Homélie du 28ème dimanche du temps ordinaire
Abbé Jean Compazieu | 6 octobre 2012
Le vrai trésor
Textes bibliques : Lire
La première lecture nous a rapporté un extrait du 2ème livre de la Sagesse. Ce texte a été écrit au cours du 1er siècle avant Jésus Christ. Il fait l’éloge de la Sagesse. Sa conviction est très forte : seule la sagesse conduit le monde dans la direction voulue par Dieu. Le sage, c’est celui qui sait mener sa barque contre vents et tempêtes. Cette lecture nous dit que la sagesse est bien plus précieuse que la richesse. Sans elle, la vie n’a pas de sens. Cet éloge de la sagesse est placé dans la bouche de Salomon qui vient de succéder à son père David. Il se rend compte de la très lourde charge qui l’attend. Alors, il demande à Dieu de lui donner un cœur ouvert et attentif. C’est ainsi qu’il pourra recevoir la sagesse qui saura le guider dans le gouvernement de son peuple.
Cette recherche de la sagesse est fondamentale. C’est comme un trésor extraordinaire. Mais pour l’acquérir, il faut être prêt à vendre tout. Cette sagesse est le fruit de la prière. Elle n’est pas une conquête de la raison mais un don de Dieu. Il est sans cesse présent et agissant dans la vie des hommes. Il n’attend qu’une chose, c’est que nous lui ouvrions la porte de notre cœur.
A côté de cet éloge de la Sagesse, nous avons celui de la Parole de Dieu. C’est l’extrait de la lettre aux Hébreux dans la seconde lecture. C’est une parole qui ne se contente pas de nous instruire. Elle nous révèle à nous-mêmes tels que Dieu nous voit. Elle discerne ce qu’il y a de plus intime au cœur de chacun. Il nous faut absolument la prendre au sérieux car elle vient de Dieu. Elle est même “la Parole vivante de Dieu”. Si nous l’accueillons, elle devient pour nous “source de vie”. Si nous lui résistons, elle nous brule. Elle fait naître en nous la souffrance et l’inquiétude. Si nous l’accueillons, elle illumine notre vie. Elle nous donne le courage et la force de progresser sur le chemin du bien et de l’amour.
Voilà donc ces deux premières lectures qui nous parlent de la sagesse et de la Parole. Avec l’Evangile, nous faisons un pas de plus : Jésus nous est présenté comme Sagesse et Parole de Dieu. Nous l’entendons parler de tout quitter pour le suivre. Cet évangile nous montre un homme qui accourt vers Jésus. Il a bien compris le sens de son existence : notre vie sur terre est une préparation à la Vie Éternelle. Alors il lui pose la question qui lui tient à cœur : Que faut-il faire pour l’acquérir ? Beaucoup sont loin de ce souci. Aussi une telle démarche ne pouvait que réjouir le Seigneur. Elle vient en effet d’un cœur sincère qui n’a pas peur des efforts : “J’ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse” dit cet homme.
Devant cette bonne volonté, le Christ laisse transparaître sa joie profonde. Posant son regard sur lui, “il se mit à l’aimer”. Nous aussi, nous pouvons demander au Seigneur qui nous donne d’être à l’écoute de la Parole de Dieu et qu’il mette en nous le désir d’observer ses commandements. Aujourd’hui, Jésus voudrait l’emmener plus loin : “Ne bricole plus : une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi”. Alors, cet homme s’en alla tout triste car il avait de grands biens.
Cet évangile nous rejoint. Nous vivons dans une société très attachée aux richesses de ce monde. En période de crise, la prévoyance nous recommande de garder nos biens pour voir venir. Mais l’évangile nous dit que Jésus ressuscité nous ouvre un trésor infiniment plus imposant que les pacotilles d’ici-bas. Le problème c’est que nous restons attachés à la pacotille et que nous délaissons le vrai trésor qui pourrait nous combler. Jésus a tout donné pour obtenir ce trésor. Il est allé jusqu’au don de sa vie sur une croix. Comme pour cet homme, il est triste de voir que nous nous éloignons de son amour.
Il y a une comparaison qui pourrait nous aider à comprendre cet évangile : c’est celle de la montgolfière. Pour qu’elle puisse s’envoler vers le ciel, il faut que toutes les fixations soient défaites. Comme elles, nous pouvons, nous aussi, nous élever spirituellement. Le problème, c’est que nous avons des filins qui nous maintiennent au sol. Nous sommes comme des ballons qui ne peuvent pas décoller. Ces filins sont nombreux : pensons à la peur de Dieu : où va-t-il nous conduire si nous nous laissons faire. Mais le plus important qui est cité dans l’évangile c’est notre attachement à l’argent et aux richesses de ce monde. Il ne laisse aucune place à l’amour et à la générosité.
Le vrai bonheur c’est précisément d’aimer, de donner, de se donner. C’est là que se trouve la vraie sagesse suprême, bien plus précieuse que tous les trésors de ce monde. Aujourd’hui comme autrefois, Dieu continue à nous appeler. Célébrer l’Eucharistie c’est entendre cet appel et y répondre. C’est un engagement personnel de chacun. Saint Benoît nous recommande de “ne rien préférer à l’amour du Christ”. Oui, c’est possible car tout est possible pour Dieu.
En ce jour, nous te supplions, Seigneur : donne-nous le désir de rechercher l’essentiel. Garde-nous à l’écoute de ta Parole. Garde-nous tout petits devant toi. Amen
Sources : Revues Feu Nouveau et Signes, L’Evangile au présent (D. Sonnet, lectures bibliques des dimanches (A Vanhoye), Semainier chrétien.
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Un peu d’humour : Un monsieur très riche et très radin avait demandé que l’on mette toute sa fortune dans son cercueil. Le moment venu, sa veuve lui met une enveloppe dans la poche de sa veste. Sa belle soeur lui dit : “Tu ne l’as pas fait !”
– Si, répond la veuve, je lui ai fait un chèque
28ème dimanche ordinaire – année B – 14 octobre 2012 – Evangile de Marc 10, 17-30
FAIRE POUR HÉRITER ou DONNER POUR SUIVRE
La montée de Jésus à Jérusalem, scandée par les annonces réitérées de la passion, comporte 5 rencontres où Jésus donne un enseignement sur les divers secteurs de la vie. Nous avons vu : l’autorité dans les communautés chrétiennes, le mariage, les enfants. Aujourd’hui voici la 4ème sur la vie économique.
Jésus se met en route quand un homme accourt vers lui, se met à genoux et lui demande : « Bon Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? ». Jésus répond : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : « Ne commets pas de meurtre, pas d’adultère, pas de vol, pas de faux témoignages, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère ». L’homme répond : « Maître, j’ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse ». Posant alors sur lui son regard, Jésus se met à l’aimer. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres et tu auras un trésor dans le ciel ; puis viens et suis-moi ». Lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste car il avait de grands biens !
En l’appelant « bon maître », l’homme aurait-il cherché à amadouer Jésus pour obtenir une « recette facile » ? En tout cas Jésus décline le titre : inutile de lui adresser des compliments, seule importe la vérité, si tranchante soit-elle.
« Faire pour hériter » : on reconnaît la mentalité légaliste, pharisienne : mériter le ciel, se mettre en règle. Jésus renvoie au cœur de la Loi, les 10 commandements : toutefois il omet les devoirs envers Dieu et ne rappelle que les devoirs vis-à-vis du prochain et notamment, en finale, les devoirs envers les parents auxquels il ajoute une prescription du Deutéronome (24, 14) : « Tu n’exploiteras pas un salarié malheureux et pauvre ; le jour même, tu lui donneras son salaire ». Donc cet inconnu est encore jeune (Matthieu parle d’un jeune homme : 20, 22), célibataire, fils d’un propriétaire avec journaliers.
Jésus ne le dément pas lorsqu’il professe sa bonne observance du décalogue, sa justice et sa piété filiale : regardant avec affection ce brave garçon pieux et honnête, il lui propose, comme il l’avait fait à Pierre, André, Jean, Jacques et Matthieu, de faire partie du groupe des apôtres itinérants : « Va, vends, donne, viens, suis-moi ». Et le jeune homme tout à coup se rend compte que, possédant beaucoup de biens, il est possédé par sa fortune. Ce qu’il A est tellement puissant que cela l’empêche d’ÊTRE libre. Impossible de renoncer, de laisser tout là, de se détacher. La propriété est devenue une prison. Sans un mot, sans oser répliquer que Jésus exagère, conscient que la vérité vient de lui être dite et qu’il va rater sa vie, le jeune se détourne « tout triste ». Il n’a pas eu le courage de sortir de la cage dont Jésus lui ouvrait la porte.
Alors Jésus regarde tout autour de lui et dit aux disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu ! ». Les disciples étaient frappés de stupeur devant ces paroles. Jésus reprend : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le Royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume de Dieu ». De plus en plus effrayés et déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? ». Jésus les regarde et répond : « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu ».
Nulle part dans les évangiles, Jésus n’appelle des gens mariés et parents à tout laisser pour partir avec lui : cet appel est réservé à certains, à des jeunes disponibles pour foncer dans cette aventure.
Mais toute personne est appelée à entrer tout de suite dans le Royaume de Dieu dont Jésus ne cache pas les exigences telles qu’elles nous sont peu à peu dévoilées en ces dimanches : être le dernier et serviteur de tous, être comme un enfant et à présent se libérer de la dictature de l’argent.
Chaque fois, ces exigences buttent contre le scepticisme, l’incrédulité des disciples ; et ici leur stupéfaction, leur effroi est à son comble (les verbes de Marc sont très forts) : « Comment ? On nous a toujours appris que Dieu bénissait les gens pieux en faisant réussir leurs entreprises et que la fortune était comme une récompense de Dieu pour ses fidèles ! » !!?….
Détrompez-vous, enseigne maintenant Jésus : l’attachement aux biens de ce monde empêche de participer au Royaume de l’amour de Dieu – donc de la liberté, du détachement, du partage, de la solidarité.
Mais ce que l’homme n’a pas la force de faire, Dieu le peut. S’il continue à le chercher, s’il va à la vérité de toute son âme, s’il laisse mûrir en lui la leçon que Jésus lui a donnée, un jour peut-être, ce jeune demandera à Dieu la capacité de se détacher et il sera sauvé. Ce sera l’œuvre de la grâce de Dieu.
Pierre dit à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre ».
Jésus déclare : « Amen, je vous le dis : personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Evangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu’il reçoive – en ce temps déjà – le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres…avec des persécutions ! et, dans le monde à venir, la Vie éternelle ».
« Qui perd gagne » car l’idéal évangélique n’est pas nudité, dépouillement, pénitence mais enrichissement. Le Royaume de Dieu se déploie, dès aujourd’hui, comme une grande famille où les croyants qui ont renoncé à l’attachement exclusif aux liens familiaux et financiers retrouvent une amitié sans frontières, participent à une communauté où, toutes barrières abolies, on accepte de se venir en aide, de s’entraider, de partager ensemble la joie. Les possessions cessent d’être des enclos pour devenir ouvertes aux « frères et sœurs » dans la foi. Saint François, tournant le dos à son père et sa fortune a reçu des petits frères et des petites sœurs par milliers. Et chantant les merveilles de la nature, il s’en allait disant : « Pourquoi serais-je propriétaire alors que tout m’appartient ? »
Mais « avec des persécutions !! ». Cette réussite n’ira évidemment pas sans opposition farouche : non seulement on se moquera de cette utopie des imbéciles chrétiens mais on fera tout pour la faire échouer. Au nom du réalisme, des lois économiques, de la crainte du communisme, on préférera la jungle des affaires, la compétition mortifère, la réussite scandaleuse de certains au détriment de la misère des multitudes. Et par peur, des communautés dites chrétiennes, prétextant la prudence, n’oseront pas se risquer dans cette folie du don.
Remarquez bien : le disciple, dit Jésus, doit se détacher de sept réalités (maison, frères,…) et il les retrouvera au centuple…sauf « son père ». Car dans le Royaume, il n’y a plus de lignées nobles héréditaires et des pauvres manants, sans grade, issus de la plèbe sans nom. Tous et toutes alors n’ont plus qu’UN SEUL PERE UNIQUE et ils unissent leurs voix pour dire ou chanter : NOTRE PERE QUI ES AUX CIEUX ……
Le jeune homme pieux, gentil et honnête, demandait : « Que faire pour hériter de la Vie ? ».
Et Jésus lui a appris à « DONNER POUR SUIVRE », à « ACCUEILLIR POUR VIVRE ».
Dans notre société de consommation qui sait si bien nous engluer dans la fascination des objets, nous séduire par le pouvoir de l’Argent, nous, chrétiens, saurons-nous écouter l’appel de Jésus, nous libérer des prisons ? Alors nous ne serons plus moroses et « tout tristes » comme ce jeune qui n’a pas osé croire mais nos Eucharisties témoigneront de l’union joyeuse des cœurs libérés et d’une espérance qui n’est plus celle du cumul des choses mais de la communion des Etres vivants.
L’ANNEE DE LA FOI sera-t-elle riche en décisions de foi ?
Raphaël D, dominicain
CONCILE VATICAN II : « Dieu a destiné la terre et tout ce qu’elle contient à l’usage de tous les hommes et de tous les peuples, en sorte que les biens de la création doivent équitablement affluer entre les mains de tous, selon la règle de la justice, inséparable de la charité….On doit toujours tenir compte de cette destination universelle des biens…L’homme ne doit jamais tenir les choses qu’il possède légitimement comme n’appartenant qu’à lui, mais les regarder aussi comme communes- en ce sens qu’elles puissent profiter non seulement à lui mais aussi aux autres. Tous les hommes ont le droit d’avoir une part suffisante de biens………… » (L’Eglise dans le monde de ce temps » — § 69 )
PAPE JEAN XXIII : « C’est le devoir de tout homme, le devoir impérieux du chrétien, d’apprécier le superflu à l’aune de la nécessité d’autrui, et de bien veiller à ce que l’administration et la distribution des biens se fasse au bénéfice de tous » (11.9.1962)
Année de la Foi ! 28ème Dimanche 2012 – 14 octobre
Ecoutons l’annonce exceptionnelle, il y a peu, de notre Pape Benoît XVI : faire vivre à
l’Eglise une Année de la Foi. Elle débute en ce mois d’octobre avec des messes célébrées parfois à des dates un peu différentes (à Rome le jeudi 11) et doit se terminer en novembre 2013. Pas besoin de dire que disciples du Christ par notre baptême nous sommes tout spécialement concernés, surtout avec la mise en évidence d’une nouvelle Evangélisation. Cela n’empêche pas une ouverture à toute l’humanité. La liturgie de ce jour va orienter notre réflexion pour mieux vivre notre Foi dans le Christ Jésus.
Le livre de la Sagesse (1ère lecture) dispose nos cœurs pour cette réflexion. « J’ai prié, et l’intelligence m’a été donnée. J’ai supplié et l’esprit de la sagesse est venu en moi » Comprenons déjà que la prière est une condition essentielle pour entrer dans le registre de la Foi. « Je l’ai aimée plus que la santé et la beauté ; avec elle par ses mains m’est venue une richesse incalculable » En face d’elle : or, pierres précieuses, argent = zéro ! Les richesses strictement humaines ne s’importent pas au Royaume des cieux !
« Rassasie-nous de ton amour : nous serons dans la joie » nous a fait chanter le Psaume 89. L’amour que Dieu nous témoigne, même dans les épreuves, est toujours source de joie. « Apprends-nous la vraie mesure de nos jours » : un souffle, un rien, face à la vie éternelle ! Dépasser l’âge de cent ans ? une pichenette !
Quant à la Lettre aux Hébreux (2ème lecture) elle approfondit l’action de la Parole de Dieu dans les esprits et les cœurs. « Vivante la Parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants » ; « Elle pénètre au plus profond de l’âme » ; « juge des intentions et pensées des cœurs ». C’est affirmer une action au-delà même de nos propres pensées. « Nous aurons à lui rendre des comptes » Le Christ sera un juge … dont nous connaissons la mansuétude et l’esprit de miséricorde.
Que vient-il nous dire aujourd’hui ? (Evangile, Marc 10, 17-30) Jésus se met en route quand il reçoit la visite d’un homme qui « se met à genoux » et lui demande : « Bon Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ? » Son attitude et ses paroles révèlent quelqu’un qui voit déjà en Jésus la présence de Dieu. Ce qu’il demande montre qu’il croit en une vie par delà la mort, éternelle ! Jésus répond en déclarant que seul Dieu est bon, d’une bonté évidente sans aucun brin d’orgueil, de mépris ou de domination. Il en héritera dans son incarnation. Il rappelle alors à son interlocuteur les commandements bien connus de tout juif bien éduqué : absence de meurtre, d’adultère, de faux témoignage, sans tort à personne, et « honore ton père et ta mère ». – « Maître, j’ai observé tous ces commandements depuis ma jeunesse » Vraiment quelqu’un de bien !
Jésus « se met à l’aimer », mais va poursuivre : « une seule chose te manque : va, vends ce que tu as, donne-le aux pauvres, tu auras un trésor dans le ciel ; puis viens et suis-moi » Il lui demande donc un détachement des biens de ce monde, et un amour des pauvres et de lui-même qui se sait donneur de l’Esprit d’amour.
Déception ! L’homme s’assombrit, s’en va triste, « car il avait de grands biens » Au temps actuel où les conditions économiques plongent beaucoup dans la misère n’attendrions-nous pas plus de partage de la part des riches ? A ses disciples Jésus va signaler la difficulté des riches à « entrer dans le Royaume de Dieu ! » Les richesses de la terre, argent (première idole) et tout ce qui produit orgueil, esprit d’égoïsme ou de domination, dans toutes les conditions humaines, se trouve condamné, si bien que ses disciples lui disent : « Mais alors qui peut être sauvé ? »
– « Pour les hommes, cela est impossible, mais pas pour Dieu, car tout est possible à Dieu »
Jésus est venu non pour condamner mais pour sauver les hommes, dans une vie éternelle auprès du Père. Nous savons qu’il est en droit d’attendre une foi remplie d’amour en son nom. Il ne sera pas trop d’une année pour acquérir et vivre profondément cette Foi. Soyons y disposés en notre cœur avec, en ce mois d’octobre consacré à Marie, son invocation filiale et affectueuse.
Merci pour ta belle homélie, Père Jean. La lire m’a fait beaucoup de bien. J’ai toujours le gros souci de Delphine qui a disparu à Marseille (si elle y est encore) mais j’ouvre de nouveau mon coeur au Seigneur.
J’ai retrouvé les sites chrétiens et lire et répondre aux messages m’apporte un peu de paix.
Je te souhaite une excellente journée.
Christiane
Merci Père pour vos méditations j’en suis très heureux d’enrichi à mon tour mes notes pour sur les textes sacré.
Merci beaucoup pour ces homélies qui nous permettent d’en savoir chaque jour davantage sur notre foi. Que Dieu vous bénisse!