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4ème dimanche de l'Avent (19 décembre 2010)

Abbé Jean Compazieu | 7 décembre 2010


Emmanuel, Dieu avec nous


Textes bibliques : Lire

En ce 4ème dimanche de l'Avent, la liturgie nous propose deux récits d'Annonciation. Nous avons d'abord celui de la première lecture. Nous sommes au 4ème siècle avant Jésus Christ. La situation du peuple d'Israël est de plus en plus dramatique. Il est menacé de partout par des armées étrangères. Le roi Acaz qui règne sur Jérusalem est tout jeune ; il n'a que vingt ans. Le prophète Isaïe vient l'inviter à se tourner vers le Seigneur et à lui demander un signe. Il voit bien que le jeune roi a choisi son camp. Il a abandonné le vrai Dieu pour se tourner vers ceux des païens et s'attirer leur faveur. Mais ces dieux païens ne sont rien. Le prophète Isaïe est là pour rappeler au roi et à chacun d'entre nous qu'il doit revenir vers le seul vrai Dieu. C'est sur lui seul qu'il nous faut compter. Ce temps de l'Avent est là pour nous y inviter.

Le roi Acaz s'est donc détourné de Dieu. Il a sacrifié son fils aux dieux païens. Mais quoi qu'il arrive, le Seigneur est toujours fidèle à son alliance et il donne un signe venant du ciel : “Voici que la Vierge concevra, elle enfantera un fils et on l'appellera Emmanuel (Dieu avec nous)”. Pour le jeune roi, c'est une réponse bien dérisoire. Mais rien ni personne ne peut arrêter la réalisation du projet de Dieu. Quand il intervient, c'est toujours avec des moyens que nous n'avions pas prévus. Toute la bible et toute l'histoire de l'Eglise nous montrent que pour transmettre au monde les messages les plus importants, Dieu fait appel à des petits, des pauvres, des ignorants. Ce n'est pas eux qui parlent mais l'Esprit Saint en eux. Dans l'évangile des béatitudes, le Christ nous dit : “Heureux les pauvres de cœur”, ceux qui ne sont pas imbus de leurs richesses et de leur savoir mais qui sont entièrement réceptifs au don de Dieu. Le Royaume des cieux est à eux.

Cette annonce de la venue d'Emmanuel, nous la retrouvons dans l'évangile de ce dimanche. C'est le message de l'ange à Joseph. Il est invité à prendre chez lui Marie son épouse : “L'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint”. Dans la première lecture, nous avons vu Acaz prendre la parole pour se moquer de Dieu qu'il a trahi. Pour Joseph, c'est le contraire : il reste silencieux et il s'engage su la Parole de Dieu. Il est le seul à avoir l'humilité qui plaît à Dieu. Il a renoncé à tout mais Dieu lui donnera le fils que le monde attend, celui qui sauvera tous les hommes de leurs péchés.

C'est cette venue de Jésus que nous allons fêter le jour de Noël. Il ne s'agit pas seulement d'un anniversaire. Vivre Noël, c'est accueillir Jésus dans notre vie chaque jour. Le Cardinal Eyt, archevêque de Bordeaux, disait que “nous ne sommes pas deux mille ans après Jésus Christ, mais deux mille ans avec lui. Fêter la naissance de Jésus, sa vie, sa mort, sa, résurrection c'est accueillir la nourriture qui nous est donnée pour notre foi. Tout au long de l'année liturgique et tout au long de notre vie, nous sommes invités à renouveler et à approfondir ce qui nous fait vivre : Jésus Christ est le vrai Messie, le seul sauveur de tout le peuple. L'évangile nous dit qu'il part à la recherche de la brebis égarée. En fait, ce n'est pas seulement la brebis qui est en perdition mais des troupeaux entiers. Le Christ veut les sauver tous et il compte sur nous pour participer à cette mission.

En ce jour, nous pouvons manifester toute notre reconnaissance à Joseph. C'est aussi grâce à lui que nous pouvons proclamer notre foi. L'évangile selon saint Matthieu nous dit qu'il était “un homme juste”. Comprenons bien. Ici le mot “juste ne signifie pas seulement “équitable”. Joseph qui était charpentier avait l'habitude de veiller à ce que toutes les pièces soient bien ajustées les unes aux autres. C'est toute la solidité de l'ouvrage qui en dépendait. Eh bien ! Saint Joseph c'est laissé “travailler” par l'Esprit Saint pour devenir de plus en plus “ajusté” à la volonté de Dieu. Il était prêt à correspondre à la mission que Dieu voulait lui confier.

En ce 4ème dimanche de l'Avent, nous prenons du temps pour le silence et l'écoute de l'Esprit Saint. C'est dans la prière et le recueillement que nous pourrons, nous aussi, nous ajuster à la volonté de Dieu et participer à son projet. Comme Joseph, nous apprenons à nous faire les serviteurs d'un mystère qui nous dépasse. Comme lui, le Seigneur nous conduit sur des chemins que nous n'avions pas prévus. Mais les paroles qu'il nous adresse sont celles de la “Vie Eternelle”.

La mission de l'Eglise, notre mission à tous, c'est d'annoncer la bonne nouvelle de “Jésus Christ, notre Seigneur”. Nous le faisons en nous approchant au plus près de sa Parole et en nous laissant surprendre par elle. Cela concerne chacun d'entre nous. L'important, ce n'est pas notre faiblesse mais le Christ qui est au milieu de nous. C'est lui que nous célébrons dans chaque Eucharistie. Nous lui rendons grâce car il est déjà dans nos cœurs “Dieu avec nous”. Il est celui qui nous fait entrer dans l'alliance définitive entre l'homme et Dieu. Et il nous confie cette mission : faire triompher l'amour sur la haine, la tendresse sur l'indifférence. Alors, plus que jamais, nous le prions : “O Seigneur, envoie ton Esprit qui renouvelle la face de la terre !” Amen

D'après diverses sources

croireTV : 4ème dimanche de l'Avent, Philippe Marsset – Croire
Commentaire spirituel pour le 4ème dimanche de l'Avent19 décembre 2010 – Année A Père Philippe Marsset, curé de la Paroisse Saint Pierre de Montrouge à Paris >> Consultez le commentaire du Père Domergue sur croire.com >> Clic>> Notre forum de discussion >> Clic >> Le dossier de croire.com sur l'Avent >> Clic >> Les propositions du web chrétien Bayard pour l'Avent >> Clic — Une production de croire.com

Mots-clés : dimanche marsset montrouge méditation avent prière évangile
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Emmanuel, Joseph, Juste, Marie

« 3ème dimanche de l'Avent Nuit de Noël 2010 »

4 commentaires pour “4ème dimanche de l'Avent (19 décembre 2010)”

  1. Ronald Quesnel dit :
    7 décembre 2010 à 17:29

    J’aime bien cet approche. Nous sommes 2,000ans avec le Christ et non 2,000 ans après sa naissance. L’Église est ce faisant avec nous. Nous nous devons de nous renouveler chaque jour selon sa Parole et non vouloir adapter sa Parole à notre vie trépidente. Oui en effet le Seigneur nous conduit par des chemins que nous n’avions pas prévus. Il nous présente la mission qu’il a pour nous et c’est à nous de la réaliser ou de le laisser tomber. Mais nous savons aussi qu’il nous aidera à retrouver ce chemin si nous le perdons en quelque part. Et c’esdt là la plus grande preuve d’amour qu’il a pour nous, toujours ptrêt à nous pardonner et à nous redonner son amour. Sachons reconnaître son message et la mission qu’il nous confie, nous pouvons avoir pleine confiance en lui.

  2. christiane dit :
    11 décembre 2010 à 7:58

    Un homme de Dieu à qui on demandait pour vous, qu’est-ce qui caractérise profondément la vie chrétienne ? répondait ” se laisser surprendre par la grâce.

    Personnellement je trouve que c’est “LE SOUTIEN” que nous nous apportons les uns aux autres. J’ai en effet remarqué que sur les sites chrétiens que ce soit pour mes enfants Delphine et Jean-Yves, beaucoup de personnes prient pour eux.

    Je peux assurément dire que Joseph est CHRETIEN. Il a en effet accueilli la surprise de Dieu. Je pense qu’il était surpris, sans vraiment comprendre. Joseph a pris alors une dimension toute surnaturelle.

    J’adore le Seigneur, puis Marie, puis l’Esprit Saint, puis le Père par ordre décroissant.

    Je vis cet AVENT comme un CAREME. C’est à dire que je m’approche du Seigneur en faisant le moins de mal possible (par indifférence surtout) à tous ceux qui croisent ma route.

    Dieu, petit à petit, grandit dans mon coeur et met à l’unisson les autres composantes de ma personnalité. Et il a fort à faire car il reste des fragments de mon être qui sont “handicapés”.

    Peu à peu Dieu crée une harmonie dans les différentes parties de moi. Partir de l’intérieur pour EVANGELISER mes parties psychiques, voilà ce qui me reste à faire. Ainsi, la conversion de TOUT mon être va se réaliser.

    PORTEZ-VOUS BIEN !

    Christiane

  3. Abbé Jean Compazieu dit :
    12 décembre 2010 à 22:21

    Du Père RD

    Ne crains pas de prendre Marie

    Le titre de l’évangile n’est pas celui imprimé en grosses lettres qui a été ajouté par les éditeurs (« Evangile selon S. Matthieu ») mais le premier verset (modifier le mot « origine » de la liturgie) :

    « Livre de la genèse de Jésus Christ, fils de David, fils d’Abraham ».

    En copiant la phrase qui annonçait la descendance d’Adam (Gen 5, 1), Matthieu proclame que Jésus partage bien la condition humaine commune. Il récapitule l’humanité ; inscrit dans la famille monothéiste d’Abraham, de la lignée royale de David, avec lui s’inaugure une « nouvelle genèse ». La venue de Jésus n’est pas un programme moralisateur, pieux, merveilleux (sinon ce ne serait pas une « bonne nouvelle ») mais une « RE- CREATION », un remodelage, un nouveau départ de l’humanité.
    Après la généalogie – que Matthieu recopie de la Bible (1er Livre des Chroniques et Livre de Ruth)- scandée par la formule identique : « Abraham enfanta Isaac, Isaac enfanta Jacob, etc.…), il termine en finale par un changement significatif :
    « …Jacob engendra Joseph, l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus, que l’on appelle Christ ».

    – – – Et il enchaîne en expliquant ce mystérieux engendrement (évangile du jour) :

    L’ANNONCE A JOSEPH

    « Voici quelle fut la genèse de Jésus Christ.
    Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph. Or, avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement : il décida de la répudier en secret.
    Il avait formé ce projet lorsque l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint : elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de JESUS (c.à.d. « Le Seigneur sauve ») car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
    Tout cela arriva pour que s’accomplit la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
    « Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils
    auquel on donnera le nom d’EMMANUEL, qui se traduit « Dieu-avec-nous ».
    Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse ».

    Voici comment à l’époque se déroulait le mariage :
    « Une fois que les pères de famille ont arrangé le mariage et fixé les termes du contrat, les fiançailles sont célébrées
    La fiancée a souvent entre 12 et 12 ans ½. Les fiançailles constituent un véritable engagement : seule une répudiation y met fin…En temps de fiançailles, l’adultère est puni tout comme celui que la femme peut commettre, une fois le mariage consommé. Tant que le mariage n’a pas été célébré, la fiancée demeure chez son père : pendant cette période, les relations sexuelles entre les fiancés sont interdites. Après un an de fiançailles, le mariage est célébré. Il donne lieu à de grandes réjouissances mais il est conçu comme une affaire civile privée, n’entraînant aucune cérémonie religieuse publique »

    (Hugues COUSIN, dominicain : « Le monde où vivait Jésus », éd. du Cerf, p. 210 )

    C’est donc lors de ce temps intermédiaire, entre fiançailles et mariage, que Dieu intervient. La jeune fille, qui demeure encore chez ses parents, est enceinte !? Joseph ne la soupçonne absolument pas d’adultère, sinon il exigerait répudiation publique. Mais il est « juste » c.à.d. parfaitement accordé à la Volonté de Dieu. Il fait confiance à Marie : Dieu est intervenu mystérieusement dans sa vie, donc lui, Joseph, n’a plus qu’à se retirer et laisser sa fiancée suivre son destin exceptionnel.
    Mais Dieu le détourne de son projet : En effet, Marie ne t’a pas menti. Néanmoins ne pars pas : au contraire accepte le mariage que l’on va célébrer et prends-la chez toi. Elle aura un fils et tu auras un rôle essentiel à remplir: c’est toi qui lui donneras son nom : « JESUS » – c.à.d. tu le reconnaîtras comme tien, tu l’introduiras dans la lignée royale de David, tu lui assigneras sa vocation (Jésus en hébreu signifie « Sauveur »)

    – – – – – Matthieu voit donc là la réalisation d’une célèbre prophétie.
    En 735 avant notre ère, les armées d’Aram et de Samarie voulaient attaquer Jérusalem. Comme le jeune roi Achaz tremblait d’angoisse, le prophète Isaïe vint le trouver pour l’assurer de la protection de YHWH. Achaz restant sceptique, Isaïe lui dit :
    « Ecoutez donc, maison de David !…Voici que la jeune femme est enceinte et enfante un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel….Et avant même que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, elle sera abandonnée la terre dont tu crains les deux rois » (Isaïe 7, 10-16)

    Effectivement Jérusalem fut épargnée et l’épouse d’Achaz eut un fils Ezéchias qui succéda à son père mais qui déçut le peuple. Aussi, par la suite, le prophète Isaïe et ses disciples développèrent l’oracle prononcé et le projetèrent dans l’avenir : un jour, un descendant de la famille de David, le Messie, instaurerait le règne de justice. Et voici comment ils évoquent cet événement :
    « Un enfant nous est né, un fils nous a été donné. La souveraineté est sur ses épaules. On proclame son nom : « Merveilleux conseiller, Dieu fort, Père à jamais, Prince de la Paix »… Il y aura une paix sans fin pour le trône de David qu’il affermira sur le droit et la justice » (Isaïe 9, 5-6)

    Quand viendra ce temps et qui sera « la jeune femme » qui enfantera cet « enfant » ? Nul ne sait mais l’espérance transmet le message à travers les âges.
    Au 3ème siècle avant notre ère, à Alexandrie, les traducteurs juifs de la Bible en grec (version dite de la LXX) rendirent le mot hébreu « alma » (qui désigne une jeune fille non mariée) par le grec « parthenos » qui signifie « vierge !…
    Rédigeant son Evangile, Matthieu comprend et exulte de joie : cette jeune femme annoncée par les Ecritures, c’est MARIE et son fils est IESHOUAH (JESUS) qui signifie « YHWH sauve ». Il a libéré les croyants de l’esclavage du péché en offrant sa vie sur la croix. Ensuite, ressuscité par son Père, introduit dans sa gloire, il est devenu effectivement EMMANUEL – ce qui en hébreu signifie « Dieu-avec-nous ». Aussi Matthieu termine son livre par l’apparition du Ressuscité qui dit à ses disciples :

    « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc…Et moi, JE SUIS AVEC VOUS tous les jours jusqu’à la fin des temps » ( Matth 28, 19-20)

    LA (NON-) PATERNITÉ DE JOSEPH ET LA MATERNITÉ VIRGINALE DE MARIE.

    Que Jésus soit fruit de l’Esprit de Dieu et non de Joseph a toujours provoqué et suscitera toujours stupeur, incrédulité, sarcasme. Ne cherchons pas une explication biologique mais une signification théologique. Il n’y a là aucun mépris des relations conjugales mais une affirmation essentielle : le Salut du monde ne peut pas être l’œuvre de l’homme. Dans une humanité qui cherche toujours à se sauver elle-même, à se réaliser par ses propres moyens (par les sciences, la politique, la satisfaction des instincts, la dictature, la bonne volonté, la richesse,…), l’Evangile révèle que le Sauveur vient originellement dans l’humanité (Marie) mais non par l’humanité (Joseph).
    Cependant l’homme n’est pas passif : il doit mettre un nom sur cette Puissance de Dieu qui lui advient, l’introduire dans sa lignée humaine, l’aider à grandir et à s’humaniser.
    Et par ailleurs, cette révélation lui apprend également que tout enfant est don de Dieu en même temps que fruit de sa puissance.

    CONCLUSIONS

    Aujourd’hui c’est l’Eglise que beaucoup veulent répudier. Et publiquement, avec force cris et vociférations : elle a fauté gravement, elle est souillée par l’impureté, elle est indigne ! Oui hélas. Néanmoins Dieu nous souffle : « Ne crains pas de prendre l’Eglise chez toi, n’aie pas peur de te dire membre de cette Eglise adultère. Ses faiblesses prouvent à nouveau que ce n’est pas elle qui te sauve mais uniquement Celui qu’elle a reçu le privilège de porter. Seule une femme peut te faire père. Seule l’Eglise – même adultère, même prostituée – t’offre Celui qui n’est jamais atteint par les souillures de sa mère et qui au contraire la purifie et lui enlève ses fautes …et les tiennes ». – Que Noël suscite en nous un sursaut de sainteté.

    « Prends Marie chez toi » : en cette veille de Noël, pensons à cette jeune adolescente qui a été choisie pour être mère de Jésus. Petite villageoise sans fortune, sans renom, elle a accueilli l’inconcevable mystère dans une étonnante solitude. Comment aujourd’hui verrait-elle ce que « Noël » est devenu : le Fils de Dieu remplacé par un bon papa rondouillard ? Marie demeure une question : à nous de l’introduire dans notre recherche, de la contempler, tout entière abandonnée dans les mains de Dieu.

    Et nous pleurons avec nos frères et sœurs d’Irak, victimes de la sauvagerie au moment même où, priant dans la langue de Jésus et Marie, ils accueillaient l’Enfant devenu leur dernier Pain de Vie.

    Raphaël D

  4. Johnny Ntumba dit :
    18 décembre 2010 à 1:56

    En ce 4eme dimanche de l’Avent, Joseph entre en scene non pas seulement comme acteur, mais aussi et surtout comme un modele pour tout chretien, pour tout celui qui croit que Jesus est Sauveur. Le modele que Joseph offre est celui d’un hospitalier, celui accueille Jesus en accueillant Marie. Notons que Marie est Jesus sont inseparables dans ce pericope. Joseph ne peut accepter l’un(e) sans l’autre. Accueillir Marie comme epouse implique consequemment accueillir Jesus, et par surcroit Dieu Lui-Meme. Mais d’aucuns se poseront la question de savoir comment peut-on etre hospitalier a l’egard d’un invisible? Comment accueillir Dieu que l’on ne voit pas? La reponse nous vient deja du nom d’Emmanuel qui veut dire Dieu-avec-nous. Ceci n’est pas seulement une signification, mais bien plus une realite. Dieu est toujours avec nous, avent, pendant et apres Noel. Dieu est avec nous a travers notre voisin, tout homme que nous croisons sur notre chemin, il est dans le SDF qui grelotte de froid pendant cet hiver, il est l’etranger qui demande l’asile chez nous, il est dans l’orphelin comme dans la veuve, bref il est dans tout homme cree a son image. Donc on peut accueillir Jesus en accueillant tout celui qui a besoin de notre hospitalite au nom de l’Amour de Dieu. Prions aujourd’hui que Dieu ouvre nos yeux afin que nous puissions decoubrir son visage partout ou nous vivons en implorant l’intercession de saint Joseph.

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