Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
Abbé Jean Compazieu | 13 mars 2013Textes bibliques : Lire
En ce début de la Semaine Sainte, nous voici parvenus à l’heure de la Pâque du Christ. Il sait que son heure est arrivée. Ce sera pour lui l’heure de la sortie de ce monde et de son retour vers le Père à travers sa mort et sa résurrection. Lui, le Fils de Dieu, a voulu vivre dans la vérité de sa condition humaine : Il a connu la souffrance, l’humiliation, l’angoisse face à la mort : Sur la croix, nous l’avons entendu pousser ce grand cri : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Ces paroles sont tirées du psaume 121 qui se termine par un cri de confiance : “Père, entre tes mains, je remets mon esprit.”
Dans ce récit de la Passion, nous voyons que c’est librement qu’il se laisse arrêter. Il avait toujours refusé d’être un roi de ce monde. Aujourd’hui, c’est sa dernière montée à Jérusalem ; et il vient lui donner une solennité particulière. C’est un signe qu’il nous adresse. Cette entrée solennelle dans la ville sainte annonce celle de son retour vers le Père, la Jérusalem d’en haut. Il y sera acclamé par tous ceux qu’il sauve et qu’il conduit vers lui. Nous sommes tous appelé à faire partie de cette foule immense qui acclame son Sauveur.
En ce jour, nous suivons le Christ qui entre dans le drame de sa Passion et de sa mort. Il a besoin de nous pour veiller avec lui, même si c’est une petite heure. Il a besoin de Simon de Cyrène pour porter toutes les croix de l’humanité souffrante. Il a besoin de centurions pour le reconnaître comme Fils de Dieu. Vivre cette semaine sainte, c’est un engagement de tous les jours et de tous les moments.
Le récit de la Passion que nous venons d’écouter s’arrête au tombeau bien gardé. Mais la mort n’aura pas le dernier mot. Avec les femmes et les apôtres qui ont vu Jésus ressuscité, nous sommes envoyés pour être les témoins de la vie plus forte que la mort. C’est ainsi que nous sommes appelés à suivre Jésus jusqu’au bout, jusque dans sa mort sur la croix. Alors, n’ayons pas peur de dire à notre monde que la violence, la souffrance et la mort n’auront pas le dernier mot. Nous sommes tous destinés à la Vie.
Alors oui, nous te prions, Seigneur, accompagne-nous chaque jour à travers les joies et les difficultés de la vie que nous voulons vivre en lien avec toi et nos frères et sœurs pour les siècles des siècles. Amen
Revues Signes, Dimanche en Paroisse. Homélie Année C (A Brunot) – Missel Communautaire
François 1er est un excellent choix, vu qu’il est dans la ligne droite de François d’Assise. Il faut dire que le cardinal Jorge Mario Bergoglio est un fervent défenseur des pauvres, ses prêtres préférés sont ceux qui travaillent dans les bidonvilles de la capitale argentine, il essaie d’examiner toutes les solutions possibles pour tenter de faire revenir ceux qui se sont le plus éloignés de la communauté chrétienne, pour lui l’Eglise doit montrer la miséricorde de Dieu. Il n’a pas de chauffeur et préfère utiliser le métro pour se déplacer à Buenos Aires. À Rome, il préfère se déplacer à pied ou utiliser les transports publics. La première chose qu’il demande toujours aux gens est de prier pour lui. Un peu de simplicité ne fera pas de mal au Vatican.
Je pense qu’on ne doit pas vider le protocole de l’Eglise a cause de la simplicite. Il y a un minimum de securite pour toute autorite. Prendre le transport public, marcher a pied pour montrer sa simplicite oui, mais ca resoud quel probleme de la prauvrete en Argentine ou tout simplement dans le monde. J’aime bien mon Pape Francois, mais si c’est ca l’image de combattre la pauvrete qu’il veut imprimer, je ne suis pas de son avis.
Là je ne suis pas d’accord. J’y reviendrai un peu plus tard. D’autres peuvent réagir
à mon humble avis, l’humilité et la simplicité du Pape François peuvent être très utiles pour notre temps. Et le prophétisme se caractérise par une dose de risque que l’on prend pour une juste cause. Et la juste cause se trouve dans l’attitude désespérée de beaucoup de personnes qui ont courues vers le matériel et les aisances d’ici bas et qui sont malheureusement plus stressées que les indigents. François leur rappelle qu’il faut prendre le risque de descendre de sa limousine ou de ses sécurités parce que c’est l’amour dans la simplicité qui convertit mieux que les discours. Regardez à quel point il inspire, après quelques jours, beaucoup d’admiration aux hommes d’autres confessions et religieux. Dieu sait reconstruire son Eglise en inspirant en temps opportun des attitudes opportunes. Prenons le risque de casser les protocoles avec François pour retrouver l’essentiel! Sainte semaine à vous tous et particulièrement à vous bon père Jean Compazieu!
je pense d’abord que le debat qui a commencé s’eloigne un peu de l’homelie du jour; ns rendons grace a Dieu pour cette semaine sainte qui va commencer et prions afin que ns puissions partager avec jesus les souffrances qui l’ont mené à la croix.
Quant au Pape Francois je crois que sa simplicite le rendra plus accessible. Il ne s’agit pas pour le Pape d’eradiquer la pauvreté du monde ms de s’occuper de la foi de ses fideles.Et je pense qu’il ya pas meillleur moyen que de se meler de temps en temps aux foules pour toucher du doigt ce qui s’y passe; ainsi il aura meilleure appreciation des realites que vivent ses fideles et donc pourra prendre les decisions idoines
Non plus je ne suis pas d’accord avec l’hypothèse de mon frère Paulin,cette façon de penser est purement humain…Prendre le transport public, marcher à pied, ne resolvera aucun problème de pauvreté en Argentine, mais cela n’est qu’un exemple parmi tant d’autres dans le comportement de notre Saint Père Le Pape François…`Franchement, c’est un model à suivre…Dans certains diocèses que je connais, les Evêques ont des voitures mysterieuses si je peux le dire, qu’ils m’en excusent( c’est-à-dire, ne prennent personne d’autres, même leurs prètres ne peuvent pas voyager avec eux…) A un Cardinal qui prend le transport public symbolise ce Dieu qui va à la rencontre des siens, qui s’approche d’eux, les écoutent, découvre leur misère et leur peine, qui le remet en confiance. Il pouvait aussi prendre les gens dans voiture, mais il serait limité quelque part…L’une des attitudes de pauvreté des chretiens est cette attitude de voir toujours le négatif dans ce que les autres font de bien, ne pas valoriser le simple geste du prochain, vouloir que l’autre pense comme moi.
Cherchons de plus en plus voir le bien dans l’autre. Je vous en prie.
Personnellement, je ne dirai qu’une chose : Le Christ s’est abaissé en se faisant serviteur. Nous avons la chance d’avoir un pape qui nous montre ce chemin qu’a suivi Saint François d’Assise. Merci Seigneur
il faut combattre la haine quel quel soit et mon dieu ce siecle est incertain
C’est difficile de rattraper le temps perdu, je regrette d’être restée trop longtemps sans intervenir, prise par mes activités paroissiales; c’est dommage; mais j’ai toujours lu et apprécié les homélies du Père Jean et je suis tout à fait d’accord avec lui au sujet du pape François. Nous avons un pape humain, humble, très proche des pauvres.