2ème dimanche de Pâques
Abbé Jean Compazieu | 12 avril 2009Dimanche de la miséricorde
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Dans l’évangile de ce jour, saint Jean nous rapporte une apparition de Jésus le soir du premier jour de la semaine, c’est-à-dire le dimanche de Pâques. Il y en a eu d’autres, notamment à Marie Madeleine. Les apôtres sont enfermés dans le lieu où ils étaient. Ils se cachent car ils avaient peut d’être recherchés et condamnés comme leur Maître. Cette peur, nous la connaissons nous aussi. Marcher à la suite de Jésus n’est pas sans risque. Dans certains pays, c’est dangereux d’avoir une Bible ou un insigne chrétien. Quand nous voulons affirmer notre foi, nous pouvons nous heurter aux moqueries ou à l’indifférence. C’est toujours la même peur qui nous hante.
Mais voilà que Jésus rejoint ses apôtres dans leur enfermement. Et il continue à nous rejoindre dans les nôtres. Ses premières paroles sont pour leur souhaiter la paix. Après tout ce qu’ils ont vécu, il veut les apaiser. Cette paix, c’est la joie retrouvée, c’est le pardon, la réconciliation. Au moment de les envoyer en mission, il veut les libérer de cette angoisse qui les obsède. Le même Christ nous rejoint aujourd’hui pour nous donner sa paix, pour nous dire qu’il nous fait miséricorde. Même si nous sommes tombés très bas, il ne cherche qu’à nous relever. Là où le péché a abondé, son amour miséricordieux a surabondé.
Ce Jésus qui se manifeste aux apôtres c’est bien celui qu’ils ont suivi pendant trois ans. Mais il est transfiguré par la résurrection. A cette vue, la crainte des apôtres s’efface. Saint Jean nous dit qu’ils sont remplis de joie. C’est aussi cette joie que nous accueillons tout au long de ce temps de Pâques. Le Christ ressuscité est là. Il nous rejoint au cœur de nos vies, de nos joies et de nos épreuves. C’est auprès de lui que nous trouvons la vraie joie. Nous savons que désormais, rien ne peut nous séparer de son amour.
Cette rencontre avec le Christ ressuscité a complètement bouleversé la vie des apôtres puis celle des premiers chrétiens. Avec lui présent au milieu d’eux, plus rien ne peut être comme avant. Saint Luc nous le rappelle dans la première lecture : “La multitude de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un seul cœur et une seule âme. C’est avec une grande force que les apôtres portaient témoignage de la résurrection de Jésus.” Ce qui rend leur témoignage crédible, c’est le partage. Ils mettaient tout en commun.
C’est vrai aussi pour chacun de nous. Les belles paroles ne suffisent pas. Nous sommes tous invités à partager. L’exemple des premiers chrétiens peut nous aider à être plus fraternels. Des chrétiens qui se dévouent au service des autres, nous en connaissons tous. Pendant le Carême, ils ont été nombreux à partager avec ceux qui ont faim. L’œuvre de l’abbé Pierre et celle de Mère Térésa, ça continue. Pensons aussi à tous ces petits gestes de solidarité entre voisins, la visite à une personne malade… Les exemples ne manquent pas. Cette solidarité est plus que jamais nécessaire, surtout en cette période où la crise frappe des pauvres de plus en plus nombreux. Témoigner du Christ ressuscité c’est être porteur de son amour. Il faut que cela se voie dans nos communautés chrétiennes.
Etre chrétiens c’est croire à la Trinité. Trois questions nous ont été posées la nuit de Pâques : “Croyez-vous en Dieu le Père tout puissant ? Croyez-vous en Jésus Christ son Fils unique notre Seigneur ? Croyez-vous en l’Esprit Saint, à la Saint Eglise catholique, à la communion des saints, au pardon des péchés, à la résurrection de la chair et à la Vie éternelle ?” Deux mille ans après les premiers actes de foi, nous sommes heureux de les proclamer encore. Thomas avait été averti : “Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu.” Cela veut dire que les preuves n’amènent pas nécessairement à la foi. Croire c’est donner sa confiance, sa fidélité. C’est avoir une relation d’amour avec Dieu.
Les évangiles du temps pascal nous racontent de nombreuses apparitions de Jésus. Saint Jean nous dit qu’il y en a eu beaucoup d’autres. Ces apparitions voulaient fonder leur foi. Mais surtout, elles préparaient et inauguraient la mission des apôtres. Comme lui-même a été envoyé, les premiers apôtres et ceux d’aujourd’hui sont envoyés pour annoncer Jésus ressuscité avec l’aide de l’Esprit Saint. En ce dimanche, le Seigneur nous envoie en mission auprès des enfants, des jeunes et des adultes, des malades et des bien portants… Il compte sur nous pour être les messagers de sa paix et de son amour pour tous.
Ce jour est appelé “Dimanche de la miséricorde”. Mais cette miséricorde de Jésus, ce n’est pas seulement un dimanche dans l’année. C’est tous les jours et tout au long de notre vie que Dieu fait le premier pas vers nous. Il est un Dieu “pardonneur”. Il a rejoint les apôtres dans leur détresse. Son grand projet c’est de libérer tous les hommes de leurs péchés et de les combler de son amour. Au jour de notre baptême, nous sommes devenus une créature nouvelle. La résurrection du Christ c’est le commencement de la vraie vie. Soyons partout les messagers de cette bonne nouvelle.
D’après diverses sources
Un site à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas : http://www.dieu.net (cliquer sur Homélie). Un enregistrement est nécessaire pour participer.
Cher Abbé Compazieu
BONNE ET JOYEUSE PACQUES. JESUS RESSUSCITE VOUS BENISSE AUJOURD’HUI ET TOUJOURS; ET AUSSI VOTRE PAROISSE
+ Ambroise Madtha
Joyeuses Pâques!
Christus resurrexit …et nous avec lui.
Merci pour l’information qui nourrit ma prédication dominicale.
A 80 ans, je célèbre l’Eucharistie au moins trois fois par semaine
avec des personnes âgées.
2ème dimanche de Pâques – année B – 19 avril 2009 – Evangile de Jean 20 , 19 – 31
Le Premier Jour de la Semaine
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Comme tout le monde, nous avons pris l’habitude de commencer la semaine par le lundi et de la terminer par le “week-end” …sans nous rendre compte que cette expression torpille ce que les premières générations chrétiennes avaient inventé: une nouvelle organisation du temps !
En effet les 4 évangiles et saint Paul concordent pour affirmer que Jésus est ressuscité la nuit du lendemain du shabbat, c’est-à-dire “le 1er jour de la semaine”, puisque le shabbat est le 7ème et dernier jour de la semaine juive. Donc ce jour premier devenait SON JOUR, LE JOUR DU SEIGNEUR…- en latin “domenica dies” qui devint en français “DIMANCHE” (d’autres langues gardent le signe astral : SUN-day ; Zon-dag;…).
L’évangile de Jean d’aujourd’hui nous prouve que très vite, dès le 1er siècle, les chrétiens prirent l’habitude de se réunir en ce jour-là :
“C’était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine.
Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient…
Jésus vint et il était là au milieu d’eux….”
Or Thomas était absent. On imagine avec quelle émotion, quelle fougue, quelle insistance les dix apôtres lui racontèrent l’extraordinaire expérience qu’ils venaient de vivre..:
” Nous avons vu le Seigneur !…” Mais il leur déclara: ” Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous…non, je n’y croirai pas”.
Les jours suivants, les Dix martèlent la Bonne Nouvelle mais Thomas a beau voir leur exaltation, écouter leurs affirmations, constater leur certitude unanime: il ne cède pas. Alors saint Jean poursuit:
” Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, alors que les portes étaient verrouillées et il était là au milieu d’eux. Il dit: ” La Paix soit avec vous”…
Ainsi donc le Seigneur ne condamne pas son apôtre incrédule, il accède même à sa demande…mais seulement “huit jours plus tard”, c’est-à-dire le 1er jour de la semaine suivante.
C’est en rejoignant la communauté chrétienne qui se réunit le jour hebdomadaire de la Résurrection – LE DIMANCHE – que Thomas et les immenses foules d’incrédules qui lui succèdent peuvent espérer vivre l’expérience de la rencontre du Christ vivant.
D’ailleurs, bien avant saint Jean, l’apôtre Paul, dans une lettre qui date de l’an 56 et où il raconte “le Repas du Seigneur” (1 Cor 11) avait déjà mentionné que ses communautés se réunissaient effectivement en ce jour:
“Pour la collecte, vous suivrez, vous aussi, les règles que j’ai données aux Eglises de Galatie: Le premier jour de chaque semaine, chacun mettra de côté ce qu’il aura épargné afin qu’on n’attende pas mon arrivée pour recueillir les dons…” ( 1ère aux Corinthiens 16, 1).
Donc les Apôtres et les premiers chrétiens ont organisé leur vie selon ce nouveau rythme, dorénavant ils vivent une nouvelle semaine: le jour de fête est le 1er, LE JOUR DU SEIGNEUR.
QUELLES SONT LES CARACTERISTIQUES DU DIMANCHE ?
— C’est le jour de la réunion de la communauté. Dispersés pendant les autres jours, occupés à leurs tâches familiales et professionnelles, les chrétiens se retrouvent dans la maison de l’un d’eux. Ils sont très différents les uns des autres: juifs ou païens, jeunes ou vieux, bourgeois ou ouvriers. Jusqu’alors ils ne se fréquentaient pas, ils s’évitaient même: désormais il s’accueillent, se saluent, s’embrassent. Paul leur interdit sévèrement de répéter leurs clivages sociaux: pas question que riches et pauvres forment des groupes distincts.
” Vous êtes le Corps du Christ, vous êtes ses membres !” ( 1 Cor 12, 37)
— C’est le moment du REPAS DU SEIGNEUR. En quoi consiste-t-il ? D’abord on rappelle ses enseignements, on discute sur l’Evangile, on conforte et enracine la foi. Puis on fait mémoire de la dernière Cène:
” La nuit où il fut livré, le Seigneur prit du pain, il rendit grâce, le rompit et dit: ” Ceci est mon Corps…”. Et de même avec la coupe…..”
Car l’amour entre chrétiens n’est pas sympathie naturelle, cordialité entre collègues ou voisins qui se choisissent. C’est la Croix et la Résurrection du Seigneur – mystérieusement représentées à l’Eucharistie – qui peuvent édifier son corps. C’est la Charité, l’amour divin du Seigneur qui rassemble en Lui des personnes très diverses afin d’en faire son Corps.
Son Corps ressuscité à Pâques s’incarne, se manifeste, apparaît dans le Corps formé par les personnes qui “communient”, c’est-à-dire qui entrent dans la “communion” du Seigneur Jésus.
L’Eglise n’est pas une organisation mais un organisme vivant.
— C’est l’Heure du Don de l’Esprit et de la Mission
Jésus leur dit: ” La paix soit avec vous. De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie”. Il souffla sur eux et dit: ” Recevez l’Esprit-Saint. Tout homme à qui vous remettrez ses péchés, ils lui seront remis; tout homme à qui vous les maintiendrez, ils lui seront maintenus”
La vision du Seigneur ne fut qu’un privilège éphémère: l’essentiel désormais est de recevoir son Esprit, son souffle. Il n’y a plus un maître suivi de ses disciples mais un seul Seigneur présent dans les siens.
Du coup la réunion n’est pas clôture: les chrétiens ne se regroupent que pour repartir. Ils ne rentrent pas chez eux comme après un concert: ils comprennent qu’ils y sont envoyés par leur Seigneur. Ils retrouvent leur milieu en tant que champ de mission où ils sont chargés d’une tâche à accomplir. Laquelle ? Rien d’autre que de partager le pardon qu’ils viennent de recevoir en célébrant la Pâque de leur Seigneur.
“Pierre, tu es pardonné de ta lâcheté, de ta trahison: va donc maintenant offrir ce pardon aux autres”
— C’est le moment du partage entre églises, comme a commandé Paul ( voir ci-dessus ) . En effet chaque Eglise prend conscience qu’elle n’est qu’une cellule unie à toutes les autres disséminées dans le monde. Donc si on apprend que des frères et sœurs quelque part ont faim, on se doit, d’urgence et chaque semaine, de les secourir. Remarquez que Paul ne parle jamais d’aider les pauvres païens. Il ne fixe pas un pourcentage sur les revenus mais il insiste avec vigueur:
” Que chacun donne selon la décision de son cœur…Vous connaissez la générosité de notre Seigneur Jésus Christ qui, pour vous, de riche qu’il était, s’est fait pauvre pour vous enrichir de sa pauvreté” ( 2 Cor 9, 7 et 8, 9)
Le DIMANCHE est donc Jour de la PAIX, de la VIE, de la JOIE.
*
Le dimanche constitue un enjeu fondamental de la foi. Peut-on se dire chrétien si on déserte l’assemblée, si on butine d’une église à l’autre, si on refuse la rencontre des autres, si on remplace l’Eucharistie par une vie vertueuse et la bonne volonté, si on s’enferme dans une piété individuelle ?….
Au concile de Vatican II, l’Eglise a déclaré qu’elle était ouverte aux propositions d’un “calendrier perpétuel” à condition de “sauvegarder la semaine de 7 jours avec le dimanche” (Sur la Liturgie — Appendice)
Au 19ème siècle, le machinisme avait enlevé le dimanche aux ouvriers; aujourd’hui la pression commerciale recommence à attaquer le dimanche. Saurons-nous le sauver ?
R. D
Merci Père Jean, pour cette belle homélie. Lorsque j’entends “LA PAIX SOIT AVEC VOUS”, moi aussi je m’apaise. C’est pareil pour l’expression “N’AYEZ PAS PEUR”. Le Seigneur nous disait de bien belles choses !
Bien sûr tu parles de la miséricorde de Dieu. Combien je la mesure au quotidien ! Car, chaque jour, le Seigneur fait montre à mon égard de magnifiques moments de miséricorde ! Comme je suis très proche de Lui, je Lui rends grâce et je Le loue de tout mon coeur.
Le Seigneur ne me laisse JAMAIS seule ; les seules fois où j’ai souffert, c’est lorsque MOI je m’éloigne de Lui. Mais comme je mesure tous Ses bienfaits, j’ai un énorme manque de Lui, et bien vite je me plonge dans mes chapelets, mes revues ou livres chrétiens.
Bien sûr, je lis aussi les EVANGILES. Voici comment je procède, je lis LE NOUVEAU TESTAMENT du début à la fin et puis…. je recommence. Et je recommencerai sans cesse, jusqu’à bien m’imprégner de la pensée du Christ et des apôtres.
Que ma foi grandisse encore, c’est mon seul désir !
Christiane
Cher Père ,
Bien sincèrement merci de tout coeur pour toutes ces belle homélies,
En union de prières,
André
« Heureux ceux qui croient sans avoir vu » : Paroles du Christ Jésus ressuscité à ses apôtres dans l’Evangile de ce jour. Elles s’adressaient à Thomas, l’un des apôtres, absent d’une rencontre précédente du Christ vivant avec l’ensemble de ses premiers disciples. Thomas ne voulait pas croire au témoignage de ses confrères sur cette réalité de la résurrection du Seigneur. Pour adhérer à cette foi il voulait voir Jésus jusqu’à toucher les marques de ses plaies dues aux clous ou à la lance pour son côté.
En ce premier jour de la semaine après Pâques, notre dimanche, Jésus se présente donc à nouveau à ses apôtres, en un lieu verrouillé , « car ils avaient peur des Juifs ». Thomas est là. Jésus, s’adressant à lui, lui montre les signes de sa crucifixion et lui déclare : « cesse d’être incrédule, sois croyant ». L’exclamation de Thomas « Mon Seigneur et mon Dieu !» va révéler alors en lui une foi, et en la résurrection, et en la divinité de Jésus. Celui-ci va aussitôt annoncer la valeur de la foi transmise par la voie humaine de ses disciples chargés de proclamer au monde entier la Bonne Nouvelle de sa résurrection : heureux de les croire sans voir, de faire confiance à leur témoignage !
Comment croire à la résurrection du Christ qui conduit aussi un jour à la nôtre ?
L’épisode rapporté au sujet de Thomas peut déjà éclairer bien des humains affrontés au doute, à la non croyance, et fortifier une foi défaillante. Combien à l’heure actuelle dans le monde sont ignorants de l’existence même du Christ, aussi valable que celle de César ou Vercingétorix. Il est vrai qu’elle conduit à des questions essentielles sur le sens de la vie ! Combien, le connaissant, admirent Jésus, ses paroles, ses actes, son Evangile, mais, comme Thomas restent dans le doute au sujet de sa résurrection, événement historique.
Découvrir et fortifier notre foi ? Elle est d’une importance primordiale pour toute vie humaine. « Tout homme qui croit que Jésus est le Christ, est vraiment né de Dieu » (St Jean 2ème lecture). C’est une nécessité pour être « vainqueur du monde », c’est à dire plus fort que le démon, tout péché, et même la mort.
Notons aussi, avec l’Evangile, qu’en premier et à deux reprises Jésus annonce : « la paix soit avec vous ». Elle vient dans tout cœur qui se sait aimé, pardonné de ses péchés. Il transmet à ses apôtres, à son Eglise, ce pouvoir de remettre les péchés, témoignage de sa divine miséricorde : « De même que le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » avec le don de l’Esprit Saint pour accomplir cette mission d’amour.
« Donne, Seigneur, donne le salut ! Donne, Seigneur, donne la victoire ! » ; « Eternel est son amour ».(Psaume)
Le Christ ressuscité en donne le pouvoir à ceux qui « accomplissent ses commandements » comme l’indique St Jean. Ils se résument en l’amour de Dieu et de tous nos frères humains. Comment ne pas nous attacher à les vivre le mieux possible ? Nous serons comme les apôtres « disciples remplis de joie ».
Les premiers chrétiens (1ère lecture) « avaient un seul cœur et une seule âme ». Ils mettaient « tout en commun ». Avec force « ils portaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus ». Nous savons qu’un grand nombre, comme les apôtres eux mêmes, sauront donner ce témoignage jusqu’à leur martyre. Ils savaient partager, s’entraider, « aucun d’entre eux n’était dans la misère ».
Chrétiens d’aujourd’hui, à leur image fortifions notre foi. La vérité évangélique bien vécue, tout en épanouissant nos cœurs, ne peut qu’attirer au Christ ressuscité les hésitants, ceux qui doutent, les incroyants. Aimer à l’image de Jésus doit être notre devise et notre vie. Elle doit devenir avec celle de notre cœur, celle de nos communautés de vie familiale, sociale, religieuse, de toutes natures.
Confions à Marie, Mère et humble servante du Seigneur, notre mère du ciel, le soin de nous guider pour ressusciter un jour avec son fils, en pleine gloire, au Royaume de l’Amour.
2e dimanche de Pâques B (19 avril 2009)
Puisque croire en Jésus Christ, c’est aimer, ouvrons notre prière aux dimensions du monde. Présentons au Seigneur les joies et les peines de toutes les personnes qui aspirent à une vie meilleure.
Dans ta miséricorde Seigneur ecoute nous!
– Dans ton amour, Seigneur, souviens-toi des peuples écrasés par la guerre et l’oppression; entends leur cri qui monte vers toi.
Dans ta miséricorde Seigneur ecoute nous!
– Dans ton amour, Seigneur, souviens-toi de tous les témoins de la Bonne Nouvelle; donne-leur un nouveau souffle.
Dans ta miséricorde Seigneur ecoute nous!
– Dans ton amour, Seigneur, souviens-toi des personnes qui se sont éloignées du Christ; suscite autour d’elles des témoins de ta vie.
Dans ta miséricorde Seigneur ecoute nous!
– Dans ton amour, Seigneur, souviens-toi des pauvres, des malades et des exclus de notre société; fais briller sur eux une lumière nouvelle.
Dans ta miséricorde Seigneur ecoute nous!
– Dans ton amour, Seigneur, souviens-toi de notre communauté, rassemblée dans la joie de la résurrection; comble-la de ta vie nouvelle.
Dans ta miséricorde Seigneur ecoute nous!
Dieu, notre Père, toi qui aimes le monde, écoute notre supplication en faveur de tous tes enfants. Montre-leur la pleine lumière de la résurrection en ce début de temps pascal. Par Jésus, ton Fils, notre Seigneur, vivant pour les siècles des siècles. Amen.
J’ai beaucoup apprécié l’homélie de R.D. qui nous parle du DIMANCHE.
Chez moi, le dimanche matin est totalement consacré au Seigneur. Et bien sûr, la messe est le point d’orgue de ce beau jour. Chaque dimanche midi, j’ai emmagasiné beaucoup de paix et de tranquillité d’esprit.
J’aime le dimanche. Tout le matin, ce jour a pour moi, une saveur particulière car je suis en coeur à coeur avec le Seigneur, ce qui ce manifeste par un service bien meilleur rendu aux miens.
Et puis, le Christ est ressuscité. ALLELUYAH !!!
Christiane
Bien cher Père,
Votre homélie pour ce deuxième dimanche de Pâques de l’année B nous arrive comme une bouffée d’oxygène. Nous vous en remercions grandement. Puisse le Ressuscité continuer à vous inspirer afin que par vos réflexions et vos écrits vous continuez à nourrir la foi des fils et filles dans le monde du Père de Jésus et notre Père qui en ont tellement besoin.
Tchouco
Merci Père Jean Compazieu pour une bonne Homélie du dimanche de miséricorde du Seigneur ressuscite qui ne blâme pas ces apôtres incrédules.