pas à les juger. Le même Jésus ne cesse de nous rejoindre tout au long de notre vie. Il connaît toutes les faiblesses de nos vies. Il sait combien nous sommes troublés face au mal qui accable notre monde. Comme les disciples, nous avons peut-être tendance à nous enfermer, à verrouiller nos portes. La tentation est grande de rester entre chrétiens, loin des attaques du monde.
Mais le Seigneur nous rejoint dans nos peurs. Comme pour les disciples, ses premières paroles sont un message de paix. Quand l’amertume et l’inquiétude prennent le dessus, il vient nous rassure, nous redonner force et courage. La paix qu’il nous donne vient nous renouveler. Elle nous donne un cœur neuf qui régénère ce qui est vieux. Elle nous redonne vie et espérance à la vie pour toujours. C’est en Jésus que nous trouvons cette paix du cœur. Quelqu’un a dit : “C’est la paix entre le ciel et la terre.” C’est ce don que le Christ continue à nous faire à chaque célébration eucharistique. Et quand le prêtre nous dit à la fin de la messe “Allez dans la paix du Christ”, c’est pour nous inviter à le partager.
C’est grâce à ce don de la paix que les apôtres ont pu devenir des témoins de la foi. Dans le livre des Actes des Apôtres, nous voyons Pierre proclamant la foi qui est en eux. S’adressant aux gens de son pays, il leur annonce Jésus ressuscité. Ce témoignage nous a été transmis de génération en génération. Il nous appartient de transmettre le flambeau, pas seulement aux croyants mais à tous ceux et celles qui se trouvent sur notre route. Jésus a voulu que la bonne nouvelle soit proclamée au monde entier.
La lettre de saint Jean va dans le même sens. La résurrection et l’exaltation de Jésus sont une richesse extraordinaire pour les croyants. Avec lui, nous avons un “avocat”, un “défenseur”. Grâce à lui, nous pouvons connaître Dieu, l’approcher et garder ses commandements. En Jésus c’est le monde entier qui est réconcilié et devient proche de Dieu. Voilà une bonne nouvelle de la plus haute importance. Il est urgent de l’annoncer à tous. Il ne nous est pas demandé de faire croire mais de dire et de témoigner par nos actes et toute notre vie.
C’est aussi ce message que le pape Benoît XVI nous rappelle. Au mois d’octobre 2011, il a annoncé pour 2012 une année de la foi ; c’est un appel à l’Eglise toute entière : “L’Eglise dans son ensemble et les pasteurs en son sein doivent comme le Christ, se mettre en route, pour conduire les hommes hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Fils de Dieu, vers celui qui nous donne la vie en plénitude.” Le pape souhaite que tous les croyants puissent “franchir le seuil de la foi”, “se rendre au puits” et “se nourrir. Il est absolument essentiel que “personne ne devienne paresseux dans la foi”.
Pourquoi une telle année ? “Pour que le témoignage des croyants grandisse en crédibilité.” Le gros problème c’est l’ignorance religieuse de beaucoup. Il est absolument essentiel d’approfondir la connaissance des contenus de la foi pour pouvoir mieux la transmettre. C’est un appel à l’approfondissement et à la réflexion. Nous vivons dans une société qui connaît toutes sortes de bouleversements. Ce qui paraissait solide finit par s’ébranler. Ce n’est pas pour autant qu’il faut tout abandonner.
Bien au contraire : c’est le moment de mettre en place des lieux de partage de la foi. C’est aussi pour chacun de nous une invitation à les rejoindre. Il s’agit pour tous et chacun, d’aller vers une source et d’y puiser. C’est un peu exigent car cela oblige à quitter pour un moment sa maison et sa famille. Mais c’est le Seigneur qui nous appelle. Il a une bonne nouvelle pour nous. Nous prendrons le temps de la laisser résonner en nous. Puis nous serons invités à nous remettre en route pour l’annoncer aux autres.
Lire les Ecritures, prier les psaumes, prendre le temps d’approfondir sa foi, c’est entrer dans le plan de Dieu, c’est se préparer à recevoir le Christ ; c’est comprendre en profondeur. C’est pour cela que dans toutes les familles chrétiennes, il devrait y avoir au moins un Nouveau Testament, Prions en Eglise ou Magnificat; il est important que chacun puisse se nourrir de la Parole de Dieu. Si nous ne le faisons pas, c’est le doute qui finira par s’installer en nous.
Ce temps de Pâques, c’est celui du renouveau de nos vies et de nos communautés chrétiennes. Chaque dimanche est un jour de fête et de joie. Comme il l’a fait pour ses apôtres, Jésus rejoint les communautés rassemblées en son nom. C’est important pour nous ; nous vivons dans un monde qui perd ses repères, qui est capable du meilleur et du pire et qui cherche désespérément la bonne direction à prendre. C’est dans ce monde-là que nous sommes envoyés pour être les témoins de l’amour et de la joie de Dieu.
En ce jour, nous te prions, Seigneur : ouvre nos cœurs à l’intelligence des Ecritures. Fais de nous des témoins et des messagers de l’amour qui est en toi. Amen.
Sources : Revues Signes et Feu Nouveau , Lectures biblilques du dimanche (Albert Vanhoye)
Je suis quasiment terrorisée à l’idée d’être paresseuse dans ma foi. J’y pense absolument chaque jour. C’est que je reçois tellement de grâces grâce aux sites chrétiens sur internet. Je n’ai plus d’abonnements aux revues catholiques (mes économies ont fondu) mais chaque jour, sans faute, je lis les Evangiles.
Pour ne pas être paresseuse dans ma foi, je partage beaucoup. Mais je ne partage hélàs, pas mon temps. J’en ai si peu et je suis si indépendante. Alors, Seigneur, donne-moi un grand sens de l’écoute qui me permettra d’entendre tous ceux qui m’entourent ainsi que mon prochain. Car bien écouter, soulage bien des maux.
Seigneur, j’espère toujours devenir une bonne disciple, mais hélas, cela ne se concrétise pas beaucoup. A moi, d’avoir un VERITABLE INTERET POUR LES AUTRES.
Bonne semaine à tous.
Christiane
3ème Dimanche de Pâques- année B – 22 avril 2012 – Evangile de Luc 24, 35
LE CHRIST CENTRE DES ÉCRITURES ET DE LA COMMUNAUTÉ.
D’après des enquêtes, un certain nombre de catholiques pratiquants avouent ne pas croire à la Résurrection de Jésus. Faut-il s’en étonner ? Les évangélistes reconnaissent que les premiers disciples eux-mêmes ont eu beaucoup de mal à entrer dans cette foi, à accueillir vivant celui dont ils étaient persuadés qu’il était bien mort en croix et enseveli au Golgotha. Ainsi nous dit aujourd’hui saint Luc.
Les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux 11 Apôtres et à leur compagnons ce qui s’était passé sur la route et comment ils avaient reconnu le Seigneur quand il avait rompu le pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même était là au milieu d’eux et il leur dit : « La Paix avec vous ». Frappés de stupeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent en vous ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os et vous constatez que j’en ai ». Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire et ils restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? ». Ils lui offrirent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux… »
On est en pleine nuit à Jérusalem, dans la semaine pascale. Quelque part dans une maison, Cléophas et son ami, de retour d’Emmaüs, viennent de débouler dans la communauté où on leur a appris que Jésus est apparu à Pierre et eux-mêmes de raconter ce qu’ils viennent de vivre. L’effervescence est à son comble dans le groupe : vrai ou pas vrai ? hallucination ? fantôme ?… On est loin de l’image tracée par des auteurs incroyants où l’Eglise aurait pertinemment inventé « le truc » de la résurrection du Christ afin de prolonger son action et étendre son pouvoir. Au contraire, à l’origine, il y a eu débat, choc des affirmations et des négations. C’est dans une communauté déchirée que subitement JESUS EST LA AU MILIEU D’EUX…et même alors certains restent incrédules.
Beaucoup voudraient une Eglise unanime où règne l’accord parfait, et ils taxent de péché le moindre doute, la moindre altercation. Or les débats manifestent que personne ne possède la vérité, qu’elle doit se chercher ensemble, à travers nos différences, que l’Esprit vient lorsque nos esprits s’entrechoquent sans anathèmes. Alors la communauté croyante expérimente que nul n’est centre – ni le prêtre ni le Vatican, ni le théologien ni le catéchisme, ni un saint ni une dévotion ! Seul LE CHRIST VIVANT EST « AU MILIEU ».
Luc insiste: le Ressuscité n’est ni une hallucination, ni une projection, ni un esprit et il va même jusqu’à montrer Jésus en train de manger devant les siens (ce qu’il est le seul à oser dire !). Composition de Luc, dit l’exégète D. Marguerat. Dans le milieu grec où il travaille avec s. Paul, il eût été tellement plus facile d’affirmer que l’âme de Jésus, enfin débarrassée de son corps, était au ciel (cf. Paul accablé de sarcasmes lorsqu’il parle de résurrection aux philosophes d’Athènes : Ac 17, 32). Mais la résurrection concerne l’être humain tout entier car la matérialité corporelle n’est pas une tare, un obstacle. La puissance divine est capable de la transfigurer. A-t-on jamais exalté à ce point l’honneur de notre corps ?
RELIRE LES ECRITURES
Puis Jésus déclara : « Rappelez-vous les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : il fallait que s’accomplisse tout ce qui a été écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes ». Alors il leur ouvrit l’esprit à l’intelligence des Ecritures.
Jésus n’éclate pas en colère pas plus qu’il ne les invite à aller constater que le tombeau était vide. Pour accepter la Résurrection, il n’y a qu’un chemin : reparcourir le chemin des Ecritures. Tous les récits évangéliques ont montré l’ambiguïté des succès de Jésus : on l’acclamait pour ses guérisons miraculeuses, on le voyait comme Messie puissant qui allait enfin libérer Israël de l’occupant romain puisque bien des pages bibliques portaient l’espoir d’un Messie victorieux, d’un Israël puissant. Tant de fois, dit Jésus, j’ai essayé d’attirer votre attention sur d’autres pages des Ecritures (cf. 9,22 ; 9,44 ; 12,50 ; 13,33 ; 17,25 ; 18,31 ; 20,13 ; 22,32…) mais vous ne compreniez jamais, vous ne vouliez pas comprendre.
Le temps pascal est donc la période où nous avons à lire et relire le Premier Testament. Parce qu’on le disait « ancien », on a jugé qu’il était dépassé, ringard : grossière erreur ! Le pasteur martyr D. Bonhoeffer disait que nul n’a le droit de lire l’Evangile s’il ne connaît pas au préalable la Bible. Il faut demander au Christ et à son Esprit de nous « ouvrir à l’intelligence des Ecritures ». Et notamment lire les « Actes des Apôtres » où l’on voit le travail des premiers chrétiens s’acharnant à découvrir qu’effectivement les Ecritures lues à la synagogue annonçaient un Messie glorieux par la souffrance :
PSAUME 16 : « Ma chair reposera dans la confiance car tu n’abandonneras pas ma vie au séjour des morts ; Seigneur, tu ne laisseras pas ton Saint connaître la décomposition » (= Ac 2, 26)
DEUTERONOME 18, 15 : « Le Seigneur suscitera pour vous, d’entre vos frères, un prophète tel que moi, Moïse ; vous l’écouterez ;.. » (= Ac 3, 22)
ISAÏE 53 : Le Christ a souffert pour vous, vous laissant un exemple… Lui qui n’a pas commis de péché et dans sa bouche, il ne s’est pas trouvé de tromperie ; insulté, il ne rendait pas l’insulte…Dans son corps, il a porté nos péchés sur le bois afin que morts à nos péchés, nous vivions pour la justice, lui dont les meurtrissures vous ont guéris » (célèbre page du Serviteur souffrant = 1 Pierre 2, 21-25).
Jésus conclut : « C’est bien ce qui était annoncé par l’Ecriture : les souffrances du Messie, sa résurrection d’entre les morts le 3ème jour, et la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C’est vous qui en êtes les témoins. (Ajouter la phrase suivante, omise curieusement dans le lectionnaire 🙂
Je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis… »
La Pâque est radicalement accomplie par Jésus : tout est achevé en principe. Mais il n’y a pas là un fait à savoir ni un dogme à connaître. Son annonce et son accueil visent à changer l’humanité, à l’accomplir dans la paix de Dieu. S’ils croient en Jésus « le Crucifié-Ressuscité », les hommes sont libérés de la prison du péché et deviennent citoyens du Royaume : cette grâce ultime est à proclamer sans cesse et partout.
Pour cela une chose est absolument nécessaire : recevoir une force divine car la mission est bien davantage que bonne volonté, gentillesse, dynamisme humain, esprit d’entreprise. C’est pourquoi Jésus termine par la promesse du don de l’Esprit-Saint qui, pour Luc, sera offert à la Pentecôte et ouvrira le récit admirable des « Actes des Apôtres » : on y voit comment des hommes et des femmes, faibles et sans moyens, ont pu en quelques années seulement rayonner dans toutes les directions, joyeux et capables désormais d’affronter les dangers et la mort. Il fallait « témoigner » : le dire et le montrer.
CONCLUSION
La Tradition a souligné toujours davantage la valeur du carême ; des 1 ou 2 jours primitifs, la période de pénitence et de jeûne s’est allongée jusqu’à la quarantaine. Mais s’il est bon de se préparer à Pâques, il est bien plus essentiel d’accueillir en nous le don de la Vie. La durée liturgique parle : si le carême dure 40 jours, le temps pascal s’étend sur 7 semaines, 50 jours ! Plus que de faire (des sacrifices), il vaut mieux recevoir (le don de l’Esprit).
Que signifie vraiment pour moi, la foi en Jésus ressuscité ? – Le Ressuscité occupe-t-il réellement le centre, « le milieu » de notre communauté ? – Notre paroisse est-elle heureuse de se réunir pour débattre des idées de chacun, pour affiner sa foi ? – Prions-nous vraiment afin de recevoir l’Esprit…ou plutôt pour que l’Esprit-Saint donné à Pâques transforme nos cœurs et nous engage à remplir notre mission ? – Travaillons-nous à connaître les livres de la Première Alliance ? Sommes-nous frappés par la cohérence des étapes successives du projet de Dieu ?
Raphaël D
Pâques 2012 – 3ème Dimanche – 22 Avril
« Christ est ressuscité ! » Ce temps de Pâques nous le fait répéter à plaisir avec le chant joyeux des « Alleluia ! » Comme les Apôtres qui ont vu et cru, mais comme eux et bien des humains de notre monde cette vérité, bien qu’historique, réclame cependant notre foi. Le doute, l’ignorance et même le refus de croire atteignent la raison et l’intelligence, voir même le cœur de beaucoup. Les conséquences sur la vie et ses exigences n’y sont point étrangères. Jésus le sait et les premiers disciples en ont fait l’expérience.
L’Evangile (Luc 24, 35-48) nous place au moment où les apôtres et leurs compagnons sont réunis à Jérusalem. Les disciples d’Emmaüs arrivent pour leur raconter ce qu’ils viennent de vivre avec Jésus ressuscité. Après sa crucifixion ils ont retourné chez eux, tristes et déçus. Sur la route Jésus les a rejoints sans se faire connaître. Il leur explique ce qui le concernait dans les Ecritures. C’est au repas qu’il prend avec eux, en partageant le pain – rappel de l’Eucharistie – qu’ils l’ont reconnu, et il disparaît.
Soudain Jésus est là, au milieu d’eux : « La paix soit avec vous ! » Tous sont bouleversés « croyant voir un esprit ». Ressuscité Jésus tient à se montrer non comme un fantôme mais bien comme un humain « en chair et en os ». « Touchez-moi » Il montre ses mains et ses pieds, marqués par sa crucifixion. Il demande à manger. On lui offre du poisson grillé qu’il consomme devant eux.
Il rappelle que tout ce qu’il a vécu était écrit dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes. « Il leur ouvre l’esprit à l’intelligence des Ecritures : ses souffrances, sa résurrection, la conversion proclamée en son nom pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. C’est vous qui en êtes témoins »
Nous avons vu déjà dimanche passé le récit de cet évènement. Tous seront remplis de joie. Bientôt va débuter leur tâche de témoins de Jésus ressuscité et de sa Bonne Nouvelle en Eglise, première communauté chrétienne.
Les autres textes de la liturgie donnent les premières conséquences de la résurrection.
St Pierre l’indique dans la 1ère lecture des Actes. Il s’adresse au peuple rassemblé pour annoncer Jésus rejeté, tué, mais ressuscité. S’il a été mis en croix avec les cris de toute une foule Pierre ne cherche pas à condamner : « je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs ». Le chemin de Dieu en Jésus comprend la souffrance acceptée, signe de son amour.
La conséquence ? « Convertissez-vous donc et revenez à Dieu pour que vos péchés soient effacés ».
Avec le Psaume 4 où nous demandons « « Révèle-nous, Seigneur, ton visage de lumière » puissions-nous, conscients de notre état de pécheurs, lui dire : « pitié pour moi, écoute ma prière ». Elle se veut de regret des péchés et de réconciliation.
St Jean (2ème lecture) écrit « pour que nous évitions le péché », mais rassure. Si nous avons péché : « nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste », « victime offerte pour les péchés du monde entier ». Il nous invite à garder ses commandements. Ils sont ceux d’aimer, en sachant qu’ « en gardant fidèlement sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection »
Comment ne pas solliciter l’aide de Marie en cela, elle qui a vécu la perfection de l’amour – et de Dieu, et de tous les humains – par sa maternité divine, et celle confiée de toute l’humanité.