Homélie pour la messe des malades le 17 mai
Abbé Jean Compazieu | 11 mai 2009Ce matin je suis heureux d’être parmi-vous pour célébrer ensemble le Seigneur. Je remercie aussi le Père Compazieu de m’avoir invité, et je salue aussi les personnes malades qui malgré les difficultés qu’elles rencontrent tenaient à être la ce matin. Certains parmi-vous vont recevoir le sacrement des malades. Je voudrais simplement rappeler que ce sacrement n’est pas celui des mourants, mais celui des vivants. Dés lors ce sacrement peut être reçu à tous les âges de la vie, chaque fois que l’état de la personne l’exige et qu’elle en fait la demande. Ce sacrement n’est rien d’une potion magique mais c’est surtout une grâce du Seigneur , un don gratuit de son amour. L’onction des malades rappelle surtout la présence aimante de Dieu, elle amène aussi un germe d’espérance au cœur de la relation que peut avoir la personne malade avec le monde et avec Dieu.
Les lectures de ce dimanche et surtout l’Evangile soulignent avec vigueur tout l’amour de Dieu pour nous. Alors que Jésus allait quitter ce monde , st Jean nous rapporte les dernières recommandations de Jésus à ses disciples. Les paroles de Jésus se résument en quelques mots : demeurez dans mon amour. Cette expression de demeurer dans son amour est la clef de voûte du message évangélique. Mais demeurer dans l’amour de Dieu n’est pas si simple. Aimer simplement dans la gratuité , cela demande des sacrifices et des renoncements. Aimer est avant tout un don de Dieu que l’on accueille et que l’on cultive dans sa vie pour être enraciné et fondé dans l’amour, comme le dit l’apôtre Paul aux Ephésiens .
Il nous arrive alors de penser qu’il est dommage qu’ils ne soient pas chrétiens, puisqu’ils vivent eux aussi de ces valeurs évangéliques. Mais si nous travaillons avec eux nous découvrons chez-eux une sorte de proximité secrète de celui que nous appelons Dieu. Rappelons-nous que Jésus lui-même à plusieurs reprises à trouvé une grande foi chez des personnes que l’on présumait éloignés de Dieu.
Nous avons en mémoire l’exemple de la Cananéenne ou Jésus lui dit : Femme ta foi est grande.
En conclusion je dirais simplement que nous devons accueillir avec confiance cette Bonne Nouvelle que Jésus nous donne. Dés lors, si nous laissons agir la grâce Divine en nous, nous pourrons aimer comme Dieu nous aime.
Si nous optons pour le chemin de l’amour de Dieu et de nos semblables nous vivrons une grande joie que nul ne pourra nous enlever. Ainsi nous découvrirons la douce présence du Christ dans nos vies . AMEN .
Merci pour cette très belle homélie dans laquelle on parle des non croyants droits et remarquables qui seraient proches du Seigneur grâce à leur comportement. Eh bien, je peux affirmer que je connais une personne droite, aux principes moraux élevés, qui aide beaucoup son prochain : c’est mon mari. Je suis persuadée que lui aussi n’est pas loin du Seigneur.
Sinon, merci d’avoir développé le sacrement des malades qui peut être administré à d’autres personnes que les “mourants”.
Merci enfin, d’avoir parlé de l’amour infini que Dieu ressent pour nous. Personnellement, je me sens vraiment aimée par le Seigneur et cela m’aide énormément pour vivre une belle vie.
Christiane
Juste une précision : Cette homélie n’est pas de moi mais du diacre François S qui est un des responsables du Service Évangélique des malades