Homélie du 18ème dimanche du temps ordinaire (31 juillet)
Abbé Jean Compazieu | 23 juillet 2011Jésus nourrit la foule
Textes bibliques : Lire
“Jésus partit en barque pour un endroit désert”. Il éprouve le désir de se retirer loin du bruit et de la foule. Il souhaite prendre un peu de distance par rapport au quotidien. En cette période d’été, ils sont nombreux ceux et celles qui font ce choix. Ils ont besoin de repos physique, de détente morale, de culture. Certains vont s’isoler dans un monastère pour un temps de prière. Un ami, très actif dans son ministère de prêtre, me disait : “Il est important que nous prenions du temps pour nous-mêmes.”
Mais même pendant les vacances, il y a des gens qui ont faim. Ils sont nombreux ceux et celles qui n’ont pas le minimum nécessaire pour survivre. Ils ont faim de pain, faim de vivre, faim d’être reconnus et aimés. Jésus voit toutes ces foules, celles de son temps et toutes celles d’aujourd’hui. L’évangile nous dit qu’il est “saisi de pitié”. La traduction est trop faible pour rendre compte de ce qu’il ressent. Car il est “bouleversé jusqu’aux entrailles”. A travers cette expression, nous découvrons que Dieu nous aime d’un amour paternel et maternel. Il nous rejoint là où nous sommes, comme une mère devant les larmes de son enfant. Cette révélation, nous la retrouvons devant la maman du jeune homme de Naïm et aussi dans la parabole du fils prodigue. C’est en ce Dieu que nous sommes invités à mettre notre foi.
Devant ces foules qui ont faim, nous sommes tentés de dire comme les apôtres : “Renvoie-les ! Qu’ils aillent dans les villages s’acheter à manger.” Mais Jésus ne l’entend pas ainsi. S’adressant à ses disciples, et, à travers eux, à chacun de nous, il dit : “Donnez-leur vous-mêmes à manger.” Remarquons bien le contraste : d’un côté nous avons le verbe acheter (qu’ils aillent s’acheter à manger). Puis de la part de Jésus, le verbe donner (donnez-leur vous-mêmes à manger). Dans un monde où tout s’achète et se vend, Jésus vient nous parler de don gratuit et de partage.
Ce que Dieu attend de nous, ce n’est pas notre argent mais notre disponibilité. C’est l’apport du peu que nous avons et du peu que nous sommes. Cinq pains et deux poissons c’est vraiment dérisoire. Mais c’est avec ça que Jésus fait des merveilles. C’est un encouragement pour nous qui avons tendance à nous décourager devant toutes les misères du monde. Nous disons facilement que nous ne pouvons pas répondre à tous les besoins. C’est sans doute vrai. Mais avec un peu de folie, nous pouvons bien lui donner nos pains et nos poissons. Jésus vient nous apprendre à nous mettre au service des plus pauvres. Prêtons nos oreilles et notre cœur pour écouter leur tristesse et leurs rancœurs. Le Seigneur compte sur nous pour soutenir et fortifier. Aujourd’hui encore, il multiplie les fruits de notre bonne volonté bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer.
Cette nourriture, ce sont les disciples qui la distribuent à la foule affamée. C’est ainsi qu’ils deviennent serviteurs. C’est Jésus qui le leur demande. Il ne veut rien faire à leur place. Il les provoque pour qu’ils deviennent “serviteurs de cette foule immense. A travers eux c’est aussi à chacun de nous qu’il s’adresse. Des associations comme le CCFD, le Secours catholique et bien d’autres interviennent partout dans le monde pour aider les plus pauvres à sortir de leur misère. C’est avec nous, avec nos gestes de partage et de solidarité, que tout devient possible.
En lisant cet évangile de la multiplication des pains, il nous faut aller plus loin. Ce récit nous renvoie à l’Eucharistie. Certains se demandent peut-être pourquoi. Nous devons nous souvenir que Matthieu écrit son évangile quelques années après les événements et après la résurrection du Christ. Il reprend mot pour mot les gestes de Jésus dans l’Eucharistie : “Il lève les yeux vers le ciel, prononce la bénédiction, rompt les pains et les donne aux disciples qui les donnent à la foule. Tout cela est dit dans ces quelques mots. Ces expressions, nous les retrouvons dans d’autres récits de multiplication des pains. Mais Matthieu ne parle que des pains distribués. Il n’est plus question de poissons. Quelques mois plus tard, Jésus refera ce geste. Il nous donnera un pain plus merveilleux encore. C’est le Pain de la Vie Eternelle, son Corps livré pour nous. Il y eut douze paniers remplis de morceaux qui restaient. C’est l’annonce de la vraie multiplication des pains que Jésus ne cesse d’accomplir par le ministère des prêtres.
Que ce temps de l’été restaure nos forces et qu’il rassasie nos faims. Seigneur, donne le pain à ceux qui ont faim, toi qui nous dis “donnez-leur vous-mêmes à manger” ; et donne faim à ceux qui ont du pain. Toi, Jésus, tu peux donner et rassasier une telle faim.
D’après diverses
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mon père si vos pas vous mènent a cette chapelle vous allez ressentir la paix
pas la paix que tout le monde cherche quand trop de soucis nous submerge
mais la paix,
http://stpierredupuy.blogspot.com/
18ème dimanche – année A – 31 juillet 2011 – Evangile de Matthieu 14, 13-21
L’AMOUR SE MULTIPLIE À L’INFINI
Après le long et important enseignement des 7 paraboles du Royaume de Dieu, Matthieu poursuit son récit de la mission itinérante de Jésus mais la liturgie omet un épisode : à l’occasion de son banquet d’anniversaire, le roi Hérode a fait décapiter Jean-Baptiste. L’évangéliste le conclut ainsi:
Les disciples de Jean vinrent prendre le cadavre et l’ensevelirent ; puis ils allèrent informer Jésus.
C’est cette nouvelle tragique qui provoque le mouvement commençant le texte de ce dimanche (omis dans le texte officiel) :
A cette nouvelle, Jésus se retira de là en barque vers un lieu désert, à l’écart.
Déjà lorsqu’il avait appris l’arrestation et l’emprisonnement de Jean, Jésus « s’était retiré » de Judée en Galilée (4, 12) et, plus loin, en butte à la furie des pharisiens, il « se retirera » à nouveau (15, 21 et 16, 4). Devant les attaques qui se durcissent, la menace de mort qui se précise, Jésus semble fuir le danger direct. C’est que sa mission n’est pas achevée. Quand il le décidera – à la fête suivante de la Pâque –, il ira affronter directement ses ennemis dans la capitale. Il ne se retirera plus : il « donnera sa vie ».
Ce banquet royal et meurtrier qui conduit à la mort du prophète jette donc une lueur significative sur le repas que Jésus va offrir.
LE BOULEVERSEMENT DE LA MISERICORDE
Jésus partit en barque pour un endroit désert, à l’écart.
Les foules l’apprirent et, quittant leurs villes, elles suivirent à pied.
En débarquant, il vit une grande foule de gens : il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes.
En marchant sur le rivage, les gens ont pu suivre le mouvement de la barque si bien que Jésus, en quête de solitude, se retrouve devant une foule qui le presse.
IL LES VOIT…IL LES REGARDE… : loin d’en être exaspéré et de se détourner de cette masse qui entrave son besoin de calme et de prière, il jette sur ces inconnus un regard plein d’amour.
Et « il est SAISI DE PITIE » dit la traduction. Le verbe est immense et désigne tout autre chose qu’une commisération dégoulinante et stérile. Le verbe grec signifie : « il est pris aux entrailles » et il traduit un verbe hébreu bâti sur le mot « RÉHEM » = matrice. Matthieu l’utilise à 5 reprises (Marc 4 fois et Luc 3)
9, 36 : Voyant les foules, Jésus fut pris de pitié parce qu’elles étaient prostrées comme des brebis sans berger.
14, 14 : ici
15, 32 : Jésus dit : « J’ai pitié de cette foule qui n’a pas de quoi manger… »
18, 27 : parabole : Le débiteur insolvable supplie le roi de lui accorder un délai et pris de pitié, le roi lui remet sa dette.
20, 34 : les deux aveugles de Jéricho appellent au secours et pris de pitié, Jésus les guérit.
On remarque donc que seul Jésus est sujet de ce verbe : il désigne un sentiment qui lui est propre, un « bouleversement profond », comme « maternel ». En nous voyant si malheureux, Jésus, comme DIEU, est pris du tressaillement d’une mère devant son enfant accidenté ! Côté maternel de Jésus, si souvent oublié.
Cette miséricorde (le cœur étreint devant la misère) n’est pas une impression stérile : elle fait ré-agir, provoque à l’action. ET IL GUERIT LES INFIRMES : le mot désigne ceux qui sont faibles, épuisés, abattus.
LE REPAS DES PAUVRES
Le soir venu, les disciples s’approchèrent et lui dirent : « L’endroit est désert et il se fait tard : renvoie donc la foule : qu’ils aillent dans les villages s’acheter à manger ! ».
Mais Jésus leur dit : « Ils n’ont pas besoin de s’en aller. Donnez-leur vous-mêmes à manger ».
Ils répondent : « Nous n’avons là que 5 pains et 2 poissons ! »
Jésus dit : « Apportez-les moi ici ».
Ordonnant à la foule de s’asseoir sur l’herbe, il prit les 5 pains et les 2 poissons ;
et levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction, rompit les pains, les donna aux disciples et les disciples les donnèrent à la foule.
Tous mangèrent à leur faim et, des morceaux qui restaient, on ramassa 12 paniers pleins. Ceux qui avaient mangé étaient environ 5000, sans compter les femmes et les enfants.
Miracle inexplicable ? Légende ? Parabole ?…Pour dépasser le débat : « vrai ou faux ?», il importe d’aller au cœur du fait en remarquant la façon dont il est rapporté. Là est le sens.
LIEU : non précisé, solitude, à l’écart. Désert qui rappelle sans doute celui de l’Exode pendant lequel le peuple de Dieu, réduit à la pauvreté, vivait de la manne de Dieu. – Mais il y a de l’HERBE : le célèbre psaume 23 assurait que le Bon Pasteur guide ses brebis dans de verts pâturages où elles ne manquent de rien.
MOMENT : tard le soir, la nuit approche. Un soutien divin est nécessaire au moment de pénétrer dans les ténèbres angoissantes de la nuit.
ACTION DE JESUS: Jésus PREND…DIT LA BENEDICTION…ROMPT…DONNE aux disciples : ces 4 verbes sont encore repris dans tout formulaire de la liturgie eucharistique.
——- Toutes ces notations prophétisent l’ultime repas de Jésus à Jérusalem, quand il sait que, après Jean-Baptiste et à son tour, il va être mis à mort. Pour la dernière fois, le soir, « il se retirera » dans la salle du cénacle mais afin de se donner aux siens.
Le « pique-nique » improvisé est bien l’image de l’EUCHARISTIE : Pain qui « se multipliera » indéfiniment tout au long de l’histoire en faveur des multitudes du monde entier.
Pain qui vient des hommes mais qui est « pris »par Jésus en vue d’être rendu aux hommes, porteur de la Bénédiction, de l’Eucharistie au Père.
Pain eucharistié à recevoir de la main des apôtres et de leurs successeurs –donc l’Eglise.
Pain qui comble, qui rassasie ce désir en nous que nulle consommation, nulle possession ne peut apaiser.
Pain qui jamais ne s’épuise car il reste toujours des morceaux pour les convives futurs.
ACTION DES DISCIPLES : de prime abord ils ont envie de renvoyer les gens afin de goûter seuls l’intimité avec le Maître. Mais avec Jésus, il y a peu de vacances possibles ! Il leur interdit de s’enfermer dans un ghetto, un groupe d’élite renfermé sur lui-même. Il les oblige à dévoiler leurs provisions : ils doivent partager tout ce qu’ils gardaient pour eux-mêmes, apprendre que « tout ce qui n’est pas donné est perdu » (père Ceyrac). Jésus ne peut nourrir le monde qu’à partir de ce que les siens lui donnent : tout.
ACTION DES GENS : ils ne demandent rien (comment jamais imaginer l’Eucharistie ?). Mais ils ont eu le courage de quitter leurs maisons pour rejoindre Jésus à l’écart de tout : « suivre » est le verbe qui désigne le comportement de celui qui fait confiance à Jésus et veut vivre avec lui, comme lui.
Sans rien objecter, ils acceptent la nourriture que les disciples leur offrent de la part de Jésus. Ils prennent part à son banquet royal – où, un jour, il y aura un mort : Jésus sur la croix !
Ils deviennent une communauté fraternelle où chacun reçoit la même portion : nul ne se gave tandis que d’autres meurent de faim.
Et chacun – à commencer par les apôtres – apprend qu’il doit, en conséquence, partager avec autrui les provisions qu’il se réservait. « Donnez-leur vous-mêmes à manger ».
CONCLUSION
Aujourd’hui, autant les baptisés admettent qu’il faut nourrir les affamés et venir en aide aux misérables, autant ils ne comprennent plus la nécessité première de se laisser nourrir eux-mêmes par le Pain eucharistique de leur Seigneur.
Oui à la Croix-Rouge et aux restos du cœur, non à la messe du dimanche.
N’est-ce pas d’ailleurs pour cette raison que leur « pitié » demeure si mesquine ?
Comment « regarder » les multitudes abattues avec le regard de Jésus, comment lutter efficacement pour la justice et la paix du monde si l’on ne s’alimente pas à la « miséricorde maternelle » du Seigneur ?
Reconnaissons nos « infirmités », nos faiblesses ; cherchons à rejoindre le Christ ; suivons ses traces ; laissons-nous regarder par lui ; soyons bouleversés d’apprendre à quel point lui-même est bouleversé par nos misères ; allons à son Repas frugal mais fraternel.
Ainsi nous croyons à l’évangile de ce jour : nous le rendons vrai en le vivant.
Ne te demande pas comment Jésus a pu nourrir 5000 personnes avec 5 pains : rejoins la foule de ceux qui le « suivent », même si parfois ils ne t’accueillent pas bien (le : « Renvoie-les »des apôtres !!! ).
Quitte le monde qui te dit « Prends et tu jouiras »
et entre dans la communauté de Jésus qui te dit « Mange. Et tu donneras ».
Raphaël D
Jésus Sauveur ! – 18ème Dim. ord. – 31 juillet 2011
« Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? » questionne St Paul (2ème lecture). Il donne une réponse, souhaitée aussi la nôtre : « rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur » Enumérés un certain nombre d’états aptes à opérer une séparation : « ni la mort ni la vie », tout ce qui pose problème à notre existence ; « ni les esprits ni les puissances », toutes les tentations démoniaques ; ni la durée du temps, ni les découvertes scientifiques, « ni aucune créature », dictateurs, astrologues, faux prophètes des sectes, ne doivent assombrir ou tuer notre foi. Avec Jésus « nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés ».
C’est Lui, Jésus, qui traduit la bonté de Dieu prophétisée par Isaïe (1ère lecture). « Vous tous qui avez soif », « voici de l’eau ». Nous savons son importance primordiale pour la vie terrestre. Venez, « mangez de bonnes choses, régalez-vous de viandes savoureuses ». Dieu veut le bonheur de son peuple. Il n’oublie pas les joies corporelles. Toutefois avec ces images c’est aussi un futur qui s’annonce : « Ecoutez et vous vivrez » Dieu veut édifier « une alliance éternelle » précisée par Jésus en sa Bonne Nouvelle.
Le Psaume 144 renforce cette bonté de Dieu traduite par Jésus : « tendresse et pitié », « plein d’amour » ; « tu rassasies avec bonté tout ce qui vit ». Nous l’avons chanté : « tu ouvres la main : nous voici rassasiés ». Ouvrons largement les yeux sur la création, admirons, goûtons … mais n’oublions pas le Créateur et l’amour manifesté en Jésus. Serions-nous aveugles ? Sourds et muets ? Paralysés ou même possédés par la haine, l’orgueil, la jalousie ou le mensonge ? Seul l’Amour est sauveur !
Dans l’Evangile (Matthieu 14, 13-21) quelle belle réponse Jésus vient nous donner. Il est « partit en barque pour un endroit désert, à l’écart ». Il aime parfois se retirer ainsi pour mieux prier le Père. Les vacances, à l’écart, peuvent être pour tous occasion de réfléchir, méditer, prier. En débarquant c’est « une grande foule de gens » qui le rejoint. « Il fut saisi de pitié envers eux et guérit les infirmes » Il sait ouvrir les yeux sur l’humanité pécheresse qu’il est venu sauver. Il a le pouvoir de guérir, non seulement les infirmités corporelles mais les spirituelles encore plus graves.
Jésus n’est pas seul, ses disciples sont avec lui. Ce sont eux qui devant la réalité, en ce lieu désert, pensent avoir trouvé une bonne solution : « Renvoie donc la foule » pour « qu’ils aillent dans les villages s’acheter à manger », foule qui a faim et n’a pas de quoi s’alimenter. Notre monde actuel – voir Somalie et autres lieux – connaît nombre de foules affamées !
« Donnez-leur vous-mêmes à manger » dicte Jésus. Nourrir les affamés est une tâche astreinte à la société humaine, pas toujours ouverte à des solutions d’amour et de partage. « Nous n’avons là que 5 pains et 2 poissons », nourriture dérisoire pour plus de 5000 personnes. « Apportez les moi » Jésus bénit, rompit les pains, les donna aux disciples qui « les donnèrent à la foule ». Multiplication miraculeuse non sans signification : Jésus a la possibilité de transformer les cœurs pour les ouvrir à l’amour, au service et à l’esprit de partage mais compte sur ses disciples pour collaborer à cette œuvre. Il a prévu de se donner, de transmettre son Esprit d’amour dans un sacrement : l’Eucharistie. Sous une nouvelle forme il se donne à nous dans un pain de vie et d’amour après avoir donné sa vie sur la croix en rémission des péchés du monde entier. Magnifique tâche des chrétiens dans son Eglise, des nouveaux disciples pour répandre l’amour « comme il nous a aimés », le meilleur moyen de répandre paix et fraternité.
Voilà la faim, la soif qui maintenant nous incombe : vivre dans l’humilité et le don de soi en union avec Jésus présent dans l’Eucharistie. Il peut nous rassasier jusqu’à remplir d’autres cœurs du même amour, et tous de notre espérance en la résurrection et la vie éternelle.
Que Marie qui a donné son Fils pour le salut du monde nous aide à l’aimer et à le recevoir dans l’Eucharistie pour partager sa gloire au Royaume de Dieu.
J’aime beaucoup cette homélie car on voit le Seigneur DONNER et DONNER ENCORE.
Henri et moi avons pensé à donner un peu d’argent pour aider la Corne de l’Afrique. En effet, là-bas sévit une horrible sécheresse et il y a une énorme famine. ALORS, JE VOUS EN PRIE, DONNEZ UN PEU DE VOTRE SUPERFLU !
Seigneur, je ne dirai que cela aujourd’hui car je veux sensibiliser tout le monde à la terrible situation où se trouve la Corne d’Afrique. Les images télévisées sont atroces alors DONNEZ !!!
Seigneur, rends-moi encore plus généreuse envers mon prochain.
Christiane
” Quand il débarqua, Jésus vit cette foule nombreuse,
s’attendrit sur elle, et guérit leurs malades. ”
Si vous désirez écouter mon homélie, il vous suffit
de télécharger le fichier suivant :
http://meynen.homily-service.net/an2005/mp3/a18dmann.mp3