17ème dimanche du temps ordinaire
Abbé Jean Compazieu | 19 juillet 2009Lectures bibliques : Lire
Les lectures bibliques de ce dimanche nous montrent des gens qui ont faim. Quelqu’un a offert du pain et du grain à Elisée. Ce dernier demande qu’on le donne à tous ces gens affamés pour qu’ils le mangent. L’évangile de saint Jean nous parle d’un jeune garçon qui a cinq pains et deux poissons et qui accepte de tout donner. Dans les deux cas, les textes bibliques soulignent la disproportion entre la nourriture disponible et les besoins énormes : “Qu’est-ce que cela pour tant de monde ?”
Aujourd’hui encore, des hommes, des femmes et des enfants ont faim. Beaucoup meurent dans le plus extrême dénuement. Jésus voit cette misère et il est saisi de pitié. Comme autrefois, il continue à nous dire : “Donnez-leur vous-mêmes à manger.” Et tout au long des siècles, des missionnaires ont quitté leur pays pour aller annoncer l’évangile à l’autre bout du monde, en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud… Ils se sont trouvés affrontés à la misère, la famine et la déchéance des plus pauvres. La première urgence c’est de faire en sorte qu’ils n’aient plus faim et qu’ils retrouvent leur dignité. Manger et boire est aussi un acte social. Le repas est le principal moment de rassemblement de la famille, du groupe ou du cercle d’amis.
Aujourd’hui, les textes bibliques nous révèlent un Dieu qui nourrit son peuple. Il le fait en donnant avec surabondance. Mais nous pouvons nous poser la question : Si Dieu offre le pain à toute l’humanité, comment se fait-il que tant de gens souffrent de la faim, que l’ignorance et l’injustice fassent des victimes innocentes, que la soif spirituelle dégénère en fanatisme meurtrier ? C’est là qu’il nous faut retrouver la parole de l’évangile : “Donnez-leur vous-mêmes à manger.”
Ce qui est distribué en surabondance, c’est des aliments que l’homme a fabriqués et préparés. Dans l’évangile, rien n’aurait été possible si un petit enfant n’avait accepté de donner son goûter. Dieu ne veut pas nous sauver sans nous. Il a besoin de notre concours, de nos gestes de partage. Il nous engage à partager avec tous nos frères et sœurs qui ont faim, faim de pain, mais aussi de justice, de dignité, de paix. Prions-le pour qu’il ouvre nos yeux et nos oreilles pour voir et entendre la détresse de ses enfants humiliés ; qu’il nous donne force et courage pour travailler à la construction d’un monde plus juste et plus fraternel.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que l’amour transfigure et multiplie nos plus humbles réalités. Notre apport peut paraître insignifiant. Avec des petits moyens, Dieu peut toujours faire de grandes choses. L’important c’est que nous donnions le meilleur de nous-mêmes. Ce sont ces gestes d’amour, de partage et de solidarité qui font la valeur d’une vie. C’est là-dessus que nous serons jugés lors du retour du Christ : “J’ai eu faim, j’ai eu soif, j’étais étranger… et vous m’avez donné à manger, à boire, vous êtes venus à moi.”
Ceci dit, Jésus voudrait nous inviter à faire un pas de plus. Devant le signe qu’il vient d’accomplir, les gens sont émerveillés. Ils pensent avoir trouvé le Messie qu’ils attendaient, celui qui résoudra tous leurs problèmes matériels. Et ils se préparent à s’emparer de Jésus pour faire de lui leur roi. Pour éviter cela, il se retire seul dans la montagne. En prenant cette décision, il nous dit qu’il y a une autre faim que la faim terrestre. “L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” et du pain de la Vie Eternelle. Nous nous rappelons que la prière, la Parole de Dieu et l’Eucharistie sont le Pain de vie pour notre route.
Chaque dimanche, nous sommes invités à nous rassembler pour l’Eucharistie. Nous y apportons tout ce que nous sommes et tout ce que nous avons vécu durant la semaine. Cet apport personnel et communautaire est indispensable. Mais il reste dérisoire en comparaison du don surabondant du Seigneur. Le Concile Vatican II nous dit que l’Eucharistie est source et sommet de toute vie chrétienne et de toute évangélisation. Jusqu’à la fin de notre vie, nous serons invités à puiser à cette source et à gravir ce sommet.
Dans certains pays, les chrétiens font des dizaines de kilomètres à pieds pour prendre part à la célébration eucharistique. Un jour, l’un d’entre eux disait : “Nous avons faim de messe.” Pendant ce temps, d’autres chrétiens qui vivent près de l’église ne se dérangent pas et s’installent dans l’anorexie. En ce jour, nous sommes invités à suivre Jésus sur la montagne et à nous unir à sa prière. Rendons-lui grâce pour la merveille de son Eucharistie. En elle, il y a de quoi faire de l’Eglise “un seul Corps” comme saint Paul le souligne aujourd’hui. Que cette nourriture sanctifie notre vie de tous les jours et nous conduise aux joies éternelles.
D’après diverses sources
Le Signe du Pain partagé
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Aujourd’hui l’Eglise “change de disque”. Alors que nous étions arrivés au moment où Jésus va distribuer le pain à la foule, nous quittons Marc pour lire ce même épisode dans Jean qui lui accorde une importance capitale: pas moins de 71 versets, l’entièreté du chapitre 6 !
Il faudra 5 dimanches pour en venir à bout. Seule la synthèse finale permettra d’en percevoir l’extraordinaire richesse.
Jésus était passé de l’autre côté du lac de Tibériade (appelé aussi mer de Galilée). Une grande foule le suivait parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait en guérissant les malades. Jésus gagna la montagne et là, il s’assit avec ses disciples. C’était un peu avant la Pâque qui est la grande fête des Juifs.
Jésus, premier nommé, guidera toute la séquence. Il entraîne ses disciples et la foule “de l’autre côté”. L’endroit n’est pas précisé, ne le cherchons pas sur la carte. Il s’agit bien d’effectuer “un passage”, de sortir de nos conceptions pour accéder à un nouveau monde. D’ailleurs on approche de la Pâque, la grande fête de printemps où l’on mange l’agneau rôti avec des pains azymes, en souvenir de l’EXODE, la sortie d’Egypte des ancêtres hébreux. Les allusions à cet événement fondateur seront nombreuses dans le texte.
Donc le lieu et le temps concordent pour préciser l’enjeu fondamental: Quel est le nouvel “EXODE” à faire ? Comment les gens, qui ne sont avides que de guérisons spectaculaires, vont-ils “passer” à une nouvelle vision de Jésus et donc de l’existence ?…..
Il monte sur une montagne (laquelle ?) avec ses disciples. Jadis Moïse et les anciens, après le passage de la mer, avaient gravi la montagne du Sinaï pour y recevoir la charte de l’Alliance.
La mise en scène similaire fait donc penser à une Alliance nouvelle.
Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui; il dit à Philippe: ” Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ?” ( Il disait cela pour le mettre à l’épreuve car lui-même savait bien ce qu’il allait faire). Philippe répond: ” Le salaire de 200 journées ne suffirait pas pour que chacun ait un petit morceau de pain”. Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit: ” Il y a là un jeune garçon qui a 5 pains d’orge et 2 poissons… mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ?”
Nouvelles initiatives de Jésus: il décide de nourrir la foule …qui n’a rien demandé ! Pourquoi ? Parce que nous ne pouvons imaginer le don que Jésus va nous faire et qui va bien “au-delà “de tous nos rêves et de nos attentes.
Ensuite il éprouve ses disciples en les faisant buter sur leurs limites humaines. Philippe pense tout de suite à la grosse somme d’argent qui serait nécessaire pour acheter assez de pain; et André ajoute : « A quoi bon les petites provisions de ce jeune garçon ? » L’impasse est totale.
Mais jadis les ancêtres, libérés de l’esclavage, souffraient de la faim dans l’immense désert ! Or Dieu avait pris soin d’eux et ils avaient survécu grâce au “don de la manne”. Eh bien maintenant Jésus va pouvoir, sans argent, “donner du pain” parce que ce petit garçon a osé donner ses provisions. Il n’est pas enfermé dans la question financière et, à partir du peu, il fait éclater nos calculs dérisoires.
Jésus dit: ” Faites-les asseoir”. Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit.
En effet, après les pluies d’hiver et au temps de la pâque, les pâturages reverdissent. Du coup Jésus va pouvoir se révéler comme le Seigneur, Bon Berger du psaume: il peut faire “reposer son peuple sur des prés d’herbe fraîche” et celui-ci pourra dire: ” Je ne crains aucun mal…tu prépares pour moi une table…Bonheur et fidélité me poursuivent ” ( Psaume 23).
INTERPRETATION EUCHARISTIQUE
Ils s’assirent donc, au nombre d’environ 5000 hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, les leur donna et de même avec les poissons, autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples: ” Ramassez les morceaux qui restent pour que rien ne soit perdu”. Ils les ramassèrent et remplirent 12 couffins avec les morceaux qui restaient des 5 pains d’orge …
Après les références au passé de l’Exode, Jean raconte le geste de Jésus avec le vocabulaire liturgique: on reconnaît les verbes de l’institution eucharistique tels que les chrétiens les entendent lors de leurs célébrations: prendre, rendre grâce, donner.
Donc Jean ne se veut pas un historien décidé à raconter les faits dans leurs moindres détails afin de convaincre ses lecteurs de l’authenticité de l’événement. Bien plutôt il transpose l’événement passé dans le présent des croyants. Il semble dire: ” Ne perdez pas votre temps dans des enquêtes interminables sur un “ancien miracle”: comprenez que le geste de Jésus était un “signe” de ce qu’il veut réaliser encore aujourd’hui avec vous”.
—– On voit clairement que tous les détails du récit renvoient à l’Eucharistie :
En effet le repas offert par Jésus peut se dérouler n’importe où.
Il s’agit d’un Pain “pascal” qui célèbre et réalise la sortie de l’égoïsme du monde de l’argent où tout doit s’acheter, où certains peuvent s’empiffrer tandis que des multitudes meurent de faim.
D’un Pain qui a été préparé par des mains humaines mais qui est “pris” en mains, assumé par Jésus – il serait donc faux de réduire ce repas à un geste de solidarité entre hommes. D’un Pain sur lequel Jésus prononce l'”Eucharistie” (action de grâce adressée à Dieu). Il s’agit d’un Pain “consacré”. D’un Pain qu’il donne lui-même ( Jean a bravé la vraisemblance en précisant que c’est Jésus seul qui a donné à chacun un morceau !?…). En effet même si ce sont les apôtres ou les prêtres qui le distribuent, nous recevons le Pain de Jésus lui-même.
Ce Pain est unique, seul capable d’apaiser notre désir profond d’amour, de justice et de paix – alors que les nourritures terrestres ne calment que nos besoins.
Ce Pain, on ne peut le gaspiller : il faut le conserver car à chaque Repas du Seigneur, il y a “des restes” qui seront utilisés ensuite pour les malades. Ce Pain veut rassembler les hommes et les femmes de toutes conditions et de tous pays pour en faire le Peuple de Dieu uni dans l’amour de Dieu.( Jean ne dit pas “ramasser les restes”: il écrit “rassembler” parce que ce mot était utilisé pour désigner les réunions eucharistiques) Ce Pain a pour but de “sauver” l’humanité, de la retirer du chemin de perdition ( “afin que rien ne soit perdu”) Ce Pain ” fait l’Eglise” représentée par les 12 apôtres.
A la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient: ” C’est vraiment lui le grand Prophète, celui qui vient dans le monde !”. Mais Jésus savait qu’ils étaient sur le point de venir le prendre de force et faire de lui leur roi; alors de nouveau il se retira, seul, dans la montagne”.
Moïse avait dit: ” C’est un prophète comme moi que le Seigneur ton Dieu suscitera du milieu de toi, entre tes frères, c’est lui que vous écouterez” ( Deutér.18, 15). Et on pensait que ce prophète pourrait réitérer les merveilles de l’Exode: libération de la servitude, don de manne gratuite. La foule croit donc que Jésus réalise cette figure et elle projette de le couronner. Mais Jésus refuse de se laisser enfermer dans un messianisme terrestre, dans l’image d’un sauveur “social” qui guérit et donne à manger gratuitement. Il grimpe plus haut dans la montagne, il fuit dans la solitude pour rencontrer son Père.
Il est donc vain de se demander comment Jésus a “multiplié le pain” (expression qui n’est pas dans le texte). Soyons émerveillés: Jésus accomplit les Ecritures, il conduit l’Exode définitif et il continue à nous inviter à partager “le Repas du Seigneur”.
Une seule condition: à l’exemple du petit garçon, oser donner ce que l’on a et entrer dans le peuple pèlerin emporté par l’Eucharistie.
R. D. , dominicain
Je ne suis plus une brebis sans berger et pourtant J’AI FAIM. J’ai besoin d’eucharisties, de lectures religieuses, des forums chrétiens, des chapelets de Radio Espérance. Plus je me nourris du Seigneur, plus j’ai faim ! C’est une faim que seul le Seigneur assouvit.
Et pour être nourrie, il ne suffit que d’une chose : OUVRIR MON COEUR ! Rien n’est plus facile à faire !
Par contre, dans ma belle-famille et dans ma famille, tout le monde souffre d’anorexie : en effet, malgré les résultats très positifs depuis que je me suis convertie, personne ne s’est senti attiré par le Seigneur. Pourtant, ils reconnaissent avec honnêteté que je suis plus équilibrée, et plus à l’écoute des autres.
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur ce point Jean : DIEU NE PEUT RIEN FAIRE SANS NOUS. Donnons-lui alors ce que nous avons, même si c’est presque rien. Il sera si heureux qu’il multipliera ce don à l’infini.
Quant aux personnes qui meurent, hélas, de faim, je fais un bel effort lors de la quête du CCFD. Sinon, je promets que je penserai davantage à eux lors de mes chapelets quotidiens.
Je suis toujours émerveillée par les grâces quotidiennes que le Seigneur m’offre. Il ne se passe en effet pas un seul jour sans qu’il m’arrive quelque chose d’agréable. Ce sont de toutes petites choses mais si elles n’arrivaient pas, ma vie serait bien difficile.
PORTEZ-VOUS BIEN ET BONNES VACANCES !
Christiane
Dix-septième dimanche ordinaire -B-
Jésus prend du pain. Jésus dit la prière d’action de grâce. Jésus donne. Voilà les gestes de la messe ! La Tradition de l’Église nous invite à accueillir la multiplication des pains comme une annonce du partage eucharistique.
Pourtant ne passons pas trop vite sur l’aspect très concret de ce récit.Il se conclut sur la mention que tous ont pu « manger à leur faim ». Ainsi Benoît XVI dans sa dernière encyclique publiée la veille du dernier G8, ose appeler non seulement à une globalisation de l’économie mais à une « globalisation de la solidarité ». Chrétiens, nous redisons à la suite de notre Seigneur et Maître qu’il y a là, dans cette lutte contre toute forme d’exclusion, une exigence incontournable pour que notre humanité devienne humaine. Pas d’exclu. Aucun !
Le miracle a été concrètement possible parce qu’un jeune garçon a donné ses provisions avec la générosité qui est souvent celle de ceux qui ont peu. Ce n’est pas minimiser le « miracle » d’imaginerr que Jésus, par la force de sa Parole et le témoignage de son « bon cœur », a réussi à ouvrir d’autres cœurs et d’autres sacs à l’exemple du jeune garçon. Pour multiplier le pain, Jésus a commencé par multiplier le cœur !
À partir de là, chacun a pu manger à satiété. Il y en eut même de trop. N’avons-nous pas fait cent fois cette expérience dans nos pique-niques et nos réunions conviviales ? Quand la nourriture est mise en commun, personne n’en manque et il en reste.
Et Jésus manifeste une fois encore qu’ il ne faut pas attendre de miracle, de coup de baguette magique par où Dieu donnerait du pain à ceux qui n’en ont pas. Il convient bien davantage de le prier de nous convertir pour que nous entendions vraiment son appel au partage. Combien de situations difficiles seraient résolues, combien d’exclusions seraient abolies dans nos sociétés, si tous ceux qui ont « cinq pains et deux poissons » les partageaient ? La peur de manquer, qui grandit souvent avec l’abondance, ferme les mains et donne toutes sortes de prétextes à ne pas faire « la part des pauvres. » Le problème de la faim dans le monde,est plus un problème de juste répartition plutôt qu’un problème de ressources.
Aujourd’hui, Jésus « Pain de vie » nous invite à sa table où il nous partage son Corps et son Sang. Aujourd’hui, des millions de chrétiens comme nous vivent l’eucharistie, ce « mystère de la foi » comme nous le chantons après la consécration.
Comment ne pas être gagnés par la générosité infinie de celui qui « nous donne tout » en se donnant lui-même ? Pouvons-nous, après avoir communié à ce partage divin, ne penser qu’à nous-mêmes, ne vivre que pour nous-mêmes ? Témoins du don que Dieu nous fait, laissons-le ouvrir nos cœurs pour nous rendre aptes aux partages quotidiens qui nous attendent cette semaine. Nos « cinq pains » donnés seront le germe de mille et un petits « miracles » où l’Évangile est relu au présent et où nos frères et sœurs humains sont accueillis avec générosité et dignité
Avec l’aimable autorisation du webmestre du site http://www.kerit.be/homelie.php
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Prière universelle
Le Seigneur vit la foule et fut saisi de pitié. Dieu est plein de tendresse pour tous ses enfants. Nous le prions avec confiance
1. Dans son encyclique le pape Benoît XVI lance un appel à la globalisation de la solidarité. Afin que cet appel soit entendu et mis en pratique dans le monde entier, Seigneur, nous te prions.
2. Seigneur, tu as nourri les affamés. Regarde ceux qui souffrent aujourd’hui de la famine, de la misère et de la déchéance et ceux qui leur viennent en aide. Apprends-nous à partager. Seigneur, nous te prions.
3. En cette période d’été, des familles connaissent l’épreuve, accidents de la route, incendies, maladie, perte de leur emploi. Rends-nous attentifs à leurs souffrances et apprends-nous à partager. Seigneur, nous te prions.
4. Seigneur, nous te prions pour notre assemblée, ceux qui sont là pour leurs vacances et ceux qui les accueillent. Fais que le partage de ta parole et de ton pain renforce notre charité et notre espérance. Nous te prions.
Père, nous savons que tu entends nos prières. Accueille-les et exauce-les, toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. Amen