Homélie du 26ème dimanche du temps ordinaire
Abbé Jean Compazieu | 22 septembre 2012
Un Dieu libérateur
Textes bibliques : Lire
Les lectures bibliques de ce dimanche nous révèlent un Dieu libérateur. Sous la conduite de Moïse, Dieu a libéré son peuple de l’esclavage d’Egypte. Le livre des Nombres (1ère lecture) nous raconte la suite de l’Exode, le séjour des Hébreux au désert. Pour Moïse, la charge est lourde à porter. Les hébreux récriminent régulièrement contre lui. Alors, pour le soulager dans cette charge, Dieu lui adjoint 70 hommes auxquels il donne une part de son Esprit. Mais un problème se pose : deux hommes, Eldad et Médad se mettent à prophétiser dans un cadre qui n’est pas prévu. Josué voudrait les arrêter. Mais on ne peut pas empêcher l’Esprit de Dieu de souffler où il veut. Personne n’en a le monopole. C’est vrai aussi pour nous les chrétiens : l’Esprit Saint n’agit pas que dans l’Eglise. Il intervient aussi dans le cœur de ceux qui sont d’une autre religion et dans celui de tous les hommes.
Dans l’Evangile, c’est un peu la même question qui est posée. Il faut se rappeler que saint Marc écrit son Evangile après Pâques. Les communautés chrétiennes ont chacune leurs particularités. Les différences entre les unes et les autres peuvent provoquer des frictions. On a du mal à accepter qu’un disciple appartenant à une communauté puisse intervenir dans une autre. Alors Marc voudrait leur rappeler qu’ils sont tous dans le même camp. C’est vrai quelle que soit la communauté dont ils font partie. Ils rendent le même témoignage au Christ Sauveur. On ne peut que s’en réjouir.
C’est important pour nous aujourd’hui. Le Christ voudrait nous apprendre à respecter ceux qui sont différents de nous, ceux qui sont d’une autre religion et ceux qui n’en ont pas. Il y a parmi eux des gens très généreux qui ont le souci d’accueillir et de partager. Un jour, Jésus a dit : “J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger… J’étais étranger et vous m’avez accueilli.” Cette parole ne concerne pas que les chrétiens. Elle vaut pour l’humanité entière, y compris pour ceux qui n’ont jamais entendu parler der Dieu. Tout acte de bonté, même le plus élémentaire ouvre la porte du ciel. Il nous adjoint au nombre immense des élus de Dieu.
Le grand désir de Dieu, c’est que ses disciples restent unis, solidaires les uns des autres. Dans sa lettre, saint Jacques dénonce des contre-témoignages graves. Il s’attaque à ceux qui accumulent pour eux richesses et argent. Il s’en prend à ceux qui n’hésitent pas à exploiter à leur profit les travailleurs. Cette attitude est un scandale, surtout quand elle vient de chrétiens. La lettre de saint Jacques est là pour nous inviter à remettre le Christ au centre de nos vies. C’est en lui que nous trouvons la véritable libération. Avec lui, plus rien ne peut être comme avant.
Dans l’Evangile, le Christ nous montre un chemin de conversion. Il nous demande de couper et de trancher. Il ne s’agit pas de se mutiler mais de renoncer à la soif des possessions et à la convoitise. La main qui fait chuter, c’est celle qui s’agrippe aux richesses matérielles, aux satisfactions et aux désirs immédiats. Le pied représente la liberté de l’homme qui peut aller et venir. Le péché, c’est quand on refuse de marcher à la suite de Jésus ; c’est quand on veut vivre sa vie sans Dieu en ne comptant que sur nos seules forces. L’œil qui entraîne au péché, c’est celui qui se laisse séduire. Mais la vue peut nous tromper et nous faire désirer ce qui est mauvais pour nous.
On coupe un arbre malade pour l’empêcher de contaminer les autres. De même, nous dit Jésus, il faut supprimer toute cause de scandale et de danger pour la communauté. Il faut éviter ce qui pourrait l’entraîner loin de Dieu. Ce serait le pire des malheurs. Ce que le Seigneur attend de nous, c’est un véritable retournement, une main tendue, des pieds qui marchent à sa suite, un regard qui voit les qualités des autres même s’ils ne sont pas de notre bord ni de notre Eglise. Le Seigneur attire notre regard vers eux, non pour les juger mais pour nous réjouir du bien qu’ils font. Ce qui nous permettra de vivre “en paix les uns avec les autres, ce sera la même passion pour le Royaume de Dieu. Comme il l’a fait pour son apôtre Jean, Jésus veut nous guider pour changer notre regard. Ouvrons-nous à sa parole. Et surtout, n’oublions pas ce que nous dit Saint Exupéry : “L’essentiel est invisible aux yeux. On ne voit bien qu’avec le cœur.”
En ce jour, nous prions les uns pour les autres et pour tous les baptisés. Donne-nous, Seigneur, de vivre en conformité avec l’Evangile. Ta Parole est un feu purifiant. Libère-nous de toutes les souillures du péché et fais de nous de vrais témoins de ton Amour. Amen
Sources : Revues Signes, Feu Nouveau, Dimanche en Paroisse N° 364, L’évangile de saint Marc (Claire Patier), Semainier chrétien, L’Intelligence des Ecritures (Marie Noëlle Thabut)
26ème dimanche ordinaire – année B – 30 septembre 2012 – Evangile de Marc 9, 38-48
INSTRUCTIONS BRÈVES MAIS RICHES
Nous poursuivons la lecture du petit enseignement que Jésus donne, en privé, aux Douze Apôtres. Choqué par leurs chamailleries à propos de l’ordre de préséances entre eux, il les a d’abord rappelés à l’humilité : le premier doit être « le dernier et le serviteur de tous ». Les recommandations suivantes sont brèves, bien dans le style nerveux de Marc, mais chacune serait à développer, surtout par les responsables de communautés mais aussi par tous : il s’agit du style de notre témoignage.
1. Jean dit à Jésus : « Maître, nous avons quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton Nom ; nous avons voulu l’en empêcher car il n’est pas de ceux qui nous suivent ».
Jésus répondit : « Ne l’empêchez pas car celui qui fait un miracle en mon Nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous ».
Pour Jésus, les apôtres n’ont pas le monopole de la bienfaisance et un guérisseur qui n’est pas son disciple peut utiliser son nom et travailler dans son esprit : donc il ne le critique pas. La force thérapeutique de Jésus dépasse les frontières de l’Eglise. L’important est de lutter contre le mal, de libérer l’homme : tout progrès en ce sens est à encourager, sans que l’on doive enquêter sur la foi ou la non-foi du soignant. Tout ce qui est évangélique ne porte pas toujours l’étiquette « chrétienne » ni encore moins « catholique » ! Réjouissons-nous de toute victoire pour la libération de l’homme.
2. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ,
amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
Beaucoup d’hommes ne se convertiront pas à la prédication des apôtres mais, avec bon cœur, ils seront disposés à les désaltérer, à leur rendre service, à leur venir en aide. Nous le constatons encore : tous n’entrent pas dans l’Eglise mais ils sont bienveillants, ouverts, généreux : cette attitude peut être pour eux un chemin de salut car la foi est plus qu’un credo récité.
3. Celui qui entraînera la chute d’un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui
qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes et qu’on le jette à la mer.
On a rarement souligné à ce point la valeur extraordinaire de la foi. Jouer à l’esprit fort et faire pression sur un croyant afin qu’il se détourne du Christ, ou avoir une attitude scandaleuse qui choque le croyant et lui fait perdre la foi, ce sont là des comportements d’une extrême gravité qui conduisent ceux qui les adoptent à la mort. Si la sentence paraît dure, c’est peut-être parce que nous ne comprenons pas à quel point l’Evangile apporte vraiment la Vie à la personne humaine.
4. Et si ta main t’entraîne au péché, coupe-la : il vaut mieux entrer manchot dans la Vie éternelle que d’être jeté avec tes deux mains dans la géhenne.
Si ton pied t’entraîne au péché, coupe-le : il vaut mieux entrer estropié dans la Vie éternelle que d’être jeté avec tes deux pieds dans la géhenne.
Si ton œil t’entraîne au péché, arrache-le : il vaut mieux entrer borgne dans le Royaume de Dieu que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas.
Certes ce langage est imagé, hyperbolique mais l’insistance de cette triple déclaration souligne à nouveau, et de la manière la plus forte, l’incomparable valeur de la foi au Christ. Celle-ci n’est pas compatible avec n’importe quel comportement, elle exige des ruptures nettes, elle provoque des arrachements douloureux. Même le souci de la santé et de l’intégrité corporelle ne peut l’emporter sur elle. L’histoire des innombrables martyrs depuis 20 siècles montre que des multitudes de croyants ont accepté ces sentences, sans les trouver exagérées : ils ont préféré les coups, les amputations, les pires supplices et même la mort plutôt que de renoncer à leur foi.
Devant vous, nous dit Jésus, il n’y a que deux issues : – entrer dans la Vie éternelle c.à.d. la Vie divine ou le Royaume de Dieu – ou être jeté dans la « géhenne ». Quelle est donc cette mystérieuse réalité qui signe notre échec, et dont Marc ne parle qu’ici (Matthieu / 7 fois ; Luc / 1 fois) ?
En bordure sud –sud ouest de Jérusalem se trouvait un vallon qui avait appartenu à un certain Hinnôn : en grec on l’appela « gê Hinnôn » (terre d’Hinnôn) d’où le mot français « géhenne ». Hélas, à l’imitation d’autres peuples, on s’était mis à y immoler par le feu des nouveau-nés (même le roi Akhaz : 2 Rois 16, 3), infamie strictement interdite par le Dieu d’Israël (Lévitique 18, 21 ; Deut 12, 31 ;…). Jérémie annonça la ruine prochaine de Jérusalem à cause de l’idolâtrie et des sacrifices d’enfants qui s’y pratiquaient et ce lieu, dit-il, deviendra un lieu de tuerie, un charnier (Jér 7, 31-33 ; cf aussi Ezéchiel 16, 20…). Il semble que plus tard, au retour d’exil, ce lieu de la géhenne devint la décharge publique de la ville et un prophète (Le 3ème Isaïe) termina son livre en promettant la venue triomphale de Dieu dans une Jérusalem glorieuse et il utilisa l’image de la géhenne pour évoquer le destin des réprouvés : « En sortant, on pourra voir les dépouilles des hommes qui se sont révoltés contre moi ; leur vermine ne mourra pas, leur feu ne s’éteindra pas ; ils seront répulsion pour toute chair » (Isaïe 66, 24).
La géhenne (meurtre de l’enfant, refus de l’avenir, suppression de la vie, culte à un dieu cruel, feu, fumée, résidus rejetés, vermine qui ronge) est devenue le symbole de la perdition, de l’enfer.
S’agit-il d’un avertissement pour nous effrayer et nous mettre en garde, ou d’un châtiment transitoire pour nous corriger, ou d’une punition éternelle ???… En tout cas, Jésus nous prévient que « le péché » est tout sauf un sujet de badinage.
Quelqu’un écrivait : « Nous sommes faits pour brûler : par amour ou pour rien ».
L’instruction de Jésus est curieusement amputée de sa fin par la lecture liturgique : il importe de la rétablir (textes semblables et différents dans Matth 5, 13 et Luc 14, 34-35)
5. Car chacun sera salé au feu. C’est une bonne chose que le sel. Mais si le sel perd son goût, avec quoi le lui rendrez-vous ? Ayez du sel en vous-mêmes
Parabole : le sel sert à donner du goût aux aliments et à les conserver. Ainsi de l’Evangile de Jésus : il donne sens à la vie, il est lutte contre la corruption. Encore faut-il que ses porteurs le maintiennent dans sa pureté, le préservent de la dissipation tout en le plongeant au sein de toutes les réalités humaines. Il ne faut pas lui enlever son piquant sous prétexte de se faire accepter, de plaire à la foule. Le « feu » des épreuves où l’apôtre sera nécessairement plongé risque de le tenter d’adoucir le message alors qu’au contraire ce feu doit conforter sa foi et son courage.
« Et soyez en paix les uns avec les autres »
Et le discours – qui avait commencé par les rivalités – se boucle avec l’exhortation capitale : SHALOM. « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » dira saint Jean. L’évangélisation se réalise en corps, par des frères et sœurs qui surmontent les tentations du chacun-pour-soi et de la compétitivité. Les gens veulent bien écouter des sermons mais surtout ils regardent d’abord pour voir si les prédicateurs vivent entre eux ce qu’ils annoncent aux autres. C’est la communauté fraternelle qui est « le sel ».
CONCLUSIONS
Cette instruction, lue en ces deux dimanches, reste à méditer avec attention. D’abord par les responsables de l’évangélisation et des communautés mais aussi par tous les chrétiens. Elle entend pacifier nos relations entre croyants, régler nos rapports aux incroyants, combattre l’orgueil, alerter sur les périls qui menacent la foi. Il ne s’agit pas de préceptes moraux mais d’une façon de vivre qui découle immédiatement d’un Seigneur qui marche vers sa Passion. Seule sa croix nous permettra de vaincre les inimitiés, d’annoncer le feu de l’Evangile, de respecter tout croyant, de voir le bien ailleurs que chez nous et de vivre en PAIX. Alors notre communauté peut jouer le rôle du sel dans la pâte de la société. SHALOM.
Raphaël D, dominicain
Quel Esprit ? 26ème Dimanche 2012 – 30 septembre
Non ! La liberté n’autorise pas à faire, dire ou écrire n’importe quoi. Elle n’est pas un absolu et se trouve liée étroitement avec la vérité. Sous prétexte d’une laïcité, mal comprise, vouloir éliminer Dieu et Jésus Christ quelle erreur ! Chacun comprendra aisément aussi la nécessité de respecter la dignité de l’homme, de la femme, et même des enfants et des vieillards. On assiste présentement à de véritables controverses à ce propos où les Droits de l’homme sont bannis.
Avec la vérité en un Dieu unique et au Christ nous sont communiqués des enseignements pour nous conduire humainement, honnêtement. Ils ne touchent pas seulement des attitudes corporelles mais notre esprit et notre cœur, et là, l’Evangile est lumière et dissipe toute obscurité et ténèbres.
L’Evangile de ce jour (Marc 9, 38-43. 45. 47-48) est une réponse. Jésus est mis au courant par un des Douze : « Nous avons vu quelqu’un chasser des esprits mauvais en ton nom ; nous avons voulu l’en empêcher ; il n’est pas de ceux qui nous suivent ». Ils existent les esprits mauvais. Il faut les chasser : C’est un combat ! Qui peut en être l’exécutant ? Seulement les apôtres ? les disciples de Jésus ? l’Eglise ? Jésus détourne cette vue : « ne l’empêchez pas ; qui n’est pas contre nous est pour nous » Il affirme cependant la valeur de son enseignement : « qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ …ne restera pas sans récompense ».
Dans le combat contre le mal il énonce la gravité de celui qui entraîne la chute « de ces petits qui croient en moi » : « mieux vaudrait pour lui l’attache au cou d’une meule et qu’on le jette à la mer » : condamnation sévère de la pédophilie ! Jésus en profite pour s’attaquer à tout ce qui peut nuire à l’humanité, tout ce « qui entraîne au péché ». Par des expressions, à décrypter, il enseigne un combat qui commence en soi-même : « si ta main t’entraîne au péché, coupe-la » ; mieux vaut entrer manchot, estropié, borgne dans la Royaume de Dieu que connaître les souffrances de la géhenne.
Nous voici prévenus et c’est justement dans l’esprit et le cœur que s’assure le combat anti-péché.
La 1ère lecture du Livre des Nombres nous mène vers Celui qui fait agir dans un esprit conforme à la volonté divine. Le Seigneur s’entretient avec Moïse. Il l’avait choisi pour libérer son peuple de l’esclavage d’Egypte. L’esprit qu’il avait reçu va être partagé avec « 70 anciens du peuple ».Ils prophétisent « mais cela ne dura pas ». On vient annoncer à Moïse que deux hommes prophétisent et sont restés au camp. Demande lui est faite de les faire taire. Sa réponse ? : « Ah ! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux, pour faire de tout son peuple un peuple de prophètes ! »
Moïse ne songeait pas alors que cela allait se produire avec Jésus. Le Fils de Dieu instituant l’Eglise allait donner à tous les baptisés la possibilité de devenir un peuple de prophètes. Cela grâce à l’Esprit d’amour pénétrant leur cœur, et même celui de ceux et celles n’ayant qu’un baptême de désir. Ne faut-il pas inclure la multitude des sujets d’autres religions et même des non croyants lorsqu’ils désirent bâtir la civilisation de l’amour ? Si Dieu est Amour, l’Amour est Dieu ! (St Jean)
« La loi du Seigneur est joie pour le cœur » avons-nous chanté avec le Psaume 18 : loi parfaite « qui redonne vie », elle « rend sages les simples », « préserve de l’orgueil », « un grand péché ».
« Ecoutez-moi, vous, les gens riches » proclame vigoureusement St Jacques (2ème lecture). Ne sont-ils pas remplis d’orgueil les esprits mauvais de nombreux riches ; pensant surtout à amasser de l’argent en exploitant faibles et travailleurs ; recherchant plaisirs malsains et luxe ; faisant bombance quand tant d’autres peinent et meurent tout près d’eux ?
Oui, voilà ce que nous découvrons toujours à l’heure actuelle. Benoît XVI au Liban y rajoutait particulièrement, en regard de la paix, ce qui s’y oppose avec la violence, la haine, la vengeance, le mensonge et cet appétit immodéré de l’argent, idole de tous les temps. L’Esprit Saint, Esprit d’amour, est le seul qui redonne vie, apporte compréhension, réconciliation, solidarité, justice et paix, vérité et amour, et déjà regret du péché et conversion. Ouvrons-Lui largement notre cœur !
Et que Marie, priée et aimée, nous aide à œuvrer pour l’unité des chrétiens, de toutes les religions (pensons aux musulmans), et de l’humanité entière car nous sommes tous frères et sœurs.
Merci beaucoup de votre aide! Je suis très ravi de vos commentaires; ils me servent dans la préparation de mes homélies, surtout que je manque des manuels appropriés pour cette fin.
Que Dieu vous bénisse!
Abbé Eric BATALASANA NGUMBI (Diocèse de Matadi, Bas-Congo, RDC)