Fête de la Sainte Trinité
Abbé Jean Compazieu | 31 mai 2009Lectures bibliques : Lire
Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Sainte Trinité. Nous croyons en Dieu qui est Père Fils et Saint Esprit. C’est le fondement spécifique de la foi chrétienne : Quand nous proclamons le Credo, nous disons : Je crois en Dieu le Père, je crois en Jésus Christ, je crois en l’Esprit Saint. Aucune des personnes n’existe seule. Chacune est en relation avec les autres. Quand Jésus nous parle du Père, il nous dit : “Qui me voit, voit le Père”, ou encore “Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie.” L’important n’est pas de chercher des définitions sur Dieu mais de découvrir comment il est intervenu dans la vie des hommes. Il est Celui qui est entré dans notre histoire et qui y reste présent.
La première lecture nous raconte précisément cette intervention de Dieu dans la vie de son peuple esclave en Egypte. Il ne peut pas supporter de voir la misère de ce peuple et il fait appel à Moïse pour le libérer et le conduire vers la Terre promise. Il lui donne les commandements comme recette du bonheur pour tous. Un Dieu créateur c’est assez facile à imaginer. Mais ici nous avons un Dieu qui se révèle, un Dieu qui choisit une nation, qui s’intéresse à elle et lui dévoile les secrets du bonheur et de la Vie. Cette découverte n’est qu’un point de départ. Progressivement, le peuple d’Israël devra découvrir que cette présence ce Dieu auprès de son peuple est également ouverte à tous les autres. Dieu est le Dieu de tous les peuples puisqu’il est le seul Dieu. Il continue à nous parler. Il nous appartient d’écouter sa Parole et ses messages. C’est en nous conformant à cette Parole que nous trouverons le secret du vrai bonheur.
L’Evangile nous invite à faire un pas de plus. Jésus est venu dans le monde pour aider les apôtres à progresser dans la connaissance du vrai Dieu. Maintenant, ils sont envoyés dans le monde entier pour l’annoncer à tous. A sa demande, ils suivent Jésus sur la montagne. Dans le monde de la Bible, la montagne est le lieu de la présence de Dieu. C’est là qu’il se révèle aux hommes. Avec les onze, nous y sommes tous invités pour nous prosterner et adorer. L’adoration véritable consiste à reconnaître Dieu dans ce qu’il est.
Dans ses ultimes consignes aux onze disciples, le Ressuscité leur demande d’enseigner toutes les nations et de leur apprendre à respecter les commandements : Aimer Dieu, aimer le prochain, s’aimer soi-même. Ce sont là les sources de la vraie vie et du vrai bonheur. Le baptême qui est proposé à tous devient à son tour source d’une vie conforme à l’évangile. Dire que nous sommes baptisés “au nom du Père, et du Fils et du Saint esprit”, c’est signifier que par le baptême, nous entrons dans une relation filiale avec le Père, une relation fraternelle avec le Christ et une relation d’accueil à l’égard de l’Esprit d’amour qui est donné par le Père et le Fils.
Nous chrétiens d’aujourd’hui, nous sommes envoyés dans le monde pour témoigner de ce Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit. C’est un Dieu qui nous parle, un Dieu qui se fait proche, un Dieu qui voit la misère de son peuple et qui compte sur nous pour le libérer. A travers tous nos gestes d’accueil, de partage et de solidarité, nous disons quelque chose du Dieu Amour. Par notre péché, notre égoïsme, notre orgueil, nous défigurons son image. A la suite de Jésus, nous témoignons du vrai Dieu en allant à la rencontre des hommes et femmes de notre temps. Comme lui, nous nous faisons proches de ceux qui souffrent à cause de la pauvreté, de la maladie, de l’exclusion et de toutes sortes d’épreuves. Le but de notre vie c’est de bâtir un monde d’amour. Ils sont nombreux ceux qui y travaillent activement. Notre participation est aussi nécessaire. C’est le Seigneur lui-même qui nous envoie et il compte sur chacun de nous, enfants, jeunes et adultes, malades et bien portants.
Nous ne devons pas oublier qu’au jour de notre baptême, nous avons été plongés dans cet océan d’amour qui est en Dieu Père, Fils et Saint Esprit. La Trinité c’est Dieu qui se donne. La fête de la Pentecôte nous a rappelé que cet amour de Dieu c’est comme un feu qui doit embraser toute l’humanité. Il suffit que nous soyons l’étincelle et que nous nous placions vraiment au souffle de l’Esprit. Croire au Dieu Trinité c’est sortir des idées toutes faites que nous nous faisons sur Dieu. Et c’est surtout changer notre manière de vivre et d’aimer.
Le hasard du calendrier fait que cette année, nous célébrons le même jour la fête de la Sainte Trinité et la fête des mères. C’est une heureuse coïncidence car dans les deux cas, il s’agit d’une fête de famille. Au jour de notre naissance, nous avons été accueillis dans notre famille humaine. Lors de notre baptême, nous sommes entrés dans celle de Dieu. Dans les deux cas, le cadeau le plus important tient en un mot : “MERCI”.
L’Eucharistie est précisément un merci. En la célébrant en cette fête de la Sainte Trinité, nous faisons monter vers Dieu une fervente action de grâce. Nous avons beaucoup reçu de nos mamans. Nous avons été comblés au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Avec Marie, nous pouvons chanter : “Le Seigneur fit pour moi des merveilles, saint est son nom.”
D’après diverses sources
Père Jean, tu dis : “Aimer Dieu, aimer le prochain, s’aimer soi-même. Ce sont là les sources de la vraie vie et du vrai bonheur. ”
Combien j’adhère à cette parole. En effet aimer Dieu ouvre notre coeur aux autres. Et bien sûr, s’aimer soi-même est indispensable. Sinon, nous ne pouvons pas distribuer de l’amour.
En fait, je n’aime pas le Seigneur, je l’adore pour ce qu’IL est. J’essaie de ne pas défigurer son image en étant accueil envers ma famille. Cela m’est difficile particulièrement en ce moment car à la télé il y a Roland Garros et je suis une passionnée de tennis. Il m’est pénible de me lever de mon divan pour servir les miens alors qu’une balle importante se joue. Enfin, dimanche soir, ce sera fini.
Bien sûr, je dois participer activement pour aider à construire un monde d’amour. C’est pourquoi je suis à l’écoute de tous mes voisins et des gens que je peux rencontrer. Le monde devient beau en commençant par de petites choses.
Bien entendu, dimanche c’est aussi la fête des Mères et j’espère que tout le monde chez moi sera là pour me montrer leur amour. En tout cas, je serai très gâtée car personne ne manque jamais une de mes fêtes.
Pour conclure, je peux dire moi aussi : “le Seigneur fit pour moi des merveilles, saint est son nom”.
Merci Seigneur d’écarter de moi le Mauvais !
Christiane
Fête de Dieu Trinité – année B – Dimanche 7 juin 2009 – Evangile de Matthieu 28 , 16 – 20
Dieu UN … TROIS … PEUPLE …
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Une fois de plus, de l’Avent à la Pentecôte, la liturgie des dimanches (qui est l’école fondamentale de notre formation chrétienne) nous a fait parcourir l’histoire du salut jusqu’à l’essentiel de son accomplissement: Christ sur la croix a obtenu le pardon des péchés.– Il est vivant, ressuscité. — Il est établi Seigneur par son Père. — Il a donné l’Esprit de Dieu.
L’Eglise est née: que doit-elle faire ? Réaliser et poursuivre sans relâche sa mission: proclamer le Dieu tel qu’il s’est révélé: il est UN et il est PERE, FILS et ESPRIT.
En ce dimanche de la TRINITE, nous écoutons un texte bref mais d’une richesse essentielle: la finale de l’évangile de Matthieu, le testament de Jésus.
Lorsque les gardes l’avaient arrêté au mont des Oliviers, tous les disciples (qui avaient juré de le défendre) s’étaient enfuis dans la nuit. Jésus a été exécuté et enseveli. Mais le lendemain du sabbat, les femmes apportent l’incroyable nouvelle: Le tombeau est vide !…Jésus est vivant ! il nous a dit ceci: “Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront” (28, 10). Grâce aux femmes, l’Evangile va rebondir.
Quant aux disciples, ils se rendirent en Galilée,
à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
Lorsque l’échec brise nos projets, que la force du mal nous semble insurmontable, que l’Eglise nous déçoit, alors il n’y a plus que deux options: tout abandonner, nous résigner à la médiocrité ou recommencer, repartir, retourner là où nous avions commencé à croire, nous réenraciner dans notre terre. Sur les ruines de nos faux espoirs peut enfin se lever l’authentique espérance.
Jésus nous donne rendez-vous afin de prendre un nouveau départ. En ce temps où tant de chrétiens, déçus, renoncent à la lutte, oserons-nous écouter un nouvel appel, recommencer avec une foi nouvelle ?…
Quand ils virent Jésus, ils se prosternèrent mais certains eurent des doutes.
Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles: “…… ”
Silence des apôtres bouleversés: ne sommes-nous pas victimes d’une illusion ? N’est-ce pas un fantôme ? Jésus ne va-t-il pas nous châtier, déchaîner contre nous sa colère ? Non ! La foi pascale ne sera jamais un bloc de certitudes bétonnées: elle naît de la joyeuse stupéfaction d’être compris, pardonnés et elle attend toujours d’être confortée par les paroles du Seigneur.
Vous avez des doutes ? Ils se dissiperont si vous acceptez d’entreprendre une nouvelle mission.
Celle-ci se résume en trois point capitaux.
1. UNE REVELATION
Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
Après son baptême, Jésus avait rejeté l’offre séduisante du diable qui lui offrait tous les royaumes de la terre s’il se soumettait à lui, s’il utilisait ses moyens: ruse et corruption, haine et violence. Il avait opté pour la voie d’obéissance au Dieu d’amour. Cela l’a conduit à la croix mais par là-même Dieu l’a sacré “Seigneur du ciel et de la terre”.
Quelles puissances, croyons-nous, dirigent le monde ?
Les pouvoirs sur terre sont, tous, limités, éphémères: les conquérants sont foudroyés, les dictateurs basculent dans la trappe, les multinationales s’effondrent.
Jésus est-il notre UNIQUE SEIGNEUR ? Sommes-nous prêts à le suivre sur la voie des Béatitudes ? Sa croix est-elle notre signe de gloire?…Refusons de plier les genoux devant les idoles mortifères !
2. UNE MISSION UNIVERSELLE.
Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples
L’approche de la croix avait confiné les apôtres dans la terreur et le silence: Jésus ressuscité les envoie maintenant jusqu’au bout du monde pour parler, pour allumer la lumière de la Bonne Nouvelle. Il ne faut plus attendre le pèlerinage des nations vers Jérusalem ( comme prédisaient les prophètes): au contraire, il faut quitter son pays, se mêler à tous les peuples, apprendre toutes les langues, rejoindre les hommes là où ils vivent, leur proposer le Message, les inviter à se mettre à l’école du Christ.
Matthieu a toujours beaucoup insisté sur cet aspect de la foi: le croyant est un “disciple”, il apprend ce que Jésus lui dit, il médite l’Evangile afin de le mettre en pratique avec une application maximale.
…les baptisant AU NOM DU PERE ET DU FILS ET DU SAINT ESPRIT
La foi n’est pas adhésion secrète, croyance privée: elle s’inaugure et se marque par un acte public, le baptême, qui signe l’entrée dans une communauté précise.
Et ici survient la formule “la plus trinitaire” des Evangiles: l’acte de plongée dans l’eau est en fait une immersion dans la Vie de Dieu.
Le converti reconnaît Jésus comme le FILS, Seigneur mort et ressuscité;
il reçoit le Souffle de l’ESPRIT SAINT;
il se tourne vers Dieu et l’appelle “PERE”.
Il est sauvé !
…et leur apprenant à garder tous les commandements que je vous ai donnés.
Le rite n’est qu’une porte d’entrée qui ouvre sur une route étroite et périlleuse.
La communauté a la charge de communiquer au nouveau chrétien tout ce que Jésus a enseigné à ses premiers disciples. Discipline précise: ni édulcorer ni durcir les exigences, expliquer les paraboles, entraîner au détachement, apprendre à répondre aux objections, à tenir bon face aux critiques, encourager dans les persécutions, unir tous les efforts afin de grandir en charité et vivre en communauté fraternelle.
Long travail sans fin mais dont le fruit est la paix, la joie, la confiance.
3. UNE PRESENCE INDEFECTIBLE.
…Et moi je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde”.
Nombreux sont les sages ou les philosophes qui ont fondé une groupe de disciples chargés de conserver vivants leurs enseignements. Mais Jésus, lui, n’abandonne pas les siens qu’il appelle désormais “ses frères” (28, 10).. Matthieu ne dit pas que Jésus disparaît ni qu’il monte au ciel. Sa communauté (dans les années 85-90) sait qu’elle n’est pas seule: son Seigneur habite en son sein, il la guide comme un bon Pasteur, il la relève quand elle tombe, il la renforce au milieu des épreuves, il lui donne la force du martyre.
L’homme de Nazareth s’appelait d’abord JESUS = SAUVEUR et il a sauvé son peuple de ses péchés. Cette tâche achevée, dorénavant il est EMMANUEL = DIEU PARMI NOUS. L’Eglise est le vrai temple, non plus de pierres, mais d’humains vivants: son cœur, son amour, sa vie, c’est le Ressuscité.
Proclamer la victoire du FILS sur la mort et le péché,
inviter à partager la communion dans l’ESPRIT,
se connaître comme les enfants du PERE:
y a-t-il révélation plus douce, plus belle, plus parfaite ? Y a-t-il joie plus accomplie ?
Notre société, qui tremble alors que basculent certaines de ses idoles, attend des chrétiens qui soient de vrais disciples, qui osent dire et vivre leur identité et qui aujourd’hui plus que jamais obéissent à ce testament de leur Seigneur.
R. D
Père, auriez-vous une homélie adaptée à une Célébration de 1ères communions le jour de la fête de la Ste trinité?
Je vous remercie.
Non, je n’ai pas. Je pense qu’il faut s’adapter au cheminement du groupe. Sur notre ensemble paroissial, ce n’est pas moi qui anime les messes de 1ère communion. L’idée que je retiens pour moi personnellement c’est celle-ci : Parler de Dieu Trinité, c’est parler de l’amour qui est en Dieu. C’est à cette source d’amour que nous puisons à chaque messe pour le donner aux autres. Il faudrait adapter tout cela aux enfants
Que notre monde ne soit pas le Paradis tout le monde en convient même s’il est plus agréable souvent pour les riches que pour les pauvres. Il y a tant d’accidents sur les routes ou comme celui de l’avion d’Air France le lundi de Pentecôte. Il y a toujours tant de guerres, de famines, de maladies, tant d’épreuves diverses causées aussi par des évènements dits naturels. Et la mort est toujours inscrite en toute vie humaine.
Avec l’intuition que la vie se prolongeait par delà la mort nombreuses furent autrefois des civilisations qui se bâtirent des dieux pour connaître bonheur ici-bas et protection au ciel. Devant ces idoles édifiées, avec nul pouvoir, le peuple d’Abraham s’est vu confier une alliance avec Dieu, Dieu unique, le seul Dieu véritable. Il s’est choisi des prophètes pour faire respecter une alliance d’amour que le peuple d’Israël devait contribuer à voir s’étendre à toute une humanité pécheresse. Elle ne le fut guère et le peuple choisi succomba souvent aux tentions d’abandon du vrai Dieu et de ses commandements.
La liturgie de ce dimanche (cf. 1ère lecture) est déjà un rappel, par Moïse au peuple hébreux, de la grandeur de Dieu qui a entendu les souffrances de son peuple et l’a libéré de l’esclavage qu’il connaissait en Egypte. Il lui redit aussi l’unicité de Dieu (« il n’y en a pas d’autre ») et la nécessité de suivre ses commandements pour garder son alliance et connaître « bonheur et longue vie sur la terre ».
« Bienheureux le peuple de Dieu » ; « la terre est remplie de son amour ». « Dieu veille sur ceux qui mettent leur espoir en son amour ». « La joie de notre cœur vient de lui » (Psaume 32).
Nous le savons : devant son peuple et ses défaillances et une humanité continuellement pécheresse Dieu lui-même, en Jésus Christ, s’est incarné pour sauver cette humanité œuvre de son amour. Jésus, Fils de l’homme par Marie et Fils de Dieu, a témoigné de cet amour divin jusqu’à souffrir une passion des plus douloureuses et mourir en croix. Mais Dieu l’a ressuscité. Il est vivant et donne l’Esprit Saint, Esprit de vérité et d’amour à ceux et celles qui lui ouvrent leur cœur. Merveille des merveilles Jésus a révélé que le Dieu unique est à la fois un et communauté d’amour parfait du Père, du Fils et de l’Esprit Saint. C’est la raison en ce jour de la fête de la Sainte Trinité !
St Paul (cf. 2ème lecture) redit aux chrétiens de Rome – et à nous mêmes – que « tous ceux qui se laissent conduire par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont fils de Dieu ». Dieu « fait de nous des fils », « héritiers avec le Christ », ce qui signifie, comme lui, appelés à ressusciter et à partager sa gloire, unis en son corps qu’est l’Eglise. Quel honneur ! Quelle espérance ! … même si nous savons « à condition de souffrir avec lui pour être avec lui dans la gloire ». Grandeur de l’homme qui réclame, pour aimer vraiment, humilité, esprit de pauvreté et de partage.
L’Evangile (Matthieu 28, 16-20) nous rappelle que la résurrection du Christ n’est pas sans soulever des doutes, même parmi les apôtres. Il en est toujours ainsi ! En Galilée, où Jésus se montre à eux vivant, ressuscité. Il leur donne une mission qui devient celle de tous ses disciples sous des formes diverses : « de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint, et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés », avec cette assurance « qu’il est avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».
Dans ces perspectives n’oublions pas aujourd’hui de fêter nos mamans – en ce monde ou nous ayant quitté – dont notre mère du ciel, Marie, en exauçant son vœu de nous voir vivre l’Evangile de son fils. Ce jour également les élections européennes nous demandent de voter pour des députés européens. Le choix d’hommes ou de femmes responsables pour bâtir un monde de paix et d’unité entre nations nous engage à accomplir notre devoir d’électeurs.
Aucune des personnes n’existe seule. Chacune est en relation avec les autres. Voila une bonne definition de la Trinite. Il ne s’agit pas d’une definition mathematique qui consisterait a faire l’addition 1 plus 1 plus 1= 3. Souvent l’erreur provient de la. Les trois personnes sont une seule dans leur relation. Aussi elles sont une dans leur projet commun: le salut de l’homme. Un tres grand merci pour cette homelie. Puissent ces belles paroles affermir notre foi en Un seul Dieu qui est en meme temps Pere, Fils et Esprit-Saint.
Cher M. L’Abbé Jean Compazieu,
Pour cette belle homélie, dont une phrase me touche profondément::
L’important n’est pas de chercher des définitions sur Dieu mais de découvrir comment il est intervenu dans la vie des hommes. Il est Celui qui est entré dans notre histoire et qui y reste présent.
Accompagnée de L’Ave Maria qui est et sera toujours dans mon coeur, je vous dis merci.
Respectueusement vôtre,
Rolande Tillard
Oui superbe homélie!!
j’ai eu l’agréable surprise d’entendre notre curé la “partagée” à notre assemblée réunie ce dimanche !
En union et en communion!