Veillées de Noël
Abbé Jean Compazieu | 26 novembre 2012Veillée de Noël
Textes bibliques : Lire
Il est temps de penser à préparer la veillée de Noël. Un premier envoi vient de me parvenir. Je suis sûr que d’autres vont suivre. Il suffira de les ajouter dans les commentaires ci-dessous
D’avance merci
Jean C
PS. : Un conseil technique : Les textes d’Internet ne sont pas directement compatibles avec Word. Pour les utiliser, il faut d’abord les mettre sur le bloc notes. A partir de là seulement, vous pourrez les copier sur Word et faire toutes les mises en formes que vous souhaitez.
Chant : le fils de dieu le roi de gloire F 59 § 1,2,3
Dieu, cette nuit, je t’interroge : réponds-moi.
Pourquoi restes-tu caché, toi qui es lumière ?
Pourquoi n’interviens-tu pas pour briser le mal,
Toi qui es tout-puissant ?
Pourquoi gardes-tu le silence, toi qui es Parole ?
Lecture du livre d’Isaïe
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une lumière a resplendi.
K Je connais ces ténèbres, ce pays de l’ombre et ses habitants.
Il y a tous ceux qui souffrent dans leur chair ou leur esprit. Ceux qui sont loin, mais aussi ceux qui sont près de nous.
Il y a tous ces pays en guerre, en Syrie, au Mali et partout dans le monde, là où les intérêts des uns s’opposent à ceux des autres.
Il y a les éclopés de la vie, les sans abris, les sans logis, les sans travail, les gens en prison.
Il y a les déracinés, les immigrés économiques ou politiques.
Et, il y a quelques 2000 ans, Joseph et Marie.
Prêtre : Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d’origine.
Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
C Cet enfant à venir n’est-il pas celui qu’on attend, qui va refaire le monde. ?
Celui pour lequel il fallait préparer le chemin, redresser les routes et combler les ravins ?
Suis-je prêt à l’accueillir ?
Pour t’accueillir,
pour préparer notre terre,
pour croire en toi notre grand Seigneur
rien d’extraordinaire n’est à faire !
Il suffit d’avoir un cœur
limpide et sans tricherie,
il suffit d’avoir un regard
doux et sans méchanceté
Kyrie
il suffit de poser sur ses lèvres
le sourire et la joie,
il suffit d’ouvrir ses mains
pour donner et partager,
il suffit d’être attentif et fidèle à ta Parole,
il suffit d’aimer, sans compter sa tendresse.
Christe
Il suffit d’écouter ton appel
et de changer sa vie, Seigneur !
Tu peux venir, Seigneur,
la terre et ses habitants,
pour toi, changent les couleurs de la vie.
Kyrie
C Mais, regarde autour de toi, il y a de nombreuses lueurs qui scintillent
Ces tentatives de paix, si petites soient elles.
Les resto du cœur, le secours catholique, le ccfd et bien d’autres organismes qui mobilisent beaucoup des bénévoles.
Tous ces progrès technologiques au service de la médecine, des communications, de l’environnement.
Et toutes nos initiatives personnelles, comme la visite aux malades, aux prisonniers, comme les dons que nous faisons.
Nous allons à ta rencontre Jésus, et tout va changer
Notre galère se transformera en joie.
Maintenant, notre plus cher désir
c’est que nos frères paumés Te trouvent et chantent avec nous
notre reconnaissance éblouie.
REF : Dès aujourd’hui, ton royaume est proche, viens parmi nous Seigneur Jésus.
Ce soir, nous voulons T’implorer
pour ceux qui sont beaucoup plus malheureux que nous ne l’avons jamais été.
Nous te prions pour les ventres creux, ceux qui ont faim,
tellement faim qu’ils en meurent.
REF
Nous implorons le miracle
pour ceux qui subissent les horreurs de la guerre, de la tragédie dans les camps.
Que se lèvent des hommes et des femmes, géants du coeur,
capables de faire prévaloir la paix
dans le respect des droits de chacun.
Que cesse le scandale de la puissance et de la haine
écrasant la liberté et la vie du faible.
REF
Tu as choisi la faiblesse
pour manifester Ta puissance.
Si le coeur des hommes sait se faire pauvre, il deviendra crèche de Noël pour accueillir l’Amour. Alors nul ne pourra tolérer le spectacle des ventres creux et de la misère qui s’étale dans les rues, les prisons,
les déserts ou sur nos écrans de télévision.
REF
Prêtre : Pour que Ton règne vienne, que Noël puisse être célébré en toute vérité,
Viens, Seigneur, dans le coeur des hommes !
Chant : comme l’astre du matin E 196
Suite de la lecture d’Isaïe
Tu as prodigué l’allégresse, tu as fait grandir la joie : ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit en faisant la moisson, comme on exulte en partageant les dépouilles des vaincus.
Car le joug qui pesait sur eux, le bâton qui meurtrissait leurs épaules, le fouet du chef de corvée, tu les as brisés comme au jour de la victoire sur Madiane.
Toutes les chaussures des soldats qui piétinaient bruyamment le sol, tous leurs manteaux couverts de sang, les voilà brûlés : le feu les a dévorés.
Prêtre : Seigneur, Tu as fait resplendir cette nuit très sainte des clartés de la vraie lumière.
De grâce, accorde-nous qu’illuminés dès ici-bas par la révélation de ce mystère, nous goûtions dans le Ciel la plénitude de sa joie.
Chant de l’Alléluia
Suite de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Or, pendant que Marie et Joseph étaient là, arrivèrent les jours où Marie devait enfanter.
Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Procession des enfants qui amènent Jésus dans la crèche. (Avec des pancartes portant les noms ?)
(Pendant la procession) Suite du livre d’Isaïe
Oui ! Un enfant nous est né, un fils nous a été donné ; l’insigne du pouvoir est sur son épaule ; on proclame son nom : « Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père-à-jamais, Prince-de-la-Paix ».
Ainsi le pouvoir s’étendra, la paix sera sans fin pour David et pour son royaume. Il sera solidement établi sur le droit et la justice dès maintenant et pour toujours. Voilà ce que fait l’amour invincible du Seigneur de l’univers.
Chant possible : Il est né le divin enfant
L’assistance dit les phrases en italique. (Prévoir le texte dans la feuille de chant.)
C Si Noël, c’est la Paix, la Paix doit passer par nos mains.
Donne la paix à ton voisin…
Si Noël, c’est la Lumière, la Lumière doit fleurir en notre vie.
Marche vers ton frère pour illuminer ses jours.
Si Noël, c’est la Joie, la Joie doit briller sur nos visages.
Souris au monde pour qu’il devienne bonheur.
Si Noël c’est l’Espérance, l’Espérance doit grandir en notre coeur.
Sème l’Espérance au creux de chaque homme.
Si Noël c’est l’Amour, nous devons en être les instruments.
Porte l’Amour à tous les affamés du monde.
Prêtre : Suite de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Luc
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
L’ange du Seigneur s’approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte, mais l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple :
Aujourd’hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant :
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime. »
C Aujourd’hui, Jésus, Tu ne nais plus dans une étable ;
mais Tu veux naître, dire le secret de Dieu,
dans toutes les maisons, dans tous les cœurs.
Tu veux déposer le baiser de Dieu sur tous les visages.
Tu veux des millions de crèches pour habiter le monde.
Tu veux des millions de cœurs pour donner ta paix sur la terre.
Tu veux des millions de visages pour donner la paix de Dieu.
Tu veux des millions de Noëls pour donner ton Noël.
Ouvre les maisons fermées par la peur ou par la richesse.
Ouvre les cœurs fermés par le chagrin ou par l’égoïsme.
Ouvre les visages fermés par la colère ou par le manque d’amour.
Prêtre : Jésus, viens ouvrir nos sourires et nos lèvres,
viens ouvrir nos maisons et nos cœurs pour dire avec Toi :
Gloire à Dieu, notre Père
Procession de la foule avec les tubes fluo vers la crèche
Chant du Gloria
Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre à Tite
La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes.
C’est elle qui nous apprend à rejeter le péché et les passions d’ici-bas, pour vivre dans le monde présent en hommes raisonnable, justes et religieux, et pour attendre le bonheur que nous espérons avoir quand se manifestera la gloire de Jésus Christ, notre grand Dieu et notre Sauveur.
Car il s’est donné pour nous afin de nous racheter de toutes nos fautes, et de nous purifier pour faire de nous son peuple, un peuple ardent à faire le bien
Je crois en Dieu : (sur l’air d’Adeste fideles.)
Suite de l’Eucharistie
Nuit de Noël
Chant : Peuple fidèle
Ouverture:
Bonsoir et bienvenue à tous. En cette nuit de Noël, nous sommes heureux de nous retrouver dans une église entièrement restaurée. Nous remercions de tout cœur ceux et celles qui y ont participé activement. Nous avons voulu qu’elle soit un lieu accueillant pour tous. En cette nuit de Noël, c’est aussi Jésus lui-même que nous voulons accueillir dans cette église.
Noël, c’est Jésus qui vient et qui nous appelle à lui. Les bergers, les mages et bien d’autres sont venus à lui. Nous aussi, nous nous tournons vers Celui qui se présente à nous comme “La Lumière du monde”. Sur notre Terre, il fait toute chose nouvelle. La nuit n’est plus la même quand une étoile se met à briller. Venez, l’espérance se lève: C’EST NOÊL !
Chant : Aube nouvelle
Conteur
Ce soir, nos yeux sont fixés sur la lumière de Bethléem.
Alors, permettez-moi, en regardant l’enfant de la crèche, de vous raconter une histoire.
Nous sommes en famille, un soir de Noël. Toute la maisonnée parle et rit pendant qu’un enfant se glisse dans la salle à manger et s’approche de la table décorée. Au milieu des décorations, l’enfant remarque quatre belles bougies dont les flammes brillantes dansent pleines de vie et semblent tenir conversation…
1ère flamme
“Moi, je suis la lumière de la paix, dit la première flamme, et je me demande pourquoi je brûle? Qui croit encore en la paix? Regardez ces guerres partout… Ces gens innocents qui meurent… Regardez ces violences à l’école… Regardez ces disputes à la maison… Je suis la lumière de la paix et je ne sers à rien! Personne ne désire plus m’accueillir ou me propager…”
Conteur
En disant ces mots, la première flamme, celle de la paix s’éteignit.
Conteur
La deuxième flamme prit aussitôt la parole:
2ème flamme
“Moi, je suis la lumière de l’amour et je me demande aussi si je vais continuer à brûler. Aujourd’hui, les gens s’enferment et ne pensent qu’à eux… Leur seule lucarne, c’est l’écran de télé! Là, ils voient bien qu’il y a plein d’enfants qui n’ont pas à manger ou qui souffrent; ils voient aussi, d’un œil distrait, les reportages sur les personnes seules et sur les gens à la dérive… Ils voient tout cela mais ils restent assis dans leurs fauteuils… Ils ne font rien… Ils ne bougent pas le petit doigt. Et moi, je vis pour être donnée, pour être partagée… Alors à quoi bon vivre, à quoi bon continuer à brûler?”
Conteur
En disant cela, la deuxième flamme, celle de l’amour s’éteignit.
La troisième bougie de Noël prit la parole:
3ème flamme
“Moi, je suis la lumière de la foi. Cela fait des années que je dis:
“Ayez confiance en Dieu! Il est là avec nous! Il peut nous accompagner, nous épauler, nous porter…”
Mais qui croit en ces paroles? Qui a confiance en Dieu? Qui s’appuie sur lui?
Je crois que je suis moi aussi inutile… Les gens n’ont plus besoin de moi…”
Conteur
Et la troisième flamme, celle de la foi, s’éteignit.
Il ne restait plus qu’une flamme et l’enfant était devenu triste parce que la belle table de Noël était presque dans l’obscurité.
Conteur
L’enfant dit à la dernière flamme:
Enfant
“Alors, toi aussi tu vas t’éteindre?”
Conteur
Seule, mais plus vive que jamais, la quatrième flamme lui répondit:
4ème flamme
“Non! Je vais continuer à briller! Toujours! Je suis la lumière de l’espérance… C’est moi qui vous permets de tenir pendant les moments de tristesse, de découragement. Je suis la lumière qui jaillit dans la nuit, dans le doute, dans le froid pour illuminer les terres humaines. Je suis le petit enfant de Bethléem qui sème et qui sème encore, et qui rallume toutes les vies éteintes… Et je serai toujours là!”
Conteur
L’enfant médita un instant ces paroles… Il comprit que la flamme espérance pouvait redonner vie à toutes les autres flammes. Il prit alors entre ses mains la petite lueur et ralluma bien vite les trois autres mèches: celles de la paix, de l’amour et de la foi. Et toutes ces flammes brillèrent d’un si grand feu qu’elles illuminèrent fortement le cœur de tous les convives! Tous en chœur, ils se mirent debout et chantèrent la gloire de Dieu:
Les mouvements pendant la lecture: (ne pas lire)
Deux enfants et deux adultes, sur les côtés du chœur portent, une bougie allumée.
Au début de la lecture, un enfant se place au centre de la scène et regarde vers les bougies.
Lorsque l’on dit: “Moi je suis la lumière de la paix”, celui qui porte la première bougie rejoint l’enfant au centre de la scène. Il n’oublie pas de souffler sur la flamme à la fin du texte. (Dans l’église, on éteint en plus quelques lumières).
On répète la même chose pour les deux flammes suivantes. L’église s’obscurcit peu à peu… Jusqu’à être dans le noir, illuminée par la seule bougie qui reste allumée.
Lorsque l’enfant rallume les autres bougies, les lumières de l’église se rallument dans le même temps. Alors, tous en chœur, on entonne un chant de Noël…
Chant de Noël : Les anges dans nos campagnes
Conteur : Jésus, qui nous rejoint en notre humanité, fait lever sur nos vies une lumière d’Espérance. Voici un témoignage :
Lecteur : Un brave cordonnier appelé Siméon se trouvait seul, un soir de Noël. Il n’avait pas d’enfants et sa femme l’avait quitté pour d’autres cieux. Il était occupé à ranger son atelier quand tout à coup, une lumière étincelante envahit la pièce et il entendit une voix lui dire :
“Siméon !… Siméon,!… Je suis Dieu, et ce soir, je viens chez toi.”
Tout ébahi, le cordonnier se dit : “Dieu ..? Chez moi ! Quel honneur ! …et il se mit à nettoyer sa cuisine, à préparer une belle table et un repas plus copieux et savoureux que d’habitude.
Bientôt, on frappe à la porte. ” Le voilà qu’il arrive ! Se dit-il ” et il court ouvrir.
Hélas ! C’était un enfant qui pleurait.
-“Pourquoi pleures-tu mon bonhomme ? “
– J’ai perdu mon chemin et maman va s’inquiéter.
– Ne t’inquiète pas, je vais te ramener chez toi, lui dit Siméon “
A peine de retour, voilà qu’on frappe de nouveau à sa porte. Il se précipite… Oh non ! C’était une vieille dame toute transie de froid.
– “Entrez, chère dame, vous n’allez pas rester dehors avec ce temps ! Venez prendre une tasse de café bien chaud, cela vous réchauffera.”
Une fois réconfortée, l’ancienne le remercia et repartit.
Le temps passait et le petit cordonnier commençait à s’inquiéter.
Tout à coup, on frappa la porte. “Cette fois-ci, c’est lui, j’en suis sûr ! se dit notre homme.”
Mais quelle surprise ! C’était un mendiant, et dans quel état ! Sale, avec de vieux habits tout rapiécés et des chaussures trouées.
– ” Entrez, mon ami, Il se fait tard, j’attendais un invité de marque et il n’est pas venu. Nous allons partager ensemble le repas que j’ai préparé.”
Lorsqu’ils eurent fini de manger le mendiant le remercia chaleureusement et fit mine de partir.
– ” Vous n’allez par repartir comme ça dans cet état. Tenez, prenez ce manteau, lui dit Siméon, il n’est pas tout neuf mais il vous tiendra chaud, et mettez ces chaussures que j’ai terminées cet après midi.”
Puis, il le ramena à la porte et revint tout triste de n’avoir pas vu le visiteur annoncé.
Fatigué par une si longue journée, Siméon s’endormit sur la table.
Lentement la pendule égrena les onze coups de minuit.
Une lumière aveuglante de nouveau l’envahit, et la même voix ce fit entendre : “Siméon ! Siméon!”
– “Mais Seigneur, pourquoi n’es-tu pas venu ? dit-il dans un bâillement. Je t’ai attendu toute la soirée. Pour toi, j’avais tout rangé, mis une belle nappe et préparé un bon repas. Mais dis-moi, pourquoi n’es-tu pas venu ?”
– “Mais, je suis venu ! Le petit garçon qui pleurait, c’était moi. La vieille dame toute transie, c’était moi. Le mendiant affamé, c’était encore moi. !” Siméon, je te remercie.
“Il est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu, mais a ceux qui l’ont accueilli il a donné le pouvoir de devenir enfant de Dieu.” St Jean
Chant de Noël : C’est Noël chaque jour…
En cette nuit Dieu vient à notre rencontre, il vient nous rejoindre dans le quotidien de nos vies ordinaires. Ouvrons nos cœurs à sa présence, ouvrons nos cœurs à sa parole. Qu’il illumine nos cœurs et nos vies de sa joie, de sa paix, de sa lumière.
Chant : Il est né le divin enfant…
Messe de Noël…
Bonsoir ,mon Père!En vous écrivant ,je me trouve dans un état second ,tant tout ce que j’ai lu (je l’ai vécu dans ma tete),et moi aussi ,j’aimerai pouvoir raconter de si belles histoires afin de faire comprendre au monde,que Dieu se trouve sans cesse a nos cotés,sous des apparences dverses,et que préparer Noel ,ne se limite pas juste a manger,boire et offrir des cadeaux
En plus,trop souvent ,et de plus en plus ,il n’existe plus le “noyeau de cette si belle fete”,c’est a dire la venue de Notre Sauveurt
Touchée par la crise ,comme beaucoup,mon mari au chomage,mon fils en fin de droit a 21ans et moi hadicapée ,je ne pourrai pas aider comme auparavant ,les organismes associatifs et j’en souffre!Mais je me suis dis,que si chacun de nous ,qui au moins possédons un toit sur nos tetes,la nourriture nécéssaire sans surplus,offriaons au moins 10euros a quelques associations selon sa volonté,tous ensemble unis par l’Amour de Dieu,Marie et Jésus(sans oublier Joseph ,le Juste)et en priant chaque jour a notre facon (prière,dialogues ente Nous et nos Parents Célestes),paroles d’amour pour Eux ,….(il y atant a faire ,si l’on veut)?nous feterions le plus beau des Noels.Les médias nous montrent la misère de notre monde ,en tout genre,nous n’arrivons plus a nous aimer ni a nous respecter car nous ne voyons plus Cette belle Etoile d’Espérance qui brille jusqu’a notre coeur,l’Espérance que Jésus nous a promis ,d’un monde nouveau,et Cette Croix ou Il s’est offert pour nous délivrer du mal!
Alors ,mes frères et soeurs,ne soyons pas aveuglés par notre égoisme et notre hypocrisie,fouillons au fond de nos poches ,et “comme la veuve qui donnait une petite pièce et que Jésus remarqua”,offrons ce minimum aux touchées de la vie et brulons des bougies souvent ,afin de nous rappeller que “La Lumière de Dieu” se trouve en chacun de nous.
Voila,mon Père,cela s’avère etre le fruit de mes pensées ,car n’oublions jamais qu’un jour a l’autre ,nous pouvons nous retrouver en cette situation.Je ne parviens pas a vous proposer “une belle nuit de Noel”,je n’en n’ai pas les facultés,mais je vous ai livré ces idées qui germent et grandissent en mon coeur depuis quelques temps.Ce ne sont que des miettes de possibilités d’aider notre prochain ,et ainsi de nepas éteindre les lampes de nos coeurs.Très amicalement.Et merci pour tout.Marie jose boubehira.
NOUS SOMMES TOUS DES « VEILLEURS » … (veillée avec des jeunes, du primaire au lycée)
Consignes pratiques :
Cette « veillée » est animée par des jeunes, du primaire au lycée.
Sur l’autel, une couronne de l’Avent.
Devant l’autel, sur les marches : des bougies, disposées sur du papier alu (ce qui permettra, grâce aux reflets, de réaliser un tapis de lumière).
4 groupes de 4 « veilleurs », disposés dans l’église comme aux 4 coins de la terre. Ils sont assis. Chacun tient une bougie éteinte. (un adulte dans chaque groupe, pour conduire le groupe ; un enfant du primaire, un jeune du collège, un jeune lycéen) :
– groupe des Veilleurs de la Nuit
– groupe des Veilleurs de la Terre
– groupe des Veilleurs de la Foi
– groupe des Veilleurs de la Tendresse
*Une voix représente l’Humanité (qui rappelle comment va la vie…)
Une voix, au fond de l’église, annonce Noël… (micro mobile)
Le célébrant, est « la Voix de Dieu », qui réveille et interpelle son peuple et les veilleurs.
Un 5e groupe de Veilleurs, au fond de l’église (8 personnes, qui pourraient être des enfants du primaire : 4 d’entre eux porteront les personnages de la crèche ; les 4 autres les accompagneront en portant une lanterne –ou une bougie – allumée).
Prévoir 2 chants : un chant de l’Avent sur l’attente de la Lumière, et un chant de Noël.
INTRODUCTION
Ouverture de la célébration par de la musique
Chant d’Avent sur « la Lumière » (1er couplet et refrain)
Accueil du célébrant : Nous nous retrouvons ici, ce matin, (ou ce soir) à cause d’un événement qui a tout changé dans l’histoire des hommes. Un événement tellement important qu’il a inauguré pour l’Humanité une ère nouvelle : d’ailleurs, nous comptons les années de notre ère à partir de cet événement.
Ce qui s’est passé en ces temps-là, a failli passer inaperçu… Et pourtant, cet événement ouvrait dans le cœur des hommes, la seule Espérance qui pouvait les combler. Il jetait dans la nuit du monde la seule Lumière qui pouvait les guider.
Aujourd’hui, voici qu’il va venir au milieu de nous. Nous l’attendons joyeusement, Celui qui est la Lumière de notre vie ! Comme des guetteurs. Comme des veilleurs qui attendent le jour.
Chant (2e couplet)
Trois jeunes, par alternance : (un primaire, un collégien, un lycéen)
Vois, Seigneur, le peuple que nous formons.
Il est chargé de la vie, la sienne, et celle du monde. /
Il porte le souci et l’espoir, la souffrance et la joie, l’attente et le bonheur. /
Nous venons mettre notre cœur en alerte.
Nous venons attiser notre foi et réveiller notre espérance. /
Nous venons contempler l’Enfant discret
Et cueillir près de Lui la lumière qui ne s’éteindra dans aucune nuit. /
Nous venons regarder l’Enfant fragile
Qui enracine Dieu dans la terre humaine. /
Nous venons toucher l’Enfant humble
Qui révèle la bienveillance de Dieu pour les hommes de tous les temps./
Chant d’Avent sur « la Lumière » (3e couplet)
ère partie : DIALOGUE DES VEILLEURS
L’APPEL
Invitation (par un adulte) :
Seigneur, éveille-nous tout entiers afin que maintenant nos yeux et notre esprit se mettent à veiller, et que la Bonne Nouvelle rejoigne nos interrogations, les nôtres et celles de notre temps.
Dieu (le célébrant) :
Veilleurs, où êtes-vous ? Mon peuple a besoin de vous !
Les 4 groupes de veilleurs se lèvent, et disent, l’un après l’autre, les phrases suivantes :
Nous sommes là, dans la nuit !
Nous sommes là, sur la terre !
Nous sommes là, au milieu de vous !
Nous sommes là, comme des lueurs !
Dieu (le célébrant) : Veilleurs, aux bords de la terre, en haut et en bas, partout où vous êtes, jamais vous ne devez vous taire, ni le jour ni la nuit ! (Isaïe)
Refrain
LES VEILLEURS DANS LA NUIT
L’Humanité :
Il fait sombre. Dans quelle direction avancer ? L’espérance est bouchée. A qui faire confiance ? Les hommes font n’importe quoi. Ils suivent n’importe qui, comme un peuple sans berger. Veilleurs où en est la nuit ?
Les veilleurs du groupe « nuit » se lèvent, vont dans le chœur et se dirigent vers le micro. Pendant ce temps : musique douce.
Les veilleurs au micro :
Où en est la nuit ? Regardez autour de vous !
La nuit n’est pas complète. Il y a des lueurs…
Des hommes et des femmes, dont la vie montre qu’il est possible
de briser les limites de l’égoïsme et de l’intolérance !
Ils s’appellent Abbé Pierre, Sœur Emmanuelle, Mère Teresa, ou Coluche…
Des hommes et des femmes qui réfléchissent avant d’agir
Afin que leurs actes soient dignes de l’homme et de Dieu.
Ils sont partout, ils sont dans votre famille, dans votre école, dans cette église.
Ils sont l’espérance de la terre.
Et puis la nuit ne peut pas être complète puisque Dieu est venu nous rejoindre.
Ecoutez ce que disent Isaïe et Paul :
Célébrant : Soyez toujours dans la joie ! Le Seigneur est proche.
Ne soyez inquiets de rien. Priez et suppliez pour faire connaître à Dieu vos demandes. (Paul)
Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre, une lumière a resplendi. Toi Seigneur, tu as donné la joie. (Isaïe)
Chaque veilleur de ce groupe va allumer sa bougie à la couronne de l’avent et allumer une bougie par terre, puis il dépose sa bougie et il retourne à sa place.
Pendant ce temps : musique douce.
Chant d’Avent. (Refrain)
LES VEILLEURS DE LA TERRE
L’ Humanité :
La terre va mal. La violence est partout. La pauvreté s’étend.
La délinquance et le racisme se portent bien.
Le chômage est à la Une…
Veilleurs, où en est la terre ?
Les veilleurs du groupe « Terre » se lèvent et se dirigent vers le micro du chœur. Pendant ce temps : musique douce.
Les veilleurs au micro :
Où en est la terre ? Mais regardez donc autour de vous ! Eveillez vos mains !
Les hommes de bonne volonté essaient de transformer la volonté de puissance, en travail de paix.
Des hommes, des femmes, des enfants se réconcilient et ne tiennent aucun compte des barrières raciales et sociales.
Les aides humanitaires se multiplient : Croix-Rouge, Restos du cœur, Secours catholique, Chaîne de l’Espoir, CCFD, et bien d’autres encore…
Et nous les jeunes, nous sommes ici, prêts à réaliser des actes de bonté !
Dieu est venu lui-même nous apprendre la bonté.
Ecoutez ce que disent les prophètes Isaïe et Sophonie,
Veilleurs parmi les hommes :
Célébrant :
Tu n’as plus à craindre le malheur, terre des hommes !
Le Seigneur ton Dieu est en toi.
C’est Lui, le héros qui apporte le Salut.
Il te renouvellera par son amour (Sophonie)
Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné !
On l’appelle « Prince de la Paix ».
La paix sera sans fin.
Il sera établi solidement sur le droit et la justice. (Isaïe)
Les veilleurs allument leur bougie à la couronne de l’Avent, allument des bougies au sol, et déposent leur bougie. Ils repartent à leur place. Pendant ce temps : musique douce.
Chant d’Avent.
LES VEILLEURS DE LA FOI
L’ Humanité :
Les églises se vident. On s’accroche à l’argent, on oublie Dieu. Les Chrétiens diminuent, ils sont divisés entre eux. Certains veulent retourner au passé, d’autres font n’importe quoi avec l’Evangile.
Veilleurs, où en est la Foi ?
Les veilleurs du groupe « Foi » se lèvent et se dirigent vers le micro du Chœur. Musique.
Les veilleurs au micro :
Où en est la Foi ? Mais regardez donc autour de vous ! Eveillez votre esprit !
La Foi est vivante dans le cœur des vivants. Il y a partout des hommes qui cherchent Dieu. Les Chrétiens sont peut-être moins nombreux, mais est-ce forcément le nombre qui fait la qualité de la foi ?
Peut-être avons-nous oublié que l’Evangile commence humblement, comme une semence. Il y a des hommes, des femmes et des enfants qui agissent au nom de leur foi : si nous sommes ici ce matin, c’est parce que nous l’avons choisi ! Nous avons choisi d’approfondir notre foi par la catéchèse ; certains d’entre nous demandent à être baptisés ; d’autres vont faire leur profession de foi ou leur confirmation…
Il y en a partout comme vous ici, qui prient, qui célèbrent, qui croient que Jésus-Christ est le soleil du monde. Pendant les vacances de la Toussaint, des jeunes se sont retrouvés à Taizé pour prier. En Juillet 2013, des millions de jeunes de tous les coins du monde se retrouveront aux JMJ de Rio au nom de leur Foi. Des jeunes envisagent d’être prêtres, religieux ou religieuses…et mettent la prière au cœur de leur vie pour transformer le cœur de l’homme et de la terre.
A. Croire est possible, puisque Dieu lui-même est venu montrer son visage ! Ecoutez ce que dit un veilleur du temps de St Paul :
Célébrant :
Dans les derniers temps, dans ces jours où nous sommes, Dieu nous a parlé par ce Fils, reflet resplendissant de la Gloire du Père, expression parfaite de son être, ce Fils qui porte toutes choses par sa parole puissante.
Les veilleurs allument leur bougie à la couronne de l’Avent, allument ensuite les bougies du « tapis », et repartent à leur place. Pendant ce temps : musique douce.
Chant d’Avent.
LES VEILLEURS DE LA TENDRESSE
L’Humanité :
Autour de nous, il y a le mépris, la solitude, l’oubli, l’indifférence…
Des familles se séparent… Dans la rue, des pauvres mendient un peu de considération… Des vieux ne sont pas visités dans les maisons de retraite… Les prisonniers sont méprisés… Des malades et handicapés souffrent d’être mal aimés
C’est « chacun pour soi » !
Veilleurs, où est la tendresse ?
Les veilleurs du groupe « Tendresse » se lèvent et se dirigent vers le micro du chœur. Pendant ce temps, musique douce.
Les veilleurs, au micro :
Où en est la tendresse ? Mais regardez autour de vous ! Eveillez votre cœur !
Il y a des hommes et des femmes qui surmontent les difficultés et les conflits de la vie quotidienne. Il y a des jeunes qui n’ont pas peur de montrer leur amour par leur douceur, leur esprit de service, et leur merci…
Il y a des familles où l’on cherche à vivre ensemble en s’écoutant, en se témoignant une attention mutuelle. Il y a des personnes qui donnent leur temps pour soutenir les malades, visiter les exclus, casser la solitude des délaissés…
Il y a des groupes où le respect est témoigné par l’aide que l’on apporte. Il y a vous, ici, qui cherchez la tendresse selon Dieu ! La tendresse passe par les humbles gestes du quotidien…
Ecoutez ce que dit St Paul, veilleur parmi les hommes :
Célébrant : « Je vous en conjure, par tout ce qu’il peut y avoir d’appel pressant dans le Christ, de tendresse compatissante, de communion dans l’Esprit : ayez entre vous les mêmes sentiments qui furent en Jésus. »
Les veilleurs allument leur bougie à la couronne de l’avent, allument les bougies restantes sur le tapis, déposent leur bougie, s’en vont à leur place. Pendant ce temps, musique douce.
Chant d’Avent.
2ème partie : LA LUMIERE EST PARMI NOUS !
L’Humanité :
Veilleurs, vous nous parlez de Dieu. Mais où est-il ? Montrez-nous Dieu !
Le 5e groupe de « veilleurs » vient du fond de l’église, et se dirige vers le micro. Chacun porte un personnage de la crèche. Ils viennent 1 par 1… Chaque personnage de la crèche est annoncé par « la voix » :
Un voix, du fond de l’église (micro mobile) : Un veilleur, brandit le personnage Jésus, s’avance vers l’autel, accompagné de deux veilleurs qui tiennent une lanterne, et dépose le personnage Jésus au milieu du tapis de lumière. Les veilleurs-lanternes restent près du Chœur, et gardent leur lanterne avec eux.
Vous cherchez où se trouve Dieu ? Regardez donc ! Notre Sauveur est là ! On l’appelle Emmanuel : il est Dieu venu chez nous ! Regardez et croyez ! Il est semblable à nous ! Il est la vie des hommes ! Il est la lumière du monde ! Il est venu habiter parmi nous !
Il est le plus petit, maisle plus important ! Humble et petit,Il est venu, dans la discrétion, nous apporter la force de croire au lendemain. Il est venu nous faire comprendre que, si pauvres et petits que nous soyons, nous sommes tous importants à ses yeux et que, nous aussi, nous pouvons changer le monde ! Dieu est venu fragile comme un enfant pour être aimé !
Pendant ce temps, musique d’un chant de Noël.
Célébrant : Les veilleurs-lanternes se mettent à côté du prêtre. lecture de l’Evangile de Noël…. (courte homélie, éventuellement)
La « Voix », au fond de l’église : Le 2e veilleur brandit les personnages de Marie et de Joseph, accompagné du veilleur-lanterne, et dépose les personnages à côté de l’Enfant-Jésus. Musique d’un chant de Noël.
Ainsi, Dieu prend le chemin de la terre à la façon de n’importe quel enfant de la terre : par le ventre d’une femme de la terre. Par Marie, une servante. C’est par cette femme qui n’a rien dit que Dieu met au monde son Fils, c’est-à-dire sa Parole. Joseph, un charpentier tout à fait ordinaire, a accepté de prendre en charge Jésus et Marie. Il y a des gens effacés et réservés dont le nom n’est pas gravé dans la pierre. Ils restent dans l’ombre, mais leur place est irremplaçable ! Sans eux, il n’y aurait jamais eu de cathédrales !C’est donc que Dieu passe dans le monde et il nous parle aujourd’hui encore par les sans-voix, les humbles de partout, les pauvres, ceux qui sont habitués à se taire. Ceux qui ne comptent pas aux yeux des hommes, les seconds rôles, deviennent en fait les porte-parole de Dieu !
Pendant la mise en place des personnages : musique.
La voix : (un veilleur brandit « un berger et un mouton ». Même mouvement que précédemment). Musique.
Les premiers visiteurs de l’Enfant-Dieu, ce sont des bergers. Ils n’ont rien à voir avec des gens de palais ! Ce sont des anonymes. Ils passent leur temps et leurs nuits avec leurs bêtes. Et voici qu’au cœur de la nuit, ils voient une Lumière… La Bonne Nouvelle de la naissance du Sauveur passe au monde par la bouche de ces « sans-nom ». Etrange histoire de Noël où Dieu ne fréquente que des gens sans importance…
La voix : (Un veilleur brandit « l’âne et le bœuf ». Même mouvement que précédemment…)
Avec l’âne, le bœuf et les moutons, c’estla création tout entière qui accueille le Fils de Dieu.
Oui, nous attendons que l’Agneau de Dieu scelle l’alliance entre toutes les créatures, comme au premier jour du monde.
Chant de Noël.
Prière finale : (à dire tous ensemble) :
Tous, nous n’avons qu’une vie, comme une bougie.
Si nous brûlons, nous remplissons notre tâche :
Nous illuminons ceux qui nous entourent ;
Les gens se réjouissent de notre présence,
Ils sont heureux, et nous aussi.
N’ayons pas peur, si, en brûlant, nous devenons plus petits.
C’est seulement de l’extérieur !
Car, de l’intérieur, nous serons de plus en plus heureux, de plus en plus grands !
Devenons « Veilleurs » ! Maintenons notre flamme ! Communiquons-la !
Soyons des phares dans la tempête !
Donnons notre joie, notre affection, notre temps !
La vie donnée, c’est tellement beau qu’on ressemble à Dieu !
Que notre vie soit lumière pour tous !
Chant de Noël.
UN NOEL EN PROVENCE
“le bouto fio”
Dans nos campagne, il est un rite d’une très vielle tradition:
le « bouto fio”
Avant le « gros souper » de la vigile, on apporte dans la grande cheminée du mas un vieux tronc d’Olivier qui brûlera toute la nuit.
Ensuite, l’aïeul, tenant le plus jeune par la main, bénit le feu nouveau avec du vin de noix.
Pourquoi du vin de noix ? :
C’est un jus épais et noir dans lequel ont macéré des noix de la Saint-Jean-Baptiste (24 Juin), encore laiteuse et sans coque lignifiée.
Ce vin préparé d’un solstice à l’autre, du jour le plus long au jour le plus court va brûler sur le feu nouveau.
La flamme, d’abord étouffée par le liquide , rougeoie, se tord, hésite…puis, en craquetant et en sifflant, elle reprend sa danse. Alors dans toute la maison, se répand ce parfum sucré d’huile et d’épices, de résine et de laurier.
Dehors il fait nuit et froid, tout semble mort, la maisonnée célèbre, dans une espérance partagée, le feu nouveau qui réchauffe et éclaire.
Toute cette ambiance de paisible sérénité solennise la joyeuse attente de la victoire du bien sur le mal, de l’Amour sur la haine, de la vie sur la mort……
Piécette de Noël
NOUS SOMMES
TOUS DES BERGERS
LE RÉCITANT
Des bergers ! Tous, nous sommes des bergers ! Des bergers de Bethléem… (Un temps) Mais savons-nous encore les écouter, ces cuivres des anges qui trompettent la joie de l’Enfant Nouveau-Né ? Ce n’est peut-être d’ailleurs plus une nouvelle. Juste une banale information, parmi les autres, au journal de vingt heures.
LE PRÉSENTATEUR DU JOURNAL
DE 20 HEURES, le visage encadré par un écran de télé
Madame, Monsieur, bonsoir. Au sommaire de notre journal, la neige qui a fait son apparition sur la moitié Nord de la France. Une couche d’un demi centimètre a paralysé tout aujourd’hui la circulation dans les rues de Paris. – Politique internationale : le conseil de sécurité de l’ONU déterminé à intervenir d’ici cinq à six semaines dans le conflit qui a déjà fait des milliers de victimes en Afrouasie septentrionale. – En France, les ostréiculteurs mécontents des mesures d’hygiène décrétées par les Pouvoirs Publics. – Nous irons également à Bethléem où une jeune femme sans papier vient de mettre au monde un enfant dans une pauvre étable. – À l’Olympia enfin, le retour après quatre longues années d’absence, de la star Miracula Paradiso, avec un tour de chant totalement inédit…
Alors arrive une cohorte d’enfants, portant à bout de bras des écrans qu’ils agitent, entreprenant une sorte de ronde…
LE RÉCITANT
Comment, aussi, faire le tri du vrai du faux, de l’accessoire et de l’essentiel, dans l’avalanche des messages qui nous pleuvent dessus, pauvres bergers que nous sommes, perdus dans la forêt des écrans. Messages du net, face book, live vox, i.pod…
UN INTERNAUTE, muni de son ordinateur portable
Vous allez rire… Devinez un peu où j’ai récupéré la grande nouvelle de l’Enfant nouveau-né ! À minuit une précise elle est arrivée sur ma messagerie. Mais, allez savoir pourquoi, elle est restée bloquée dans la corbeille des messages indésirables. Je l’ai récupérée de justesse. (Un temps) Bon, je vais faire suivre à mon réseau…
LE RÉCITANT
Encore, s’il n’y avait que la télé ou internet pour brouiller le message. Écoutez plutôt le joli concert que voilà.
LES ENFANTS, revenant, porteurs de pancartes
avec des slogans publicitaires tels que
Panneau : Nouveau : les huîtres fourrées au chocolat !
Slogan énoncé et répété oralement : Demandez les huîtres fourrées au chocolat, notre nouvelle spécialité… Le produit gastronomique qui fait fureur!
Panneau : Le pack spécial bûche de Noël – galette des Rois – œufs de Pâques
Slogan oral : Simplifiez-vous la vie. Procurez-vous le tout en un, notre super pack spécial fêtes bûche de Noël – galette des Rois – œufs de Pâques…
Panneau : La poupée qui mange sa soupe toute seule, le jouet qui comblera votre enfant !
Slogan oral : Ne privez pas votre enfant du jouet à la mode, le jouet que tous les petits doivent avoir : la poupée qui mange sa soupe toute seule !
Panneau : La voiture miniature télécommandée qui pollue
Slogan oral : Demandez notre catalogue de Noël avec la grande nouveauté qui étonnera petits et grands : la voiture miniature télécommandée qui fume et qui sent mauvais et qui pollue comme une vraie…
LE RÉCITANT
Ouais… Comment voulez-vous, dans tout ce tintamarre, que les anges accomplissent leur mission ! Ils ont beau s’époumoner, souffler de toutes leurs forces dans leurs trompettes, nul ne les entend, personne ne les écoute…
Survient le chœur des anges, interprété par des enfants porteurs de simili trompettes. Ils les embouchent vainement, s’époumonant à souffler sans parvenir à en tirer le moindre son… Ils s’en retournent, l’air désappointés.
LE RÉCITANT
Nous sommes tous des bergers… Des bergers qui guettons l’étoile… La profusion des illuminations factices brouille notre vision. Les guirlandes nous masquent la voûte céleste. Comment trouverons-nous notre chemin ?
Une troupe d’enfants vient, sur ce texte, agiter, en une sorte de truculent ballet, des lampes, lanternes et torches électriques qui composent un ensemble multicolore.
Au bout d’un moment, tous sortent.
Et arrive, marchant lentement, l’air recueilli, un enfant porteur d’une étoile…
LE RÉCITANT, après un temps de silence
Et pourtant, pourtant, parce que nous sommes tous des bergers – d’humbles bergers des montagnes de Judée – l’étoile est bien là pour illuminer notre regard. Car elle ne s’éteint jamais, dans le silence de notre cœur. Laissons-là se raviver à la grande espérance de Noël.
Oui, bergers nous sommes tous. Bergers tout d’abord de nous-mêmes ; bons pasteurs pour les plus jeunes de nos frères, et pour ceux qui nous ont été confiés; gardiens de l’ensemble de la Création qui resplendit de la naissance de l’Enfant.
Que notre étoile ajoute à la lumière de toutes les étoiles. Que nous allions à la Crèche main dans la main. Qu’en guise de présent, d’agneaux, d’or, de myrrhe, d’encens nous portions notre fraternité, notre solidarité. Soyons les bergers de l’Amour.
Les trompettes des Anges se sont tues. Dans la paix de cette belle nuit, bergers que nous voulons être, attentifs à toutes les alertes, tendons aussi l’oreille à la voix de ceux qui appellent Noël.
LE SDF
Je suis, enroulé dans ma mauvaise couverture sur un coin de trottoir, la tête sur mon sac en guise d’oreiller, le SDF rétif à toutes les aides. Les étoiles qui scintillent dans le ciel me disent que la nuit sera froide. Que savez-vous de mes raisons d’être à la rue, de refuser jusqu’aux abris d’urgence ? Pour moi, il n’y a pas de Noël. Surtout, ne me racontez pas d’histoire. Je ne vous aurai aucune reconnaissance pour la pièce ou le billet que vous glisserez demain dans mon chapeau. Une seule chose peut-être pourrait encore m’atteindre. Qu’en passant, vous posiez sur moi un regard d’Amour vrai. Un regard qui ne juge, ni ne s’apitoie mais qui nous fasse, l’espace d’un instant, nous sentir frères. En êtes-vous capable ? Alors peut-être pour moi ce serait Noël quelques secondes.
LA CHÔMEUSE
Perdre son emploi début décembre, quand on est seule à élever trois enfants… Ne pas oser puiser dans ses maigres indemnités de licenciement pour garnir un peu décemment le sapin… Économiser jusque sur le chauffage… Ce n’est pas encore la pauvre étable, le bœuf et l’âne en moins… Mais je me demande de quoi sera faite la Noël de l’an prochain.
Obligée pourtant de faire bonne figure, surtout devant mon aîné qui ne supporte plus de me voir angoissée… Pour moi, Noël, ce serait d’avoir au moins quelqu’un à qui parler. Quelqu’un qui m’aiderait à faire le point, à chercher une solution. Quelqu’un qui me montrerait ne serait-ce qu’un semblant de lueur d’étoile dans cette nuit où j’ai peur de m’enfoncer.
LA “DÉPRIMÉE”
La nuit, moi j’y suis. Totalement! À un point que vous ne sauriez imaginer ! Ça s’appelle une “dépression nerveuse”. Alors Noël, dans tout ça! Noël, ce serait à la rigueur de rencontrer quelqu’un qui ne me dise pas “Faut te secouer, ma belle! Tu te laisses trop aller…” Quelqu’un qui me prenne la main, me laisse sangloter sur son épaule sans me faire la leçon et m’explique doucement, avec des mots vrais, qu’il ou elle me comprend parce qu’il ou elle a connu ça, qu’il ou elle sait, pour l’avoir expérimenté, à quel point est dure ma souffrance. Mais qu’on s’en sort ; qu’on finit par s’en sortir. La preuve : il ou elle s’en est sorti. Qui viendra me persuader qu’un jour, dans ma nuit, une étoile finira par percer…
LE PAYSAN
D’un jour à l’autre, je m’attends à mettre la clef sous la porte. Trop endetté ! La banque ne suit plus. Je n’ai pourtant fait que suivre les bons conseils. J’ai investi à fond pour que ma ferme soit compétitive. Ma femme et moi avons bossé comme des bagnards. Mais les cours n’ont pas suivi. La terre, pourtant, nous l’avons dans le sang. Mais ce n’est plus la terre. C’est l’usine, en pire.
Figurez-vous qu’aujourd’hui un voisin, celui peut-être sur qui nous comptions le moins, est venu de lui-même nous proposer de nous céder quelques hectares qu’il a en fermage si ça pouvait nous aider à sauver la situation. Un geste incroyable quand on connaît la course aux hectares qui met le feu à nos campagnes. Un geste qui arrive trop tard mais qui arrive quand même. Au fait, vous savez quel est son petit nom, à ce voisin ? Noël !
UN ENFANT
Je suis l’enfant tiraillé. L’enfant de la rupture. L’enfant du conflit. On me dit “Tu es grand, maintenant. Et tu dois comprendre”. J’opine de la tête. Mais le soir, je pleure en m’endormant. Demain matin, quand je me réveillerai, je trouverai le sapin couvert de paquets à mon intention. Mais ce dont j’ai le plus besoin n’arrive pas dans la hotte du père Noël.
UN SECOND ENFANT
Et moi je suis l’enfant livré à lui-même, l’enfant-roi, l’enfant sans éducation. Celui qui pourrit la vie de ses professeurs. On me croit sûr de moi, imperméable à tout sentiment. Je rêve comme cadeau de Noël d’un peu d’autorité à la maison. Vous savez, de cette autorité bienveillante qui s’apparente à l’amour. Ce présent-là non plus, ne se livre pas sur un traîneau tiré par des rennes.
LE PRISONNIER
Cette nuit, je ne regarde pas la télévision, dans ma cellule. Les programmes à la guimauve, les bulles de champagne, merci! Je ne penserai pas davantage aux miens qui passeront les fêtes sans moi. Je fermerai très fort les yeux, je m’efforcerai de ne penser à rien. Surtout pas que je fais partie du rebut de l’humanité, comme l’a si justement dit le procureur de la République dans son réquisitoire. (Un temps) Parfois, pourtant, il me semble que les choses auraient pu tourner autrement si… si on m’avait donné ma chance.
(Un temps) Noël, ce serait pour moi la visite au parloir que je n’aurai jamais, la lettre que je ne recevrai pas. Le mot d’un codétenu ou d’un gardien que je n’entendrai jamais. J’en ai pour vingt ans. Est-ce qu’on peut encore se souvenir de Noël, après vingt ans ?
LE MALADE EN FIN DE VIE
Ne me racontez pas de salade : je sais exactement où j’en suis. Cette fois, la maladie est la plus forte. C’est une question de jours, peut-être d’heures. Et pourtant, je suis en paix. Oh… ne me faites pas dire ce que je ne dis pas. Si je m’embarque à vous dire… enfin, il n’en faudrait pas beaucoup pour que je craque. Mais mon Noël est là, qui vient fidèlement me tenir la main chaque jour. Elle s’appelle Jacqueline. Je ne la connaissais pas. J’ai la chance, grâce à elle, de pouvoir bénéficier de ces fameux soins palliatifs dont j’avais vaguement entendu parler. Grâce à elle, pour moi et pour les miens, Noël se passe aussi bien que possible. Je peux le dire : dans beaucoup de paix.
L’HABITANT DE PALESTINE (PALESTINIEN ou ISRAÉLIEN)
Pour moi, Bethléem, la Palestine, ce ne sont pas que des mots vagues sur la carte de géographie. Quasiment chaque jour je tremble quand les miens sortent dans la rue. Ce que nous vivons, seuls peuvent le comprendre tous ceux qui à travers le monde ont entendu exploser des roquettes non loin de leur maison, connaissent les chekpoints, les perquisitions à toute heure, les rationnements d’eau, les coupures d’électricité. Noël a ici le visage de ces hommes et de ces femmes qui se tendent la main par-dessus les barbelés et disent des mots de paix. “Paix aux hommes de bonne volonté!”. Comme cette parole prend ici de sens !
Le chœur des anges revient, proclamant : Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté ! (ter)
LE RÉCITANT
“Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté!” C’est le message qu’entendirent les bergers des montagnes de Judée. Paix ! Un mot tout neuf, comme l’Enfant dont nous célébrons la naissance.
Il n’est de paix que dans la justice, l’amour, la fraternité, la solidarité ! Soyons des bergers, vigilants, humbles et joyeux ! L’étoile qui brille au plus profond de nous, suivons là, pleins d’espoir, jusqu’à Crèche.
Consignes importantes :
Voici une proposition de veillée de Noël envoyée par Véronique. Cliquer sur le lien ci-dessous pour ouvrir le texte en Word :
Télécharger « mod_article59931973_50b7b54736234.doc »
Bon Noël à tous
Réflexion d’un séminariste du Burkina Faso
Paix du Seigneur Jésus à tous les visiteurs de “dimanche prochain”
voici ce que je propose comme méditation du texte suivant
Is9,1-6
introduction
NOEL: c’est pas seulement souvenir historique,c’est aussi un événement d’aujourd’hui
si Dieu a voulu entrer dans notre histoire, vivre une vie comme la nôtre, mourir d’une mort humaine et ressusciter….
c’est pour nous faire vivre comme Lui et par Lui.
NOËl, c’est la grande nouvelle que nous n’avons pas le droit de garder pour nous,mais qu’ilnous faut CRIER au monde!
la méditation du texte d’Isaïe peut nous inspirer cecommentaire ci-après:
Isaïe annonce la naissance de l’enfant: retenons le portrait qu’il fai de lui,huit cent ans avant sa naissance.
l’avenir est bouché, le peuple est sans espoir, son élite a été déportée et son pays ravagé par l’ennemi assyrien. Que peut-il attendre? Le prophète Isaïe va poindre cependant le jour de sa libération, car un héritier est né au roi ascndant de David.Ce n’est encore qu’un petit enfant,mais il cristalise toute l’espérance des pauvres. Lui au moins ne sera pas dévoré d’ambitions, mais il n’aura pour but que le bien de son peuple.
-NOËL, pour beaucoups de ceux qui nous entourent, c’est la fête des enfants.Gardons-nous de rejeter cela comme du folklore. nous connaissons sans aucun doute des foyers pour qui l’enfant a été sauveur: une naissancce qui a renforcé l’amour d’un couple! Des parents, qui, à l’occasion du baptême,du catéchisme ou de la communion de leurs enfants, ont fait un pas vers Dieu, ont renoué avec une vie militante! tant d’a utres qui trouvent dans leurs enfants la source de leur générosité,de leur espérance,de leur action pour édifier un monde meilleur!
-Savons-nous le découvrir et le souligner dans nos conversations à l’approche de Noël? sans oublier pour autant les foyers qui appréhendent une catastrophe une nouvelle naissance, à cause de la maladie, de l’exiguÏté du logement, du faible salaire….?
-L’Enfant de NOËL nous appelle à travailler pour une politique des salaires,c’est-à-dire rendre à chacun ce qu’il mérite. l’enfant de NOËL nous appelle à travailler pour une politique des logements, des écoles pour transmettre un savoir capable de faire avancer l’humanité vers son créateur et son Rédempteur.
conclusion:”notre sauveur est né aujourd’hui: réjouissons-nous. Il n’est pas permit de laisser place à la tristesse en ce jour où est née la vie, et où la promesse de l’éternité nous comble de bonheur. Nul n’est exclu de cette joie. tous ont une commune raison de se réjouir:qu’il exulte, le saint, car i approche du triomphe. Qu’il se réjouisse, le pécheur, car on l’invite au pardon. Qu’il se ranime, l’incroyant, car il est appelé à la vie.”(Pape St Léon, nuit de Noël, 5è siècle)
Dans la foi, c’est une grande journée que nous allons vivre. que la joie par nous, rayonne dans notre famille, dans notre quartier. ne restons pas pliés sur un souvenir: c’est fête en nous et au tour de nous!