Journée de prière pour les défunts
Abbé Jean Compazieu | 27 octobre 2011Plusieurs d’entre vous m’ont demandé un commentaire pour la journée de prière du 2 novembre (Prière pour les défunts). Je vous renvoie à celui de l’an dernier : Lire ici
Plusieurs d’entre vous m’ont demandé un commentaire pour la journée de prière du 2 novembre (Prière pour les défunts). Je vous renvoie à celui de l’an dernier : Lire ici
Fête de tous les saints
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Nous voici parvenus à la fête de Toussaint. Nous avons peut-être du mal à en faire une fête joyeuse. Toutes ces visites aux cimetières réveillent en nous de douloureux souvenirs. En ce jour, beaucoup se sont mis en route vers la terre de leur famille pour se souvenir de ceux qui nous ont précédés. Toutes ces fleurs que nous avons déposées sur les tombes de nos défunts veulent témoigner de l’affection que nous leur portons. Mais en ce jour, l’Eglise nous invite à voir plus loin. Cette journée est bien plus que celle du souvenir. Elle nous invite à fêter tous les saints du ciel, tous ceux et celles qui ont obtenu la récompense de leur amour et de leur fidélité.
Pharisens et pharisaïsme…
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Depuis cinq semaines, saint Matthieu nous décrit la polémique entre Jésus et les pharisiens : nous avons lu la parabole des deux fils (celui qui dit oui mais ne fait rien puis celui qui dit non mais qui répond à l’appel du Seigneur). Puis nous avons entendu la celle des vignerons homicides, celle des invités désinvoltes, la question sur l’impôt à César. Dimanche dernier, Jésus était interrogé sur le grand commandement. Aujourd’hui, nous entendons le Christ qui invective vigoureusement les pharisiens. Il dénonce ce qu’on pourrait appeler “les pièges de l’autorité.”
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“Dans la loi, quel est le grand commandement ?” Voilà la question qui est posée à Jésus dans l’évangile de ce dimanche. C’était une question piège pour le coincer. Et pour cela, on vise son enseignement et son action. Ses adversaires l’accusent de ne pas respecter la loi religieuse, en particulier celle du Sabbat qui interdit toute activité. Il accueille les pécheurs, il touche les lépreux, il va vers les exclus. Il ne respecte donc pas la loi de Dieu transmise à Moïse. Les pharisiens ne voyaient que ce qui était permis et défendu. Ils étaient vraiment des spécialistes de ces 613 prescriptions qu’on trouvait dans la loi. Et les chefs religieux discutaient à longueur de temps pour savoir quel était le plus important.
Dieu et César
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“Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.” Voilà une expression qui est devenue célèbre. Dans notre esprit, c’est clair : si telle chose appartient à telle personne, il faut absolument la lui restituer. C’est une question de justice. D’autre part, chacun a des droits et des devoirs par rapport aux autres. Quand on s’attaque aux plus faibles pour s’accaparer de leurs biens, on se détourne du message de l’Evangile. Si nous voulons être en accord avec le grand commandement de Jésus, il est indispensable de respecter les autres dans leurs personnes, leurs idées et leurs biens.
Heureux les invités au repas du Seigneur
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L’évangile de ce dimanche nous présente un roi qui célébrait noces de son fils. Ce roi, c’est Dieu. Il invite l’humanité entière à la noce de son Fils Jésus. Envoyé par le Père, Jésus a épousé notre humanité par son incarnation. Et le Père veut absolument que tous s’en bénéficient et s’en réjouissent. C’est donc toute l’humanité que Dieu veut rassembler auprès de lui. La fête de Toussaint va nous y faire penser très fort. La joie de Dieu n’est pas réservée à une élite. Elle n’est pas offerte à ceux et celles qui en seraient dignes. Elle est pour tous. Les paroles de Jésus sont très claires : “Allez donc à la croisée des chemins ; tous ceux que vous rencontrerez, invitez-les au repas de noces.”
“Ecoutez cette parabole.” Ce sont les premiers mots de Jésus dans l’évangile de ce jour. Il s’adresse précisément à des gens qui ne veulent rien écouter. Les chefs religieux pour lesquels il raconte cette histoire auraient dû donner la priorité au Royaume de Dieu. Au lieu de cela, ils ne pensent qu’à eux-mêmes et aux places d’honneur qu’ils occupent. “Ecoutez cette parabole.” C’est aussi une recommandation de Jésus pour nous aujourd’hui. C’est plus que jamais important : Nous sommes envahis par des flots d’informations et des bruits auxquels on finit par ne plus faire attention. Quand Jésus nous demande d’écouter, c’est pour nous inviter à sortir de nos erreurs ; il veut attirer notre attention vers une vérité essentielle.
“Un homme avait deux fils”. C’est le début de la parabole de l’évangile de ce jour. C’est aussi celui de la parabole dite du fils prodigue (Luc 15. 11). Dans cette dernière, le fils cadet est parti avec son héritage. L’aîné est resté par devoir, sans amour. Il a refusé de faire la fête au retour de son jeune frère. Cette parabole et celle d’aujourd’hui, Jésus les propose aux responsables de la religion juive. Le message est clair : Vous dites mais vous ne faites pas… Vous prétendez être parfaits mais vous n’êtes pas convertis. Jésus leur ajoute une affirmation des plus provocantes : “Les publicains et les prostituées vous précèdent dans le Royaume des cieux.” Il y a de quoi s’étrangler d’indignation.
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Voilà un évangile qui pose question : Des ouvriers qui n'ont travaillé qu'une heure qui sont payés comme ceux qui ont supporté le poids douvriersu jour et de la chaleur… Dans toute entreprise, chacun est payé en fonction de son travail et du nombre d'heures. Aucun ouvrier, aucun syndicat n'accepterait qu'il en soit autrement. C'est une question de justice sociale. Ceux qui réagissent pour dire leur désaccord ont entièrement raison.