4ème dimanche de Pâques
Abbé Jean Compazieu | 26 avril 2009Lectures : Lire
Cet évangile du Bon Berger, nous le connaissons bien car nous l’avons entendu souvent. Plusieurs d’entre nous ont peut-être dans leurs missels des images qui le représentent. Le problème c’est que la plupart de ces images sont d’une mièvrerie qui risque de trahir le vrai message de l’évangile. On nous y présente un berger “doucereux”. Or, dans l’évangile de Jean, il s’agit d’une méditation sur la manière dont le Christ a affronté la mort. L’expression “se dessaisir de sa vie” ou “livrer sa vie” revient cinq fois en ces quelques lignes : “Personne ne m’enlève ma vie. Je m’en dessaisis moi-même”.
Nous sommes donc en face d’un risque consciemment encouru qui confère au comportement du berger son véritable sens. C’est pour ses brebis qu’il expose sa vie. Le mercenaire, pour qui les brebis ne comptent pas vraiment, les abandonne dès qu’il voit venir le loup. Dans une homélie sur cette page d’évangile, saint Grégoire le Grand proposait le commentaire suivant : “Hors les cas de détresse, il n’est pas facile de distinguer le berger du mercenaire. En effet, si le temps est calme, le mercenaire, tout comme le berger veille sur son troupeau. C’est seulement l’approche du loup qui montre dans quel état d’esprit il remplit sa fonction. Le loup s’empare des brebis lorsque l’homme inique ou un brigand cherche à opprimer les croyants. Celui qui avait seulement l’apparence du berger, mais qui n’en était pas un, abandonne alors ses brebis et prend la fuite. Parce qu’il redoute le danger pour lui, il n’a pas le courage de s’opposer aux attaques injustes. Il s’enfuit parce qu’il refuse aux fidèles le soutien dont ils ont besoin. Témoin de l’injustice, il n’ose pas la dénoncer.”
Ce commentaire de saint Grégoire nous interpelle tous en cette période de crise. Nous vivons dans un monde où les riches deviennent de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres et de plus en plus nombreux. La cupidité des uns enfonce les autres dans la misère. Nous chrétiens, nous ne pouvons pas rester indifférents : Nous nous rappelons qu’avec Jésus, “Berger de toute humanité”, c’est la Bonne nouvelle qui est annoncée aux pauvres et aux exclus de tous les temps et du monde entier. Il faut que celle-ci se réalise en actes. Si nous les rejetons, c’est le Christ que nous rejetons. Nous déshonorons la charge qui nous est confiée par le Christ lui-même.
Pour comprendre cela, nous sommes invités à nous tourner vers le Christ lui-même et à méditer sur la manière dont il a rempli sa mission. Il est LE missionnaire du Père, envoyé dans le monde pour sauver toute l’humanité. Au soir de Pâques, il envoie ses apôtres ; il leur donne tout son pouvoir. Ils sont envoyés dans le monde entier. Ils auront à y proclamer le Bonne Nouvelle. Lui, le missionnaire du Père, invite ses apôtres à prolonger sa mission. L’Eglise est le prolongement du Christ sur la terre. Tout ce que Jésus a fait, l’Eglise doit le continuer : Jésus a pardonné ; l’Eglise pardonne par le sacrement de la Réconciliation. Jésus a donné son Esprit Saint : l’Eglise le donne par le sacrement du baptême, celui de la confirmation et celui de l’ordre.
L’Eglise va donc prolonger la mission du Christ “Berger de toute humanité”. Cette mission n’est pas seulement réservée aux apôtres mais à tous les fidèles. Elle n’est pas seulement pour les prêtres et les religieux. C’est tous les chrétiens qui sont invités à annoncer Jésus Christ ressuscité. Lui-même pousse les apôtres. Il est la source de cette puissance évangélisatrice. Pour annoncer l’évangile, il faut avoir cette force qui vient du Christ ressuscité. Cette Bonne Nouvelle, nous ne pouvons pas la garder pour nous seuls. Il faut l’annoncer.
Quand on a fait cette rencontre personnelle avec le Christ Bon Berger, on se trouve sauvé. Le Seigneur nous sauve chaque jour, à chaque instant. Tous les jours, il marche avec nous. Si nous avons la certitude qu’il est notre Sauveur et notre berger, il faut l’annoncer au monde entier. Comme le dit le Concile de Vatican II, tous les baptisés sont missionnaires. Avec le Baptême, ils ont reçu l’Esprit Saint, la vie divine. Ils ne peuvent garder cette richesse pour eux-mêmes. Ils sont envoyés pour la proclamer.
Demandons au Seigneur la grâce d’être missionnaires. Comme le Christ est LE missionnaire du Père, l’Eglise est missionnaire de notre Seigneur Jésus Christ. Demandons à Dieu d’être avec nous pour actualiser ce que Jésus a réalisé toute sa vie, la charité pour le salut du monde. Qu’il nous donne la force de proclamer qu’il est vivant. Qu’il nous envoie son Esprit afin que nous soyons ses témoins auprès de tous ceux et celles qui ne connaissent pas encore son Nom.
D’après diverses sources
Le Bon Pasteur
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Dans l’antiquité, il était habituel d’appeler “pasteurs” les souverains et les grands prêtres puisque ces dirigeants avaient le devoir de guider leur peuple sur les chemins du bonheur, de la prospérité et de la paix. En Israël, les prophètes osaient fréquemment dénoncer l’incurie des chefs qui, trop souvent, au mépris de la Loi divine, ne veillaient pas avec sollicitude sur leur troupeau, ne gouvernaient pas selon le droit et la justice.
C’est ainsi que le prophète Ezéchiel lance une violente invective contre les mauvais dirigeants qui se sont enrichis et ont laissé dépérir le peuple que Dieu leur avait confié.
Mais, dans son élan, le prophète enchaîne avec une extraordinaire promesse de Dieu: puisque les guides ont failli, lui-même viendra:
” Moi, le Seigneur, je viendrai chercher moi-même mon troupeau pour en prendre soin…Je le rassemblerai des différents pays…Je le ferai paître.. Et je susciterai à la tête de mon troupeau un berger unique: ce sera mon serviteur David. Moi, le Seigneur, je serai leur Dieu et mon serviteur David sera Prince au milieu d’eux…Et mon peuple sera en sécurité” ( Ez 34, 11-25).
Curieux: Dieu sera berger…mais aussi un descendant de David le sera ! Dans cette annonce, Jésus a compris son identité et sa mission: oui, il est bien ce descendant du roi David, le “re-présentant” de Dieu, envoyé maintenant comme guide définitif de son peuple. Donc (évangile de ce dimanche) il peut déclarer – et ce sera intolérable aux yeux des dirigeants de l’époque, comme pour des multitudes encore aujourd’hui- :
“Je suis le Bon Pasteur. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire, lui, n’est pas le pasteur car les brebis ne lui appartiennent pas: s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Le métier de berger, en ce temps-là, n’était pas une sinécure: il fallait aller loin pour trouver l’eau et la pâture, des prédateurs rôdaient, affamés. Le jeune qui avait été embauché par un éleveur et qui tout à coup se voyait attaqué par un loup songeait d’abord à sauver sa peau: il s’enfuyait et laissait le carnassier égorger l’une ou l’autre brebis tandis que les autres se dispersaient.
Jésus, lui, affirme qu’il n’a rien d’un mercenaire: il comprend sa relation à ses disciples comme un lien d’amour tel qu’il peut donner sa vie pour eux.
C’est pourquoi il peut se dire le BON, le VRAI berger. Sa BONTE et sa VERITE résident dans le fait qu’il s’offre pour les autres. Pour lui chaque disciple compte. Il ira seul à la Croix.
Moi, je suis le Bon Pasteur: je connais mes brebis et mes brebis me connaissent comme le Père me connaît et que je connais le Père.
Et je donne ma vie pour mes brebis.
Le verbe “connaître” ici a une signification prégnante: il ne s’agit pas d’un savoir extérieur ( je connais ce Mr…je connais les mathématiques…).
Jésus n’est pas un envoyé de Dieu qui exerce sa mission “de l’extérieur”: il vit avec les siens les mêmes liens de tendresse et d’affection qu’il entretient lui-même avec son Père. Il nous aime de l’amour même dont son Père l’aime et dont lui aime son Père.
Nous sommes aimés par lui d’un amour proprement divin.
J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie: celles-là aussi il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix: il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Jésus a d’abord appelé des personnes appartenant à “la bergerie Israël” mais sa mission est universelle: son Père lui a confié mission d’unir tous les peuples dans la paix. “Il faut”: cela signifie qu’il y va du projet de Dieu. La réalisation en est certaine mais au prix de la croix : car “il faut que Jésus meure pour la nation et non seulement pour elle mais pour réunir dans l’unité les enfants de Dieu qui sont dispersés” ( Jean 11,51)
L’unité ne pourra évidemment pas s’accomplir par la conquête, l’imposition d’une religion par la force. La foi ne peut qu’être une réponse libre à une VOIX qui propose l’Evangile.
La voix de Jésus (l’Evangile) devra donc être proclamée, expliquée, traduite et répercutée dans toutes les langues jusqu’à la fin des siècles. Elle propose la Vie. A chacun de répondre librement.
Quand bien même des multitudes feront la sourde oreille et refuseront le message, partout des hommes et des femmes écouteront et diront: ” Jamais homme n’a parlé comme cet homme” ( Jn 7, 46).
Ils s’adjoindront aux autres et ainsi grandira sans cesse le peuple de Dieu issu de tous les peuples et pérégrinant sur les pas de Jésus, et avec lui, vers l’UNITE définitive.
Le Père m’aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite. Personne ne me l’enlève: je la donne de moi-même. J’ai pouvoir de la donner et le pouvoir de la reprendre. Voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père”.
Il est capital d’insister: la croix n’est ni le projet d’un Dieu sadique exigeant l’immolation de son Fils ni un piège qui se serait refermé par surprise sur Jésus, victime inconsciente d’un complot. La croix qui ne serait que souffrances demeurerait un fait-divers dramatique, elle ne changerait rien, pas plus que toutes les exécutions d’innocents.
Si les hommes le prennent, Jésus affirme qu’en réalité, c’est lui qui SE DONNE.
La croix a valeur unique parce qu’elle est fondamentalement OFFRANDE d’AMOUR du FILS AIME DU PERE POUR LES SIENS. C’est pourquoi Jésus mourant par amour peut traverser la mort et devenir le Berger de ses disciples. les unissant, tous, enfants du même Père, pour toujours.
Les premiers chrétiens ont aimé représenter Jésus, Bon Pasteur portant une brebis sur l’épaule, sur les murs des catacombes où ils ensevelissaient leurs martyrs. Persécutés, ils proclamaient ainsi leur espérance indéfectible: leur doux Seigneur était vivant et lorsque les “loups” les tuaient, il les sauvait de la mort pour les introduire dans les pâturages éternels de la Vraie Vie.
AUJOURD’HUI DIMANCHE DES VOCATIONS
* Le Bon Pasteur appelle : écoutons-nous sa voix ? Lisons-nous l’évangile? ….Que faisons-nous pour qu’il résonne partout et parvienne aux brebis perdues ?…Que désigne l’image du “loup” aujourd’hui ?…N’est-ce pas l’idolâtrie de l’argent ?…
* Est-ce que nous nous laissons guider par la Volonté du Seigneur ou voulons-nous tracer nous-mêmes la route de notre vie ?…
* Le Seigneur nous agrège à son peuple afin que nous vivions dans la paix et la justice et qu’il n’y ait qu’UN troupeau: luttons-nous contre les zizanies ? sommes-nous heureux d’être une paroisse multiculturelle, internationale ? arrachons-nous les tentations de racisme ? prions-nous pour l’Unité des chrétiens ?…
* Nos pasteurs ne sont pas des chefs à la manière du monde mais des hommes à qui le Christ a confié ses frères. “M’aimes-tu, Pierre ?…Pais mes brebis” a dit le Ressuscité. La guidance d’une Eglise est déléguée, elle ne peut s’effectuer qu’avec un grand amour du Christ, comme une grâce imméritée, dans la pauvreté du Maître, et avec le courage d’offrir sa vie pour les autres.
R. D…, dominicain
Le Seigneur est mon Berger:
rien ne saurait me manquer.
Même si je descends dans le ravin de la mort,
je ne crains pas car tu es avec moi.
4ème Dimanche de Pâques
« Je suis le bon pasteur ». C’est ce qu’exprimait Jésus aux juifs de son époque (Evangile Jean 10, 11-18).
Son langage était très bien compris dans le monde rural d’Israël. Qu’en est-il aujourd’hui ? Il faut convenir que dans un monde urbain le visage d’un pasteur n’évoque guère des visages connus. N’oublions pas toutefois que la télévision, pénétrant presque toutes les familles, nous offre plus d’une fois ces images de pasteurs conduisant un grand troupeau de brebis aux verts pâturages des alpages. Pasteur et brebis ne sont pas inconnus pour représenter l’humanité.
En se déclarant « bon pasteur » Jésus signale qu’il en existe de mauvais « berger mercenaire ». Ils évoquent pour nous tous ceux et celles qui ont exploité des tribus, des peuples, souvent des pauvres, des femmes et même des enfants, pour asseoir leur pouvoir, leur domination, acquérir d’immenses richesses, sans bien se préoccuper de la dignité, de la valeur de tout être humain aux yeux de Dieu.
Jésus bon pasteur ! Il connaît ses brebis. Il connaît tout un chacun jusqu’au fond de lui-même, mieux que nous nous connaissons nous-mêmes. Ses brebis, tous les hommes, c’est pour eux qu’il est venu, envoyé du Père, Fils de Dieu parmi nous. Il n’a pas hésité à « donner sa vie pour ses brebis », signe de son amour pour elles. Aimé du Père pour ce don il a pouvoir de la reprendre comme le marquera sa résurrection.
« Ses brebis le connaissent ». En premier, nous le sentons bien, ce sont ses apôtres, ses disciples, tous ceux et celles qui ont marché à sa suite, membres de son Eglise, avec les exigences d’une telle marche.
Toutefois d’autres brebis ne sont pas de « cette bergerie ». Jésus veut aussi les conduire et il y aura « un seul troupeau et un seul pasteur ». S’adressant aux juifs, au peuple choisi, il pense aux païens. Il songe évidemment aux foules innombrables qui, au long de l’histoire ne le connaissent pas et auront cependant besoin absolu de croire en lui, pour entrer dans la vie et la joie éternelles auprès du Père. « L’Agneau qui se tient au milieu du trône sera leur berger, il les conduira vers les sources d’eaux vives. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux » (Apocalypse 7, 17).
« Elles écouteront ma voix ». St Jean (2ème lecture) nous en rappelle la portée : « comme est grand l’amour dont le Père nous a comblés ». Il fait de nous des « enfants de Dieu » et, « lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui », divinisés, ressuscités dans l’amour.
St Pierre (1ère lecture) interrogé par « le grand conseil d’Israël » sur la guérison opérée d’un infirme ne s’en attribue pas le pouvoir. Elle se réalise « grâce au nom de Jésus le Nazaréen, crucifié par vous, ressuscité par Dieu ». Comme précisé ultérieurement : « En dehors de lui, il n’y a pas de salut ».
« Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes » nous a dit le Psaume, lequel à trois reprises répète « Eternel est son amour »
C‘est ce que nous nous efforcerons de vivre. Cliquons maintenant et sans changement sur le site Jésus Christ pour l’avoir en permanence sur l’écran de nos cœurs … Les non internautes sauront comprendre !
Et en ce mois de mai ayons particulièrement recours à Marie. Priée et aimée, elle saura nous aider à vivre avec son Fils dans l’amour de Dieu et de tous nos frères humains.
“Bon” – “BERGER ” – “Pasteur” – “Vrai”……voilà des mots qui résonnent l”amour de Dieu dans notre coeur ! La connaissance que le Seigneur a de ses brebis est parfaite et personnelle : il nous connait par notre nom, et cette connaissance est réciproque : Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent. Jean 10:14……c’est vraiment magnifique de savoir que Dieu m’aime ainsi…lui seul a ma confiance….
Voici une animation – enfant qui peut être intégrée à la messe de ce dimanche
** pour la procession d’entrée : on a besoin d”une icône de Jésus Bon Berger, d’une lumière et du Livre de la Parole!
Aprés le chant d’entrée on accueille les 3 enfants sur les prières suivantes:
1er enfant :
Jésus, Tendresse du Père, Tu es mon Bon Berger.
Je t’offre ma vie aujourd’hui avec tout ce que j’ai dans le coeur de tristesse
ou de joie. Je me dépose sur tes épaules pour être toute la vie porté par
toi. Pour que tout ce que je vais vivre ce soit avec toi, et tout ce que je vais
découvrir ce soit en toi. Jésus, je suis ta Brebis et je t’aime !
L’enfant monte et dépose l’icone Jésus Bon Berger devant l’autel
2ème enfant :
J’entends ta voix qui m’appelle. J’accours vers Toi.
Ouvre mon coeur à ta Parole. Nourris-moi de ta Vie !
Oui, Jésus j’accours vers toi et je me blottis sur tes épaules. J’entends ta voix
qui résonne dans mon coeur. Elle m’apaise, elle me rassure, elle m’invite à la
liberté, à la vie. Que ta Parole aujourd’hui Seigneur trouve en mon coeur un
coin pour fleurir aux couleurs de ton amour ! Que ta Parole aujourd’hui
Seigneur soit nourriture pour ma vie de Brebis ! Que ta Parole Seigneur soit
aujourd’hui comme une lumière, comme un feu d’amour qui brûle en mon
coeur !
Un enfant porte la Lumière qui va sur l’autel
3ème enfant :
Viens Jésus, tendresse pour la terre, enveloppe le monde entier de ton amour,
de ta tendresse et de ta miséricorde. Fais que je te porte à toutes les personnes
que je rencontrerai aujourd’hui demain et toujours!
Jésus, je veux témoigner de ta tendresse et je désire répandre ton amour sur
toute la terre. Accompagné de saint Paul, je veux annoncer les merveilles de
ton amour. Je veux participer à faire courir ta Parole partout ou tu me
conduiras.
Un enfant porte la Parole qui est déposé à L’ambon
Rite pénitentiel : Jésus Berger de toute humanité……
…..Suite de la messe….
Avant le notre Père des enfants disent:
1/Dieu d’éternel amour, il nous est bon de te rendre grâce pour Jésus, ton Fils bien-aimé,le bon Pasteur venu rassembler tes enfants dispersés et les conduire aux sources du salut. A toi l’Alléluia de notre action de grâce !
2/Dieu d’éternel amour, Béni sois-tu pour sa mort, qui nous libères du péché,
et pour sa résurrection, qui nous fait vivre de ta Vie, dans l’espérance de son Retour. A toi l’Alléluia de notre action de grâce !
3/Dieu d’éternel amour, Béni sois-tu pour l’Esprit-Saint qu’il nous envoie d’auprès de toi, et qui fait de nous les témoins de la Bonne Nouvelle.
A toi l’Alléluia de notre action de grâce !
Prêtre : Rassemblés par le même Seigneur Jésus, animés par le même Esprit,
chargés de la même mission,
avec tous nos frères et soeurs dans la foi, nous osons te dire : Notre Père…..
suite de la messe….
A la fin avant la bénédiction finale les 3 enfants se mettent devant l’autel et disent la prière pour les vocations:
O Jésus, Bon Pasteur, accueille notre louange et notre humble remerciement
pour toutes les vocations que, par ton Esprit, tu donnes à ton Eglise.
Assiste les évêques, les prêtres, les missionnaires et toutes les personnes
consacrées : fais qu’ils donnent l’exemple d’une vie vraiment évangélique.
Rends forts et persévérants dans leur vocation, ceux qui se préparent au
ministère sacré et à la vie évangélique.
Marie, mère de l’Eglise, modèle de toute vocation,
fais que de nombreux baptisés sachent entendre, encore aujourd’hui, la voix
insistante de ton Fils : « Suis-moi ! »
Fais qu’ils trouvent le courage de quitter leurs familles, leurs occupations,
leurs espérances terrestres,
et suivent le Christ sur la voie qu’Il leur trace. Amen.
(Jean-Paul II)
Avec Marie, ma Mère, nous te disons : « Me voici Jésus, je suis ta brebis ! Par ton
Esprit Saint, conduis-moi dans le coeur du Père. Merci Jésus !
et ils chantent: Me voici …Me voici Seigneur …me voici comme un enfant…..
Suite et fin de la messe sur un chant à Marie : “courronée d’étoile”….
……………………..ETERNEL EST SON AMOUR……..
Merci pour cette proposition.
Cette parabole du bon berger n’est pas un compte de fee dans le sens ou un grand pere le ferait a son petit-fils. A un petit-fils on raconte pareille histoire pour l’amadouer ou lui permettre de se sentir aime. Ici la parabole a la touche d’un conte qu’un parent intellectuel fait a son fils en vue d’une education. Car souvent, lorsqu’un pere termine son compte, il demande au fils de lui dire quelle lecon peut-on tirer du conte en question. Nous les chretiens aujourd’hui devons nous poser la meme question: pourquoi Jesus fait-il usage de cette parabole? Jesus ne raconte pas seulement comment il a affronte la mort parce qu’il faut le faire, mais il nous responsabilise, nous encourage et nous envoie. Chacun de nous recoit une mission de la part de Jesus et ce, selon sa propre condition de vie et selon ses propres capacites. Il faut alors accomplir cette mission avec amour et au risque meme de se dessaisir de sa propre vie. Chacun se doit de se poser la question de savoir quel genre de berger dans nos communautes: bon berger ou mercenaire berger? Au cas ou ce serait ce dernier type, alors en ecoutant cette parabole il faut vite rectifier le tir. Par la meme parabole, Jesus veut nous tier de la passivite ou nous avons elu domicile. Il faut passer a l’action, eviter une contemplation sans action et opter donc pour une contemplaction. Une autre chose concerne la brebis a sauver. Une brebis desirant etre a l’abri de tout danger se doit de rester dans la bergerie, dans le troupeau, aux cotes des autres. Si elle s’eloigne, le danger peut s’aver inevitable. Parfois nous chretiens aujourd’hui sommes dans le troupeau qu’est notre eglise ou communaute seulement de par notre presence physique. Le coeur et notre espirt se trouvent peut-etre ailleurs. Nous devons etre la de tout coeur et apprendre a distinguer la voix du bon Pasteur de celle du pasteur-mercenaire. Oui, en ce dimanche ou l’on prie pour des vocations, ne limitons pas celles-ci a la vie sacerdotale ou religieuse seulement. Il y a aussi les missionnaires laics et tous de par notre bapteme nous sommes appeles a participer a cette mission prophetique. Et pour cela le message du Christ auujourd’hui se veut une arme efficace, un materiel didactique non negligeable. Prions les uns pour les autres afin qu’ensemble nous puissions y parvenir par la grace du Bon Berger par Excellence. Amen.
Prière universelle
En communion avec toute l’Eglise qui prie pour les vocations, ouvrons-nous aux appels du monde. Seigneur, donne-nous ton Esprit pour bâtir ton Royaume.
Au nom de Jésus de Nazareth, crucifié par vous, ressuscité par Dieu.
(silence)
Père, donne-nous de vivre du mystère pascal jour après jour, augmente en nous la foi en la Résurrection ; donne-nous le courage de mourir à nos égoïsmes et à notre orgueil ; donne-nous la joie de la vie nouvelle, vie d’amour donné et reçu en toi pour que le monde croie.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle.
(silence)
Père, donne à ton Eglise des hommes et des femmes qui fassent du Christ la pierre d’angle, le fondement de leur vie.
Que leur témoignage d’une solidarité vécue avec les plus faibles, d’un coeur libre et offert en partage exprime encore aujourd’hui la nouveauté de l’Evangile à nos contemporains.
Nous sommes enfants de Dieu.
(silence)
Père, donne à ton Eglise les prêtres dont elle a besoin pour se recevoir de toi et grandir dans la communion.
Que par leur esprit de service et leur charité pastorale, ils nous aident à être ensemble les membres du Corps du Christ pour l’annonce de la Bonne Nouvelle, l’action de grâce et le partage.
Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent.
(silence)
Père, donne au monde des hommes et des femmes qui entendent ton appel à tout quitter pour suivre Jésus le Christ dans la vie consacrée : qu’ils soient les signes d’une vie qui chaque jour accueille ta parole et en vit.
Donne à ton Eglise des diacres : qu’ils soient l’écho du cri des exclus de notre communauté, de notre société.
Donne à ton Eglise des missionnaires : qu’ils soient les témoins d’un coeur ouvert aux dimensions du monde, d’une solidarité qui engage toute la vie.
Permets qu’ensemble, nous tous, vivant des vocations différentes, nous sachions entendre les appels de nos frères et y répondre.
Toi, notre Père, permets que par le don de l’Esprit chacun devienne un témoin du Don de Dieu, ton Fils, Jésus, le Christ notre Seigneur.