Veillée Pascale (B)
Abbé Jean Compazieu | 5 avril 2009Lectures de la veillée pascale
C’était après la mort de Jésus sur la croix : Trois femmes se rendent au tombeau. La première est désignée par son nom d’origine, Marie de Magdala ; la seconde par son rôle de mère, Marie mère de Jacques, et la troisième par son prénom. Toutes les trois avaient suivi Jésus jusqu’au pied de la croix. Et aujourd’hui, elles vont lui rendre un dernier hommage. C’est un peu comme quand nous revenons sur la tombe d’un être cher au lendemain de sa sépulture.
En chemin, elles se posent la question : “Qui nous roulera la pierre ?” Elles ne savent pas encore que ce qui est impossible pour trois femmes n’est pas un obstacle pour Dieu. Lui qui est la Vie, il a fait rouler la pierre. Le tombeau est grand ouvert une fois pour toutes et pour toujours. En cette nuit, le Seigneur fait rouler toutes les pierres qui bloquent notre route, nos misères et nos péchés qui nous empêchent de le rejoindre.
Les femmes sont donc entrées dans le tombeau. Des messagers de Dieu viennent leur annoncer la merveilleuse nouvelle : “Vous cherchez Jésus de Nazareth, il n’est pas ici ; il est ressuscité.” Ce n’est pas dans un tombeau que nous trouverons Celui qui est la Vie. En cette nuit de Pâques, cette bonne nouvelle résonne dans le monde entier. La seule attitude qui convienne, c’est la louange et l’action de grâce : Jésus est ressuscité. Nous pouvons vraiment lui faire confiance. Il ne nous laisse pas orphelins. Il revient vers nous et il restera avec nous tous les jours et jusqu’à la fin du monde. Aujourd’hui, il est présent parmi nous puisque nous sommes réunis en son nom. Nous ne le voyons pas, mais il est bien vivant dans le mystère Eucharistique que nous célébrons.
Au cours de cette veillée pascale, des baptêmes de jeunes et d’adultes sont célébrés un peu partout dans le monde. Quel que soit l’âge des baptisés, ils nous invitent à prendre au sérieux notre propre baptême et à nous laisser conduire par l’Esprit du Christ ressuscité. N’oublions jamais qu’au jour de notre baptême, nous avons été plongés dans cet amour infini qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit. Ce qu’il attend de nous, c’est de nous en imprégner et de nous laisser transformer par lui. C’est en lui que nous trouverons la vraie joie. Avec tout le peuple des baptisés, rayonnant de la joie pascale, nous pourrons exulter et chanter les louanges du Seigneur.
Cet évangile se termine par ces mots : “Il vous précède en Galilée.” Nous ne pouvons pas rester entre nous, entre croyants. Jésus envoie ses disciples là où tout a commencé pour lui. Il les appelle à un nouveau départ qui les emmènera plus loin, jusqu’au bout du monde. Chaque année, en cette nuit de Pâques, le Christ ressuscité nous appelle tous, nous aussi, pour un nouveau départ. Il nous précède dans notre Galilée, c’est-à-dire là où nous vivons. Il compte sur nous pour que nous soyons des témoins joyeux de sa présence et de son amour pour tous les hommes.
D’après diverses sources
Merci Père Jean pour cette homélie remplie d’ESPERANCE. J’ai lu dans mes revues chrétiennes que le nombre de candidats au baptême a augmenté cette année. Je m’en réjouis de tout coeur.
Christiane
Merci pour cette méditation. Elle nous montre un chemin d’Espérance