Homélie pour la fête de l’Épiphanie
Abbé Jean Compazieu | 26 décembre 2015
Debout resplendis…
Textes bibliques : Lire
Les trois lectures de ce dimanche de l’Epiphanie nous font comprendre que le salut de Dieu et pour tous, sans exception. C’est important car, depuis les origines de l’humanité, des frères ennemis ne cessent de s’affronter. Dès le début, l’histoire est faite de violence et de fureur. Or voilà que les textes bibliques d’aujourd’hui nous annoncent une bonne nouvelle : c’est la réconciliation et l’amour qui auront le dernier mot.
Le livre d’Isaïe (première lecture) annonce la fin d’une période sombre : “Debout, resplendis ! Elle est venue la lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi !” C’est le salut de Dieu qui est donné à son peuple. C’est une période nouvelle et heureuse qui commence. Même les contrées lointaines reconnaîtront le Seigneur. Ces foules qui se mettent en route vers la lumière nous font penser aux mages venus d’Orient. Comme eux, nous sommes tous appelés à aller vers celui qui est la lumière du monde.
L’apôtre Paul va dans le même sens. Son message fait suite au bouleversement extraordinaire qu’il a vécu sur le chemin de Damas. Il y a reçu une grande révélation : le salut de Dieu n’est pas réservé au seul peuple que Dieu s’est choisi. Il est également offert aux nations païennes du monde entier. Toutes « sont associées au même héritage ». Cette révélation extraordinaire fait exulter le cœur de Paul. En Jésus ressuscité, c’est l’amour universel de Dieu qui a le dernier mot sur la violence et le rejet.
Dans son Évangile, saint Matthieu nous propose des pages bien plus modestes. Il nous parle de ces mages venus d’Orient. Ils ont découvert une étoile qui annonçait la naissance d’un nouveau roi. Ils ont tout quitté, ils se sont mis en route pour se prosterner devant ce Roi. C’est ainsi que des païens sont les premiers adorateurs du Fils de Dieu. C’est déjà une annonce de ce qui se passera après la résurrection : la lumière qui brille dans la nuit de Bethléem rayonnera jusqu’aux extrémités de la terre.
Sur leur route, les mages ont rencontré les chefs des prêtres et les scribes. Ces derniers savent tout sur la Bible. Ce Messie qu’ils attendent de tous leurs vœux dans la prière doit naître à Bethléem ; cela, ils le savent mais ils ne bougent pas. Ils restent enfermés dans leurs certitudes, leur « intime conviction ». Ils ne laissent pas à Dieu la chance de se manifester comme il l’entend. Tout l’Évangile nous dit que le Seigneur est venu pour tous ; mais rien ne se passera si nous ne sortons pas de nos certitudes et de notre confort pour aller à la rencontre de celui qui est la lumière du monde.
Saint Mathieu nous parle également d’Hérode. C’est un roi violent, puissant et meurtrier. Il n’hésite pas tuer tous ceux qui s’opposent à lui, y compris ceux de sa famille. Quand il entend parler de ce roi qui vient de naître, il voit en lui un concurrent dangereux qu’il faut éliminer. C’est le premier acte de la guerre à Jésus qui va faire mourir des innocents. Et tout au long des siècles les disciples de ce roi seront persécutés, mis à mort ou tournés en dérision. Et comment ne pas penser à tous les intégrismes laïcs et athées qui font tout pour éliminer la foi chrétienne ?
Mais rien ne peut empêcher Dieu d’appeler à lui tous les hommes. Son salut est offert à tous. À travers les mages qui viennent au berceau de l’enfant roi, c’est tous les peuples qui sont appelés. Il est celui qui veut faire miséricorde au monde pécheur. Les étrangers, les païens ont toute leur place dans son cœur. Au soir de l’Ascension, lui-même s’adressera à ses apôtres pour les envoyer en mission : « Allez dans le monde entier, proclamez la bonne nouvelle à toute la création. »
Cette fête de l’épiphanie est donc celle de l’Eglise universelle. Sa mission n’est pas de se sauver elle-même mais d’être unie au Christ qui veut sauver le monde. Comme les mages, nous venons à Jésus pour nous prosterner devant lui et recevoir de lui l’amour dont il veut nous combler. Nous ne pouvons plus rester enfermés dans les limites de notre clocher et de notre paroisse ; il nous faut absolument en sortir. Sinon, nous serions comme les chefs des prêtres et les scribes qui ont manqué cette rencontre avec le Roi Messie.
Chaque année, notre prière et notre solidarité sont tout spécialement pour les communautés chrétiennes d’Afrique. Beaucoup souffrent de la pauvreté, de la guerre, de la famine et des persécutions. Elles ont besoin de la prière et du soutien fraternel des catholiques de France et d’Europe. Qu’en ce jour de fête, l’espérance l’emporte ! Que tous les peuples reconnaissent que le petit enfant trouvé par les mages est leur sauveur.
« Aujourd’hui la lumière a brillé
tout le peuple l’a vue se lever,
c’est un jour qui sera le premier
d’une lumière d’amour et de paix. »
Sources : revues Signes et Feu nouveau – lectures bibliques des dimanches (Albert Vanoye) – paroles pour la route (Jean Yves Garnot)
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Chant : Debout resplendis…
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Un salut amical et fraternel à l’Afrique
Horoscope chrétien, biblique et éternel !
– Si vous êtes né entre le 1er janvier et le 31 décembre : “Vous êtes sous le signe de la grâce de Dieu” (Tt 2,11).
Astre dominant : “La brillante étoile du matin, Jésus-Christ, le soleil levant qui nous a visités d’en haut” (Lc 1,78 ; cf. Nb 24,17).
Ascendants (les vrais) : St Joseph, Abraham, et surtout Dieu le Père, dont l’Amour suffit à tout.
– Amour : Toujours heureux d’être aimé de Dieu et de l’aimer, car “Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ” (Rm 8,39).
– Santé : “Cette parole est certaine : si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui” (1Tm 1,15 ; 2Tm 2,11).
“N’entretenez aucune inquiétude” (Ph 4,6).
– Travail : “Sois ferme et courageux, agis sans crainte ni tremblement, car le Seigneur Dieu, mon Dieu, est avec toi. Il ne te laissera pas sans force et sans soutien avant que tu n’aies achevé tout le travail à accomplir pour la Maison du Seigneur” (1Ch 28).
– Argent : “Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse avec magnificence” (Ph 4,19).
“J’ai appris à être content de l’état où je me trouve” (Ph 4,11).
– Voyages : “Le Seigneur te gardera au départ et au retour dès maintenant et pour toujours” (Ps 121,8).
– Événements mondiaux : “Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre ; gardez-vous d’être troublés, car il faut que cela arrive” (Mt 24,6).
“Mais la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu sera prêchée dans le monde entier pour servir de témoignage à toutes les nations” (Mt 24,14).
– Événements personnels : “Mes destinées sont dans ta main” (Ps 31,16).
“Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu” (Rm 8,28).
NB : – L’auteur certifie ne pas avoir utilisé de marc de café pour obtenir ces révélations : la Parole de Dieu est entièrement suffisante.
– Les écrits de référence désignés ci-dessus étant indépendants de toute influence lunaire, l’utilisation de cet horoscope est recommandée en toute saison et sous toutes les latitudes. Allez et vivez dans la paix et la joie du Christ !
(D’après Paraboles d’un curé de campagne, éd Emmanuel 2007.)
Bonne année 2016 à tous…
La légende du quatrième Roi Mage
La nuit était froide et le ciel d’Orient éclatait en myriades d’étoiles plus belles les unes que les autres. Balthazar, Gaspard et Melchior étaient sortis sur la terrasse de leur palais, et ils ne se lassaient pas de contempler le firmament.
Cette nuit-là, les Rois Mages savaient qu’un astre nouveau devait apparaître, différents de tous les autres… Un signe céleste, qui annoncerait la naissance du Sauveur promis à tous les hommes.
Or, voici qu’il apparut sous leurs yeux, sortant de l’infinie profondeur des cieux. Il ressemblait à une flamme immense d’où jaillissaient des milliers de lumières de toutes les couleurs. Les Mages restaient là, émerveillés, n’osant parler en présence du signe de Dieu.
C’est alors que le jeune frère de Balthazar, Artaban, les rejoignit et rompit le silence :
– C’est le signe annoncé, c’est la promesse qui se réalise. Vite, il faut partir !
Balthazar, Gaspard et Melchior se préparèrent en toute hâte et, bientôt, une magnifique caravane de chameaux, de dromadaires et de chevaux prit le chemin des montagnes et du désert d’Arabie.
Les Rois Mages ne quittaient pas des yeux le signe qui les précédait et leur indiquait la route à suivre.
Chacun d’eux avait emporté pour le nouveau-né des cadeaux dignes d’un roi : Balthazar portait un coffret d’or fin, Gaspard un précieux vase d’encens et Melchior un riche flacon de myrrhe.
Ils avaient déjà fait une demi-journée de marche lorsque le jeune Artaban s’aperçut que, dans
sa précipitation, il avait oublié ses présents.
– Continuez sans moi, dit-il, je retourne au palais et je vous rejoindrai plus tard, avec mes serviteurs.
Et c’est ainsi que Balthazar, Gaspard et Melchior suivirent l’étoile mystérieuse jusqu’au lieu où se trouvait le petit Roi du ciel. Les trois Mages se prosternèrent devant l’Enfant pour l’adorer et déposèrent à ses pieds l’or, l’encens et la myrrhe.
Pendant ce temps, Artaban avait pris beaucoup de retard. Lorsqu’il fut enfin prêt à partir avec deux compagnons, les premières lueurs de l’aube frémissaient à l’horizon.
Levant les yeux, Artaban ne vit plus le signe céleste mais, confiant, il se mit en route vers les montagnes escarpées.
Quand le soleil parvint à son zénith, les voyageurs avaient déjà derrière eux plusieurs heures de route. C’est alors qu’ils aperçurent un homme allongé dans la poussière, un pèlerin épuisé par une longue marche, malade et fiévreux.
– Je vais arriver en retard si je m’occupe de lui, pensa Artaban, mais je ne peux le laisser ainsi !
Avec l’aide de ses compagnons, il lui donna à boire, mit de l’huile sur ses plaies, versa de l’eau fraîche sur son front.
Puis, installant le voyageur sur sa propre monture, il le transporta avec mille précautions jusqu’à la ville la plus proche et demanda à l’aubergiste de le soigner jusqu’à ce qu’il soit guéri.
Pour le payer, il lui offrit un splendide saphir, que l’aubergiste reçut avec une joie non dissimulée.
Alors, Artaban se rendit compte qu’il venait de donner le premier des cadeaux destinés à l’Enfant-Sauveur…
Un peu triste, il continua son chemin, qui lui parut long, beaucoup trop long. Ce n’est qu’après de nombreux jours de marche qu’il arriva à Bethléem, où devait naître le petit Roi du ciel.
Hélas, Artaban arrivait trop tard ! Il apprit que les parents et l’Enfant venaient de fuir en Egypte pour protéger le petit de la colère du roi Hérode.
Car, pour être sûr qu’aucun autre roi ne prendrait sa place, cet homme cruel avait décidé de faire assassiner tous les petits enfants de Bethléem qui avaient moins de deux ans.
La ville était quadrillée par les soldats à cheval pendant que d’autres exécutaient leur horrible besogne.
Alors qu’il s’apprêtait à passer la porte de la ville, Artaban vit une jeune femme qui fuyait en pleurant, serrant son bébé dans ses bras. Un soldat à cheval la poursuivait, l’épée déjà tirée du fourreau.
Alors Artaban s’interposa, prit la mère et l’enfant sous sa protection et demanda au soldat d’Hérode de les épargner, en échange d’un magnifique rubis.
Le soldat n’en revenait pas, il allait être riche ! Après tout, il était mieux payé pour laisser ce bébé en vie que pour l’assassiner… Il accepta le marché et fit demi-tour.
Le jeune Roi Mage resta quelque temps à Bethléem en compagnie de bergers qui gardaient leurs troupeaux dans les montagnes environnantes. Les bergers l’avaient accueilli avec beaucoup de joie et lui avaient montré l’étable où l’Enfant était venu au monde. Puis Artaban se remit en route. Il décida de gagner l’Egypte pour tenter de trouver le Sauveur, afin de lui offrir le dernier présent qui lui restait, une perle d’Orient très rare.
Mais les jours passaient, les semaines et les mois défilaient et Artaban errait toujours.
Après avoir passé plusieurs années en Egypte, il reprit le chemin de la Palestine, pensant que peut-être le roi tant cherché était revenu dans son pays.
Malheureusement, pour entreprendre ce nouveau voyage, il dut vendre sa perle précieuse. Arrivé en terre de Palestine, voici qu’il entendit parler d’un grand prophète qui parcourait le pays et enseignait les foules. Certains l’appelaient “Maître”, d’autres “Rabbi” ou encore “Seigneur”.
Artaban voulait connaître cet homme. Il se rendit sur la montagne où se rassemblaient tous ceux qui écoutaient son enseignement.
Dès qu’il le vit, Artaban sentit les larmes couler sur ses joues. Jamais encore, il n’avait entendu de telles paroles.
Le Maître disait :
– Celui qui aura tout quitté, maison, famille, richesses, pour me suivre, celui-là aura en récompense un trésor dans le ciel et la vie éternelle.
Il disait aussi ;
– Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’aurez fait !
La nuit qui suivit, Artaban fit un rêve qui le remplit de joie et d’espérance : il vit le Maître venir vers lui accompagné de Balthazar, de Gaspard et de Melchior, le premier portant un coffret d’or fin, le second un précieux vase d’encens et le troisième un riche flacon de myrrhe.
Alors, s’approchant d’Artaban, il le remercia des présents qu’il avait voulu lui offrir le jour de sa naissance.
Et, en disant cela, il ouvrit ses mains et montra au quatrième Roi Mage un saphir d’un bleu très pur, un rubis d’un rouge éclatant et une perle d’Orient très rare…
(Ángel Félix Iglesias)
“Les mains de Marie
Si l’or, l’encens et la myrrhe sont bien offerts à Jésus, c’est Marie qui reçoit les présents des mains des mages et qui dit à son fils, comme toutes les mamans du monde lorsque leur enfant reçoit un cadeau : Regarde ce qu’on t’offre ! »
Marie est celle qui nous introduit à Jésus. Elle est médiatrice auprès de lui. Quand nous voulons offrir quelque chose à Dieu, ayons soin de l’offrir par les mains de Marie. Le Curé d’Ars disait un jour : « Lorsque nos mains ont touché des aromates, elles embaument tout ce qu’elles touchent ; faisons passer nos prières par les mains de la Sainte Vierge : elle les embaumera. »
(D’après l’almanach du chrétien 2005)
Bénis, Seigneur, cette nouvelle année !
Bénis, Seigneur, cette nouvelle année,
tous ces jours devant nous,
jours de joie et jours de peine.
Apprends-nous à bien les employer
pour qu’ils soient remplis,
tout entiers, de ta présence.
Chaque jour est un don que tu nous fais,
chaque jour est le commencement de ton royaume,
bénis, Seigneur, cette nouvelle année !
Bénis ceux qui s’efforcent,
au milieu des guerres et des violences,
de bâtir un monde où règne l’amitié.
Bénis tous les peuples de la terre
afin qu’ils soient dans la paix.
Bénis ceux qui souffrent
de la maladie, de la solitude, de la haine.
Bénis ceux qui, cette année, vont te rejoindre.
Bénis tous ceux qui te reconnaissent
comme l’envoyé de Dieu.
Bénis ton Eglise et rassemble-là dans l’unité.
Bénis tous ceux qui forment ton peuple.
Bénis, Seigneur, oh oui,
bénis tous ceux que j’aime,
tous ceux que je rencontrerai cette année.
Bénis, Seigneur, tout ce que je fais,
met ton amour dans ma vie.
Bénis, Seigneur, cette nouvelle année,
aide-nous à vivre, chaque jour,
sous ton regard d’amour.
Site : http://raymond-henninger.net/index.php
PRIERE UNIVERSELLE
Dimanche 3 Janvier 2016 Epiphanie du Seigneur
Refrain : Viens Emmanuel, viens, viens nous sauver.
Epiphanie : fête de la manifestation du Christ à toutes les nations…
Portons la multitude des hommes dans notre prière.
Dans la nuit, les mages ont suivi l’étoile…Pour tous ceux qui sont désorientés et qui cherchent des points de repère,
Seigneur, nous te prions !
R/
Epiphanie : Lumière qui éclaire et guide tous les hommes…
Que les dirigeants de tous les continents et de toutes cultures soient attentifs aux signes des temps…
Que chacun apporte des solutions pour construire une paix durable,
Seigneur nous te prions !
R/
Epiphanie : Jésus Christ, Lumière née de la Lumière…
Jésus Christ, dont l’amour est plus fort que la haine…
Pour que cette année dédiée à la miséricorde…
Ouvre notre cœur au pardon et fasse grandir notre foi,
Seigneur nous te prions !
Au cours de cette messe, il y aura un baptême; les parents feront la 4è intention.
Aujourd’hui nous avons fêté Marie Mère de Dieu, Reine de la Paix, dimanche nous célèbrerons l’Epiphanie du Seigneur, que de richesse, que de beauté dans tous ces textess. Comme on se sent petit devant de telles merveilles, devant tant de bonté de la part de notre Seigneur pour tous les hommes. Seigneur, que tu es grand, ton amour est infini. On se sent si petit devant ton infinie grandeur.
La gloire lumineuse qui avait accompagné la naissance de Jésus et enveloppé les bergers, s’élargit aujourd’hui aux dimensions du monde : “les nations marchent vers ta lumière, et les rois vers la clarté de ton aurore” nous dit Isaïe dans la première lecture. Ces mages venus d’Orient ont suivi l’Etoile, ils ont su reconnaître les signes et se sont laissés guider vers l’Enfant de la crèche. Il sont venus de loin pour déposer aux pieds du Messie tout ce qu’il y a de meilleur chez eux. Ils ont suivi l’Etoile qui les a conduits auprès du roi des Juifs. Le vrai Messie qui ouvre le salut à toutes les nations.
Saint Paul nous dit que tous les hommes de la terre sont admis à un même héritage, tous sont appelés au salut réalisé par le Christ, tous peuvent être membres à part entière du corps du Christ qui est l’Eglise. Dieu n’exclut personne de son Royaume. Voilà pour Paul, la véritable épiphanie.